Le tribunal correctionnel de Blois jugeait le 15 mai une affaire de drogue pour une filière démantelée en mars 2016 (la Nouvelle République du 16/05/2018).
Deux ans après les faits, trois des sept protagonistes s’étaient évaporés dans la nature.
Parmi les prévenus présents à l’audience, Raouf, « Bobo » et Jadet, certains n’avaient pas le choix car ils étaient déjà incarcérés.
Comme d’habitude ils tentent de minimiser leur rôle.
Bien que ni la nationalité ni l’origine de trafiquants soit révélée, nous apprenons que parfois « les échanges téléphoniques se faisaient en langage codé, parfois en dialecte congolais« .
La substitut a qualifié les deux appartements de « supermarchés des drogues dures. » , la défense modère en parlant de « supérettes ».
Dans tous les cas c’est bien une confirmation de l’importance de ce trafic, dont cette filière ne représentait qu’une mince partie.
Chacun sait que cette économie souterraine est toujours bien présente dans plusieurs quartiers.
Les policiers font pourtant leur possible et souvent un travail remarquable, mais il est permis de douter de la volonté du gouvernement de lutter efficacement contre ce fléau, car des actions trop musclées risqueraient de provoquer les « réprésailles » habituelles : émeutes, incendies de voiture ou de biens publics etc…
Trafic de drogue à Blois : supermarché ou superettes ?
Blois, plaque tournante régionale de la drogue ?
(image d’illustration)
Si Tours a désormais le statut de Métropole, il semble bien que la ville de Blois demeure un centre important du trafic de drogue en région Centre-Val de Loire.
En effet un véhicule a été intercepté le 8 mai dernier par les douanes au péage de Monnaie sur l’A10. A l’intérieur, 1 kg de résine de cannabis à destination du quartier du Sanitas à Tours, selon les déclarations du « jeune homme » appréhendé (la Nouvelle République du 13/05/2017).
L’individu avait déjà un casier judiciaire particulièrement chargé, avec 14 condamnations à son actif, dont huit en relation avec les stupéfiants. Au total cinq ans et demi de prison ferme ont déjà été prononcés contre lui à ce jour !
Ce qui on le voit ne l’empêchait nullement de poursuivre ses activités…
Malheureusement ce genre de situation va perdurer puisque les Français ont choisi la continuité.
La remise en ordre de la France n’est pas pour maintenant.
Place Lorjou : le trafic de drogue n’est pas près de s’arrêter.
Un supermarché a fermé Place Lorjou. Pas celui de la drogue !
L’arrestation avait été annoncée la semaine dernière. Suite à l’appel d’un « informateur » les policiers blésois étaient intervenus place Lorjou pour interpeller deux individus pris en flagrant délit avec un stock de 2,3 Kg de cannabis dans une voiture.
En réalité, un seul avait pu être appréhendé sur place, le second étant parvenu à s’enfuir grâce à un « attroupement » d’individus menaçants ayant empêché cette dexuième interpellation (la Nouvelle République du 20/03/2017).
Ce qui en dit long au passage sur la situation place Lorjou, ou une patrouille de Police est obligée de renoncer à faire son travail sous la pression des voyous. Mais les ordres sont sans doute, comme d’habitude, d’éviter l’affrontement.
Les policiers ont pu cependant le « cueillir » un peu plus tard.
Les deux individus, dont nous ne saurons évidemment pas les noms, on comprend pourquoi, ont été présentés au tribunal ce vendredi en comparution immédiate.
La loi du silence qui règne dans ce genre d’affaire n’a pas permis d’aller plus loin dans l’enquête au sujet de la provenance de la drogue, les avocates de la défense sont parvenues à obtenir une peine inférieure aux réquisitions, avec dans les deux cas une réduction de la détention ferme (6 mois et 4 mois).
Les policiers blésois risquent donc de retrouver bientôt ces « petits commerçants » à l’oeuvre du côté de la Place Lorjou.
