Source : INSEE. On observe le regain de croissance en 2017 lorsque Hollande avait ouvert les robinets avant l’élection présidentielle, la croissance retombe en 2018 dès que Macron est obligé de les refermer. (cliquez sur l’image pour agrandir).
Après les mauvais chiffres du chômage, ce sont les mauvais chiffres de la croissance qui viennent de tomber.
Ceci explique sans doute cela : le taux de croissance reste insuffisant pour créer de l’emploi et résorber le chômage.
Autre conséquence, comme le rappelle Les Echos, l’objectif initial du gouvernement, 2% de croissance semble désormais hors de portée, les prévisions tournent plutôt autour de 1,5 à 1,6% pour l’année 2018. Cela signifie des recettes fiscales inférieures au scénario de la loi de Finances, et donc un déficit public plus élevé que prévu.
Pour corriger le tir il faut s’attendre à de nouvelles mesures d’austérité, hausses de tarif publics etc…
Mais cela revient à aggraver une des causes de cette contre-performance « liée avant tout à l’atonie permanente de la consommation des Français. » Les dépenses de consommation des ménages fléchissent légèrement » : -0,1 %, après avoir augmenté de 0,2 % au trimestre précédent.«
Il est évident que la majorité des Français a vu diminuer son pouvoir d’achat, et cela se ressent sur la consommation.
Il ne faut donc rien attendre de nouveau tant que la France poursuivra dans cette voie.
Le gouvernement évoque une croissance plus faible que prévue en Europe, mais c’est la France qui est la plus touchée, il y a donc bien un problème français.
Coïncidence, le même jour les chiffres de la croissance américaine viennent également de tomber : + 4,1% au 2ème trimestre. Conclusion : l’Union européenne ne parvient toujours pas à protéger les Etats membres, et la capitulation de Jüncker face à Trump, alors qu’il n’avait aucun mandat de négociation, ne va pas arranger les choses.
Seule Marine Le Pen propose une véritable stratégie visant à défendre les intérêts de la France et des Français, mais les électeurs ont voté pour l’illusion du changement. Ils n’ont que la continuité.
Au passage la France perd encore un rang dans le classement des grandes économies mondiales, doublée par l’Inde qui devient la 6ème puissance économique mondiale, la France recule au 7ème rang.
Macron ne s’en est pas vanté.
Croissance : la méthode Macron ne vaut pas mieux que la méthode Hollande.
Croissance en berne, impôts en hausse.
La croissance en France depuis 2016 (source INSEE).
Sarközy voulait arracher un point de croissance avec ses dents. En fait, c’est lui qui s’est cassé les dents.
Macron espérait 2% de croissance en 2017 avec de la poudre de perlimpinpin. Autrement dit il imaginait que son élection allait redonner confiance aux Français.
Erreur fatale et manque total de discernement.
Pas très fort pour un économiste, mais il est vrai que Macron n’est pas un économiste, mais un trader, habitué à miser sur des coups de poker, avec l’argent des autres.
La croissance observée en 2017 a pu faire illusion et lui faire croire qu’il était en passe de gagner son pari.
D’ailleurs le budget 2018 et la réduction du déficit public était gagé par des recettes fiscales calculées avec un taux de croissance estimée à 2% pour l’année.
Manque de chance, la croissance ralentit fortement, avec seulement 0,2% au 1er trimestre (source les Echos du 30/05/2018). Et encore il faudrait tenir compte à partir du 1er janvier de la prise en compte dans le PIB du commerce illicite des stupéfiants, qui représente selon l’INSEE 0,1%, cela signifie que la croissance réelle ne serait que de 0,1% sur le 1er trimestre.
Ce qui n’est guère surprenant avec la CSG pour les retraités, la hausse des carburants, en grande partie à cause des taxes, la hausse des tarifs de l’énergie, des produits alimentaires, du tabac etc…
Mais il y a autre chose dont les analystes ne tiennent pas compte.
La croissance en 2017 s’explique en partie par une reprise de l’économie mondiale, dont la France a profité, mais aussi en raison des largesses pré-électorales de François Hollande, qui a relâché quelque peu la discipline budgétaire dans les derniers mois de son mandat, alors qu’il espérait encore se représenter.
Maintenant que macron referme le robinet, la fête est terminée.
Le problème c’est qu’il va falloir payer. Pressé par Bruxelles de réduite le déficit, alors que les recettes seront inférieures aux prévisions, il va devoir trouver de l’argent, on sait bien où.
