Archives des tags : écoles

Jules ferry : une école nouvelle déjà insalubre ?

Maternelle Jules FerryMaternelle Jules Ferry : derrière une façade écolo, combien de malfaçons ?
Inaugurée en septembre 2011, l’école maternelle Jules Ferry à Blois était la fierté de Marc Gricourt, une réalisation phare de son premier mandat.

Dans une vidéo toujours en ligne sur le site de la Ville de Blois (voir ci-dessous), Yann Bourseguin vantait le choix architectural, le recours à des solutions respectant l’environnement, les toitures végétalisées, bref une école qui s’inscrivait dans le concept de « construction durable« , digne du XXIème siècle.
Sauf que les bâtiments, en dépit de leur bardage bois pour faire plus écolo, sont peut-être moins durables que prévu, et qu’ils risquent bien de ne pas voir la fin du siècle.
Et pour cause, quelques années après son ouverture, l’école est touchée pas de graves désordres : « larges taches d’humidité mais aussi des morceaux de plaques de plâtre arrachés et même des trous béants où pendouille de la laine de verre. Pour ne rien arranger, il y a une semaine, le mur séparant une classe du couloir s’est soudainement affaissé en partie... » (la Nouvelle République  du 5/06/2018).
C’est au point que le dortoir a dû être fermé en début d’année et que deux classes devraient être relocalisée dans l’école primaire voisine en attendant le résultat des expertises et la mise en jeu de la garantie décennale.
Tout cela dans un bâtiment construit il a tout juste 7 ans.
Les études avaient été lancées à la fin du mandat de Nicolas Perruchot, et les élus FN avaient jugé à l’époque qu’une rénovation du bâtiment ancien, de bonne facture architecturale, aurait été préférable.
Mais la Ville de Blois a préféré dépenser 4 millions d’euros et démolir l’existant.
Le pire c’est que beaucoup des logements reconstruits dans le cadre du PRU risquent fort de connaître rapidement les mêmes mésaventures.
Le directeur d’un des principaux bailleurs sociaux de Blois ne cachait d’ailleurs pas son inquiétude – en privé – sur l’espérance de vie de ces fameux bâtiments « durables » dont l’obsolescence lui paraît d’ores et déjà programmée.
Autre remarque au passage, encore plus « politiquement incorrecte » : la photo des parents d’élèves et de leurs enfants par l’extrême droite. Pour voir la vérité, il suffit pourtant d’ouvrir les yeux…

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Les maires ruraux sont ignorés par l’Education nationale

Bus Route 41L’association des maires ruraux de Loir-et-Cher, présidée par Agnès Thibault, n’est pas contente des regroupements pédagogiques intercommunaux. Elle considère qu’il n’y a pas de concertation alors que les communes supportent les dépenses liées aux « lourds investissements tant pour l’école que pour les équipements périscolaires » (la Nouvelle République 17/02/2016). Elle souhaite que les élus des communes visées par un projet de fermeture ou de regroupement puissent rencontrer la directrice d’Académie, afin de mettre sur la table tous les arguments à prendre en compte, et pas seulement ceux de l’Éducation nationale.
Cette demande simple et directe est pétrie de bon sens. Nous ajouterions que les responsables scolaires ne tiennent pas assez compte des conséquences que ces regroupements scolaires entraînent en matière de déplacement pour nos enfants.
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Transports : conseil départemental UMP et Agglopolys PS se renvoient la patate chaude.

Capture

Photo Google Maps : Itinéraire à Villefrancoeur d’un enfant dépourvu de transport scolaire. 

En ce début de rentrée, c’est la problématique du transport scolaire en zone rurale qui, comme chaque année refait surface. Et les difficultés exaspèrent les habitants de Villebouzon, un hameau de Villefrancoeur, qui fait partie du nouveau canton d’Onzain mais aussi du périmètre d’Agglopolys. Et pour cause : les arrêts qui desservent la commune…sont situés après 3 km de parcelles agricoles isolées, au détour de routes étroites et non éclairées. En ce sens, il est légitime que les familles rechignent à laisser leurs enfants partir seul à l’école. 

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École d’ingénieur du Paysage de Blois : la banalisation du diplôme est en marche !

happening_2Le Front National de la Jeunesse du Loir-et-Cher regrette et s’insurge contre la décision des instances de l’enseignement supérieur de remplacer le diplôme d’ingénieur par un diplôme d’Etat au sein de l’Ecole Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage de Blois (ENSNP), qui laisse le champ libre à l’Institut National d’Horticulture et de Paysage d’Angers…

L’édition de la Nouvelle République du 18/07/2014 faisait déjà état de cette inquiétude quant à l’avenir de ce diplôme exclusif pour lequel les étudiants s’étaient battus (en vain) pour le conserver à l’automne 2012 sans véritable soutien des pouvoirs publics locaux. C’est dans l’édition de ce même journal du 1er août 2014 que nous apprenions cette décision – pour des raisons prétendument économiques mais plutôt politiques. Toujours est-il que cet établissement dépend de l’enseignement supérieur (et donc Ministère de l’éducation nationale) et qui était probablement jalousé par ses collègues de Versailles (Agriculture), Bordeaux et Lille (Culture) qui délivrent un Diplôme d’Etat de Paysagiste, moins prestigieux et moins recherché par les étudiants. A Blois, les enseignants s’étaient associés à ces derniers pour défendre « la créativité, la spécificité des compétences acquises et l’excellence de l’école qui était de plus en plus reconnue » et qui sont aujourd’hui en perdition se désole Chilpéric de Boiscuillé, 1er administrateur et directeur de cette école créée en 1993 en collaboration avec le Conservatoire des Jardins de Chaumont sur Loire. 

 Ce changement constitue une catastrophe pour l’école, ses diplômés et Blois, dont nous faisons toujours état d’un motus et bouche cousue de la part du Maire-adjoint délégué à l’enseignement supérieur, C. Degruelle qui avait participé il y a vingt et un ans au dossier de création de l’ENSNP aux côtés de Jack Lang. C’est un véritable coup de poignard infligé dans le dos des derniers lauréats Blésois du concours « Diplômes du Paysage : Les Talents 2014 » (qui récompense les travaux de fin d’étude livrés l’an passé) dont deux sont issus de l’ENSNP : Fabien Decoucut (29 ans) pour son travail sur le boulevard Schuman à Lille et Benjamin Mesnager (27 ans) pour celui de Sevran parmi 13 projets présélectionnés dont 3 étudiants finalistes sur 5 étaient Blésois ! Nous les félicitons et aspirons à ce que d’autres puissent ainsi voir leur talents reconnus qui garantissent et constituent un gage de succès et de qualité pour cet établissement, en dépit de l’abandon prononcé par son ministère de rattachement.

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