Il faudra bien un jour s’attaquer frontalement à ce fléau. Cela fait partie du programme de Marine le Pen.
Blois. Les ravages de la drogue, facteur d’insécurité
Un certain Khalid vient d’être condamné à 6 mois « ferme » (mais il ne les fera pas), pour avoir attaqué, vendredi dernier, en pleine rue du centre de Blois une jeune femme afin de lui voler son Smartphone et l’insulter en passant.
La vidéo- surveillance avait permis à la Police municipale de le retrouver rapidement. L’agresseur était un toxicomane qui avait déjà été condamné 15 fois pour consommation de stupéfiants (la Nouvelle République 28/2/2017).
Combien de jeunes femmes sont ainsi à la merci de ces toxicomanes que les services de santé ne contrôlent plus, ou si peu ? L’homme était porteur de 3,45 g d’héroïne dont il disait qu’elle appartenait à un copain. Certains ont pu le croire !
Les magistrats croient-ils encore en la mise à l’épreuve comportant notamment une obligation de soins à laquelle ils condamnent ce genre de délinquant toxicomane pour la 16ème fois ? Nous, non.
A noter que l’affaire a été présentée en comparution immédiate sans attendre les 6 mois habituels ! En période électorale la Justice serait-elle plus rapide ?
La drogue à 12 ans ! Et demain à quel âge?
Un garçon de 12 ans a été contrôlé et arrêté à la ZUP de Blois, un lieu de plus en plus important pour la vente de drogue. Il a reconnu avoir volé la bicyclette sur laquelle il circulait mais, surtout, il était porteur de cannabis qu’il comptait revendre.
Il sera présenté devant le juge des enfants le 27 avril. (Nouvelle République 20/1/2017).
On se demande pourquoi les juges ne procèdent pas à une comparution immédiate. Le jeune garçon aura 2 mois pour fanfaronner devant ses camarades de classe de 6ème ! Autant dire que l’effet dissuasif sera nul.
Dans cette période où la gauche entière ou presque veut dépénaliser ou légaliser le cannabis on constate que si l’Etat contrôlait la vente de cette drogue cela ne changerait rien.
La preuve en est ce qui s’est passé récemment au tribunal de Blois.
Un salbrisien, sans doute d’origine orientale, a été condamné à une amende pour avoir fait entrer en France illégalement 39 kilos de tabac à narguilé en provenance des Emirats arabes unis via le Royaume Uni grâce à une connaissance turque. Il faut savoir que ce tabac à narguilé est autorisé et vendu en France.
Pour les 39 kg, il a payé 3.000 euros et pour le même achat en France, il aurait déboursé 5.382 euros (Nouvelle République 19/1/2017). Comme quoi, s’il y a un bénéfice à tirer on trouvera toujours quelqu’un qui acceptera de frauder même s’il y a des risques.
En revanche, il faut féliciter notre Police qui tente d’arrêter ces pourvoyeurs de mort à leurs risques et périls.
Lundi dernier, une course-poursuite de 70 km sur l’A 10 et les petites routes de Touraine, s’est engagée avec un trafiquant qui venu, sans doute du Maroc, transportait 475 kg de résine de cannabis, estimés à trois millions d’euros sur le marché illicite de la revente au détail de stupéfiants.(Nouvelle république 20/1/2017)
N’allez pas croire que lorsque le marché du cannabis sera légalisé il sera plus pur, moins nocif et moins cher. Il y aura toujours un gamin de 12 ans qui, à bicyclette, sera chargé par ses grands frères mafieux de vendre 2,24 gr de cannabis. Et de pourrir notre jeunesse avec l’approbation de nos politiciens!
Le Front National et Marine Le Pen s’y opposeront fermement. Il en va de l’avenir de notre pays.
Marc Gricourt est pour la légalisation du cannabis. Pas nous !