De nouvelles taxes et contributions sont à attendre, en plus d’une nouvelle hausse de la CSG ou de la TVA.
Sans parler des radars.
Il est temps que les Français ouvrent les yeux : Macron leur menti, ils vont maintenant payer la note.
Une fois plus il y a un an, c’est Marine qui avait raison !
CEREMA : le site de Blois menacé ?
Le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) est un établissement public placé sous la tutelle conjointe du ministre chargé de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et du ministre du transport, de l’égalité des territoires et de la ruralité.
Le gouvernement prévoit dans les trois ans à venir des coupes budgétaires et une réduction d’effectifs qui le ferait passer de plus de 3000 agents (3140 en 2014) à 2300.
Pour cela il faudra fermer des centres et le directeur de l’établissement est prévenu par simple mail en octobre 2017 du projet de fermeture de laboratoires en Ile de France (Le Bourget, Melun et Trappes).
Devant les protestations, la mesure est mise en suspens… mais un plan B prévoit comme alternative la fermeture des laboratoires de Blois (75 agents), Autun (83 agents) et Saint Quentin (55 agents).
Le tout sur fond de démissions successives du Président et du Directeur général, qui ne sont pas de nature à rassurer les salariés.
Les syndicats viennent d’écrire aux parlementaires de Loir et Cher, au Président de Région, au maire de Blois et au Président d’Agglopolys pour leur demander de tout faire afin de sauvegarder le site de Blois.
Les élus du Front national se feront le relais de cette demande à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Encore une fois le constat s’impose : il ne fallait pas voter Macron.
Hausse des prix à la pompe : il ne fallait pas voter Macron !
Les Loir-et-Chériens s’insurgent contre la hausse des prix à la pompe au 1er janvier.
La Nouvelle République fait part de leurs réactions dans son édition du 9 janvier.
Les automobilistes ne sont pas dupes : ils ont bien compris que cette hausse (7,6 centimes d’euros en moyenne pour le gazole) n’est pas due au cours du baril de brut, mais à une nouvelle augmentation des taxes, qui représente déjà 70% du prix que vous payez à la pompe.
Comme le fait remarquer une des personnes interrogées, le carburant est aujourd’hui au même pris qu’en 2008, alors que le baril s’échangeait à 150 $, alors qu’il est retombé aujourd’hui entre 35 et 40 $ [NDLR : c'était les cours il y a un an, il est aujourd'hui un peu au-dessus des 60 $, mais toujours très loin des cours de 2008].
C’est la même chose d’ailleurs pour les tarifs du gaz, qui augmentent de 7% au 1er janvier essentiellement à cause des taxes.
Et comme le fait remarquer la NR, cette hausse du prix des carburants est particulièrement pénalisante dans un département rural où l’on a guère d’autre choix que d’utiliser la voiture pour se rendre au travail, pour aller faire ses courses, pour aller chez le médecin ou tout simplement pour rendre visite à sa famille.
Les élus du Front National avaient déjà fait remarquer que les usagers de la route étaient ponctionnés à hauteur de 321 millions d’euros par la Région, et à plusieurs reprises il se sont opposés à la hausse du tarif des cartes grises ou à la modulation régionale de la TICPE.
Mais nous disons clairement à certains qui viennent aujourd’hui pleurer : il ne fallait pas voter Macron !
Marine Le Pen avait pourtant averti les Français de ce qui les attendaient, y compris au cours du fameux débat, mais elle n’a pas été entendue.
Dès ce débit d’année les nouvelles taxes Macron vont ponctionner 4,5 milliards d’euros supplémentaires, alors qu’il prétend diminuer les impôts et redonner du pouvoir d’achat.
Il serait temps que les Français se réveillent !
Hausse des tarifs du gaz : merci à la taxe Hulot-Macron.
C’est la troisième hausse des tarifs réglementés du gaz depuis celle d’octobre (1,2%) et novembre (2,6%).
Celle du 1er janvier sera de 7%. En réalité 2,3% correspondent à la hausse des cours du pétrole et du gaz, mais 4,7% proviennent de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN) qui passe de 5,88 euros par mégawattheure (mWh) consommé à 8,45 euros/MWh, soit une hausse de 43%.
C’est la conséquence de la hausse au 1er janvier de la contribution climat énergie destinée à punir ceux qui utilisent l’énergie fossile, hausse votée dans la loi de Finances 2018 par les députés-godillots.
Pas de doute Hulot nous prend pour des sots, Macron nous prend pour des …ons.