Nous évoquions il y a 2 jours, à propos du lycéen de Selles sur Cher violenté par des mafieux, les ravages de la drogue, dont le cannabis qui en est le premier palier. Une pétition circule à gauche en France pour dépénaliser, puis légaliser l’usage du cannabis.
Le maire PS de Blois, Marc Gricourt, vient d’annoncer qu’il était en faveur de cette légalisation, comme le candidat PS, Benoit Hamon qu’il soutient (la Nouvelle République du 12/1/2017).
Il est vrai que la Région dont Marc Gricourt est le 1er vice-président ne fait pas grand-chose dans la lutte contre les addictions (drogue, tabac, alcool) en milieu scolaire et universitaire. Et pourtant les chiffres sont là pour en démontrer les ravages.
Il est inexact d’arguer que la politique pénale n’a pas obtenu les résultats escomptés. Surtout quand, en même temps, on ne propose pas de campagnes vigoureuses pour éclairer et dissuader notre jeunesse sur ce fléau regardé avec une sympathie soixantehuitarde. Et au lieu de dénoncer les conséquences d’un mal gravissime on en chérit les causes.
Croire ou laisser croire que la légalisation va supprimer les filières mafieuses de certains quartiers de Blois (connus et identifiés par la Police) est une illusion ou un mensonge. Les pays qui en ont fait l’expérience sont revenus sur leur choix. Les dealers passeront au cran supérieur de drogues plus dures.
Par ailleurs, il faudra qu’on nous explique pourquoi la répression est valable pour les automobilistes et pas pour les dealers. Peut-être parce que l’automobiliste est une vache à lait paisible qui ne casse rien. A la différence des milieux liés à la drogue qui cassent et se rebellent contre les forces de l’ordre.
On en reparlera.
Cannabis. Une Justice impuissante et lente !
Une sombre affaire de drogue et de violences en réunion sur un lycéen de Selles sur Cher vient d’éclater au grand jour. Une affaire mystérieuse (on se demande pourquoi ce jeune homme a détruit la drogue avant d’aller porter plainte) qui souligne l’excellent travail de terrain de la Gendarmerie mais aussi l’insuffisance des moyens accordés à la Justice.
En effet, les truands qui ont ligoté et cagoulé ce jeune homme pour une question de cannabis non payé ont reconnu les faits de violence. Ils ne les contestent pas.
Et pourtant, ils ne seront poursuivis devant le tribunal correctionnel de Blois que le 11 juillet 2017. Soit, exactement dans 6 mois ! (la Nouvelle République du 11/1/2017) Ils resteront sans doute en liberté jusqu’à cette date ! la peine, s’il y en a , n’aura aucune vertu d’exemplarité. Trop tard !
Pendant ce temps, certains élus ou responsables de gauche pétitionnent à Marseille pour dépénaliser ou légaliser le commerce du cannabis. Au lieu de faire de vigoureuses campagnes anti-drogue dans nos établissements scolaires et universitaires.
Le Front National et Marine Le Pen sont clairs sur la question du cannabis : « la dépénalisation, encore plus la légalisation, est profondément dangereuse. Là où cela a été fait, cela a été dramatique, cela a été l’explosion de la drogue avec des problèmes de santé publique considérables ».
‘est une évidence, la culture de mort de la drogue ne fait pas la différence entre les drogues dures et les drogues douces. L’addiction au cannabis entraîne des effets graves sur le cerveau et la volonté. Il faut savoir dire « non » à ce vent de laxisme. La santé et l’avenir de notre pays est à ce prix.
Le monde clos du trafic de drogue.
Adil et Tarik, deux frères, « travaillent » ensemble et sont soupçonnés de trafic de drogue dans le secteur de Romorantin. Les soupçons sont partis d’une somme de 100.000 € en liquide jouée au casino de La Roche-Posay (Vienne). Ce qui n’est pas fréquent ! Les enquêteurs sont également tombés sur une somme de 13.330 € en espèces, des fausses cartes de presse et de police. Sérieux, le suspect reconnait seulement un trafic de tabac à chicha. Un péché véniel admis par le code pénal ! Sans sourire, Adil indique que cet argent provient de son travail d’animateur de vente en téléphonie (la Nouvelle République du 1/9/2016) Quant au patrimoine immobilier, il l’aurait constitué avec ses frères. Comment ? On ne sait pas. Les juges ont bien compris qu’Adil se moquait d’eux et l’ont maintenu en détention.
Autre affaire du même acabit. En juillet 2015, Mohamed, 34 ans, sans profession, est retrouvé en possession d’un kilo d’héroïne caché dans le filtre à air d’une voiture qu’il conduisait, de huit téléphones portables, d’un paquet de cigarettes contenant des inscriptions flamandes (il prétend ne pas être allé aux Pays Bas) et de deux grammes de cannabis dissimulés dans ses sous-vêtements. Non, ce n’est pas une plaisanterie, 2 grammes dans les sous vêtements ! Il se défend en disant que ce n’était pas sa voiture mais celle de son frère qui l’avait prêtée à un copain dont il ignore le nom. Ben voyons ! Le casier judiciaire de Mohamed comporte dix condamnations qui ont dissuadé les magistrats de le libérer (la Nouvelle République du 1/9/2016)
De ces affaires de drogue le Français moyen notera :
- Que la récidive est monnaie courante.
- Que les délinquants sont recrutés dans les mêmes milieux.
- Que les magistrats commencent à comprendre que les délinquants se moquent d’eux et que le laxisme ne paie plus.
Autant de pistes de réflexion pour la campagne présidentielle de 2017 en matière de Justice !
La drogue en 4ème et 3ème à Blois. Une réalité.
Au mois de mai dernier, le principal d’un collège « du sud de l’agglomération blésoise » apprend que son établissement fait l’objet d’un trafic de stupéfiants dans les classes de 4ème et 3ème. Il en fait part à la Gendarmerie. Une enquête est ouverte et les gendarmes placent un mineur de 17 ans en garde à vue, lequel révèle qu’il exerce son trafic depuis 1 an (la Nouvelle République du 30/7/2016).
Mercredi dernier, le 28 juillet, une perquisition a lieu au domicile familial. Les forces de l’ordre trouvent alors tout le matériel nécessaire au conditionnement du cannabis.
Ce dealer de 17 ans qui contamine nos collégiens, déjà connu des services de Police, sera convoqué devant le juge des enfants. La belle affaire ! Quand ? On ne sait pas. Les consommateurs recevront un rappel à la loi. Ce qui sera sans aucune efficacité.
Bravo au principal de Collège qui a osé sortir du silence administratif. Mais cela ne peut suffire car ce n’est pas le seul établissement du Blaisois touché par le cannabis. Les responsables politiques et sanitaires doivent prendre la question de la drogue chez les mineurs à bras le corps. Ce n’est pas une fatalité. La prévention a montré ses limites et la sanction devrait être plus visible et plus nette. Il est vrai que l’exemple ne vient pas toujours de nombreux politiques ou artistes qui se vantent de consommer de la drogue… Parents, soyez vigilants, ne laissez rien passer des indices qui ne trompent pas!
Salbris : 6 cadavres de chiens retrouvés sur le site du « Teknival »
Mise à jour du 22/05/2016 : dans son édition du 19 mai, la Nouvelle République dément l’information publiée précédemment et que nous relations ci-dessous.
Nous le faisons d’autant plus volontiers que nous sommes parfois victimes d’une présentation de telles « erreurs ».
Il est toutefois surprenant qu’un quotidien comme la Nouvelle République ait pu publier cette « information » sans davantage de vérifications.
Il semblerait que les cas de chiens utilisés comme « mules » concernerait surtout des passeurs aux frontières.
Nous avons reçu de nombreux commentaires pour nous signaler cette rectification, il nous est difficile de les publier tous.
La Nouvelle République présente ce matin un « bilan à froid » du Teknival de Salbris (voir nos précédents articles).
Les autorités se félicitent d’une gestion « sans heurts », la présence des forces de l’ordre, des services de secours et des agents municipaux réquisitionnés a permis d’éviter les débordements, de porter assistance aux teufeurs et d’imposer aux organisateurs le ramassage des déchets sur le site.
Au passage il manque dans ce bilan une évaluation du coût que tout cela représente pour la collectivité.
Plus grave, nous apprenons en fin d’article que « les gendarmes ont été avisés de la découverte de six cadavres de chiens. Certains pourraient avoir servi de « mules » pour acheminer de la drogue. »
Ce genre de fait a déjà été souligné dans d’autres rassemblements de ce type, où l’ont fait ingurgiter des sachets de drogue aux chiens pour passer les contrôles de gendarmerie. Après quoi les chiens sont tués et éventrés pour récupérer la « marchandise ».
Mais cela ne semble pour certains qu’un détail sans importance.
Teknival à Salbris : une zone de non-droit.
Rave-party, Free-party, Teknival, sous des noms différents le concept est toujours le même : ces fêtes dites « libres » sont l’occasion d’écouter des musiques « techno » à un volume sonore sans limites, tout en consommant largement les drogues les plus diverses.
Et il ne s’agit pas d’un fantasme agité par des esprits chagrins, c’est le constat de Cécile Bouanchand dans un long article publié par le Monde, peu suspect de sympathie à notre égard : « la drogue est l’élément indissociable des free parties« .
Cette année ce rassemblement se tient depuis hier soir à Salbris dans une prairie.
Près de 20 000 personnes seraient attendues.
La page Facebook de la Préfecture précise que « cet événement n’a fait l’objet d’aucune déclaration préalable.«
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Quelques questions sur le cannabis, la loi ou les perquisitions
Une enquête de la Gendarmerie vient de déboucher mardi matin sur de nombreuses perquisitions à Blois dans la ZUP, Villebarou, Pontlevoy et Vineuil. Ces perquisitions qui ont mobilisé une soixantaine de gendarmes suscitent plusieurs questions de notre part (la Nouvelle République 29/4/2016).
1/ Nous mesurons le courage et le sens du devoir de nos gendarmes enquêteurs quand nous entendons de plus en plus de politiciens socialistes comme Jean Marie Le Guen, la sénatrice Esther Benbassa, l’élu Vert, maire de Grenoble Eric Piolle ou même le professeur de médecine Bertrand Dautzemberg préconiser la dépénalisation ou la légalisation du cannabis. Certains gendarmes doivent se dire « pourquoi batailler si demain ce trafic est légalisé ? » D’autant que le bilan est faible pour une opération aussi importante : 13,7 grammes de résine, 22,5 grammes de graines, une balance !
2/ Le citoyen moyen peut s’interroger sur le bien fondé des lois, trop nombreuses, votées par nos députés qui pénalisent les « usagers » de la prostitution mais veulent dépénaliser l’usage du cannabis. Sachant qu’aujourd’hui seuls les revendeurs sont réellement poursuivis, pas les consommateurs.
3/ La loi n’est plus respectée parce qu’elle n’est plus crédible aux yeux des délinquants. Elle n’impressionne que les braves gens. Le substitut du procureur, Christian Magret, a rappelé que les « usagers revendeurs» interpellés risquaient cinq ans d’emprisonnement. Mais on constate que s’ils risquent 5 ans, aucun ne fera un an de prison ferme. Le grand décalage entre la peine théorique du code pénal et la peine infligée, entre celle-ci et la peine réellement subie avec les corrections du Juge d’application des Peines fait que la sanction n’est pas crédible pour les délinquants.
4/ Il est anormal que les gendarmes soient obligés aujourd’hui de perquisitionner avec une cagoule sur le visage. Est-ce pour se protéger ? Peut-être, mais cela ne suffit pas. On peut déplorer que, de plus en plus, les forces de l’ordre interviennent en civil ou cagoulées.
Que se passera-t-il demain si, entendant frapper à ma porte à 2 heures du matin (état d’urgence oblige), j’ouvre et je vois des hommes cagoulés, en uniforme militaire que tout le monde peut se procurer? Des bandits peuvent très bien s’accoutrer de cette façon. Devrai-je résister ou me laisser faire ?
5/ La ZUP de Blois reste un endroit particulier, une Zone d’Urgence Policière, malgré les dénégations du maire pour qui tout va très bien. En effet, le colonel Chuberre a donné comme consigne à ses hommes de « ne prendre aucun risque » dans ce quartier où Police et Gendarmerie étaient intervenues lors des émeutes de novembre 2014. Est-ce à dire qu’ailleurs on peut prendre des risques ? Lesquels ?
Toutes ces questions étant posées, nous félicitons nos gendarmes pour leur efficacité et leur sens du devoir. D’autant plus que ces jours derniers ils avaient arrêté à Mer deux jeunes loir-et-chériens de retour de Belgique avec douze kilos de drogue dure dans leur véhicule. Belle moisson!
Drogue, dealers et trafics internationaux
Abdessalam et Karim Chérif, deux frères de 23 et 27 ans, installés à Blois et soupçonnés de diriger un réseau d’envergure qui achetait, puis revendait de l’héroïne, de la cocaïne et du cannabis, ont été jugés en appel à Orléans. (la Nouvelle République 2/3/2016) Ils ont été condamnés à 7 et 8 ans de prison.
En mars 2014, la Police avait trouvé 47 kg de résine de cannabis, 3 kg d’héroïne, 2,5 kg de cocaïne, un fusil à pompe, un revolver 357 Magnum, 39 cartouches. Des traces d’ADN avaient été retrouvées sur les billets de banque saisis. Un kebab, le « Chicken Royal », tenu par Karim Abdessalam dans la ZUP de Blois était soupçonné de blanchir l’argent de la drogue. Il est vrai que sa comptabilité était très approximative et que la prétendue vente de 40 pantalons à 2.650 € l’unité pouvait laisser penser à du blanchiment d’argent sale. Non, ce n’était pas le produit de la vente d’un textile en or mais celui de la revente de la drogue, il a fini par en convenir.
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Après l’arrestation des dealers d’Orléans. Que fait-on?
Après une longue enquête qui a débuté en juillet 2014, les gendarmes ont intercepté le 15 février dernier, sur l’A 20, une Porsche Cayenne avec à son bord 770 kg de résine de cannabis dont la valeur à la revente s’élève à 7 millions d’euros.(la Nouvelle République 24/2/2016) Il faut savoir que ces 770 kg correspondraient à 2 mois de consommation de la ville d’Orléans !
Quatre interpellations ont déjà eu lieu, dont un marocain en situation irrégulière, mais le commanditaire, patron d’un groupe mafieux de 3 frères installés à Orléans a échappé aux gendarmes. Les services de sécurité avaient pris les moyens : une centaine de gendarmes, un hélico et le GIGN qui avait suivi la voiture depuis le Maroc, base de culture et d’approvisionnement du cannabis, comme chacun sait. En lire plus …
Les trafics du Château de Blois
Certains naïfs pensent que la drogue ne se vend et ne se fume que dans la ZUP. Grosse erreur. Cela se fait en plein centre de Blois, devant le château, en pleine saison touristique (la Nouvelle République 4/8/14). Le 30 juillet dernier, avertis par des commerçants qui avaient découvert que ce trafic se faisait au vu et au su de tout le monde, les policiers ont mis la main sur deux revendeurs et plusieurs consommateurs.
Trois remarques à propos de ce type d’événement :
1/ Evidemment, l’un des 2 vendeurs était un récidiviste de 21 ans connu pour avoir été en infraction avec la législation sur les stupéfiants, vol avec arme et extorsion. La récidive n’est pas sanctionnée.
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Mises en avant

Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....

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