Les baisses d’impôts annoncées seront compensées plus que largement par les taxes, prélèvements, cotisations, péages… qui ont le mérite de ne pas rentrer dans le calcul de la fiscalité obligatoire, mais qui sont payés par le plus grand nombre.
Pour rendre à César ce qui appartient à César, rappelons que cette taxe remonte à la loi de Finances 1986, le Premier ministre était alors Laurent Fabius, et le ministre des Finances Henri Emmanuelli.
Mais on peut compter sur le tandem Hulot-Macron pour la faire prospérer.
Passoires thermiques : le culot de Hulot après le mépris de Macron.
La logique du gouvernement : pénaliser ceux qui n’ont pas les moyens de faire les travaux… tout en supprimant les aides.
Le ministre de la « Transition écologique et solidaire » étudie un système de bonus-malus pour accélérer l’éradication des « passoires thermiques », traduisez les logements mal isolés.
Encore une fois on prend le problème à l’envers !
Dans le cadre de la loi de finances 2018, le gouvernement supprime le crédit d’impôt sur l’isolation des portes et fenêtre et promet, peut-être en 2019 de le reporter sur les chaudières. Pour chauffer des logements isolés ?
En même temps le zonage des prêts à taux zéro (PTZ) va exclure de facto les zones rurales et les villes moyennes, ce qui se signifie la totalité d’un département pour le Loir et Cher.
Les organismes HLM voient également leur budget réduit, ce qui aura un impact évident sur les travaux d’isolation qu’ils mènent régulièrement.
Enfin les collectivités locales se voient privées d’une partie de leurs ressources, ce qui va se traduite par une baisse des investissement, y compris dans la rénovation thermique.
On voit mal dès lors comment améliorer l’habitat.
Devant un tel constat, la proposition de M. Hulot est tout simplement scandaleuse.
Cela prouve qu’il ne suffit d’être un animateur de télévision pour devenir ministre. La communication ne suffit pas, il y a toujours un moment où quelqu’un va se rendre compte que le roi est nu.
Les professionnels du bâtiment considèrent d’ailleurs que cette proposition semble « difficilement applicable« . Et c’est un euphémisme.
En attendant nos élus vont tout faire pour qu’elle soit abandonnée, car ce sont d’abord les petits propriétaires, souvent âgés et qui voient leurs revenus amputés, qui vont une fois de plus être pénalisés.
Mais cela ne gène pas M. Hulot, dont tout le monde connaît la devise : « tous à vélo et moi en hélico !«
La hausse du chômage contredit les annonces de Macron.
La croissance revient ! L’économie recommence à créer des emplois. C’est ce que l’on entend depuis quelques mois dans les commentaires des économistes autorisés à s’exprimer dans les médias.
Pourtant le chômage augmente encore en août : +0,6% après les + 0,8% de juillet.
En région Centre Val de Loire, c’est + 0,8% en août pour la catégorie A, + 1% toutes catégories confondues, soit 249 260 demandeurs inscrits à Pôle emploi, le chiffre le plus élevé depuis un an.
L’Express parle d’une hausse à contre-courant des autres indicateurs.
Mais il faut comprendre que les indicateurs de croissance demeurent fragiles, avec 1,7% annoncés en 2017 pour le PIB, chacun sait que cela ne suffit pas à résorber le chômage, encore moins à compenser l’arrivées sur le marché du travail de jeunes dont de surcroît les formations ne correspondent pas forcément aux demandes.
Cela démontre aussi que la loi Macron-El Khomri n’a rien changé, et il ne faut pas s’attendre à ce que les ordonnances Macron II fassent diminuer le chômage. Elles ne feront par contre qu’augmenter la précarité et diminuer les salaires réels.
C’est pourquoi le Front National s’y oppose, malheureusement les syndicats sont plus divisés que jamais et surtout ils ne parviennent pas à convaincre les salariés de se mobiliser contre les projets de Macron, alors qu’en mai dernier, ces mêmes syndicats ont appelé à faire barrage à Marine Le Pen.
On notera qu’en août le chômage augmente encore en Région Centre Val de Loire en dépit d’un nombre d’entrées en stage qui progresse encore. Nous avons déjà dit ce qu’il fallait en penser. Et cela risque de ne pas durer éternellement avec la baisse des financements publics.
Désormais le gouvernement refuse de commenter chaque mois les chiffres du chômage. On comprend pourquoi.
Lire le communiqué de presse de Marine Le Pen.
Taxes sur les carburants : Macron va frapper fort.
Avant même l’examen de la loi de finances pour 2018, le porte-parole du gouvernement annonce la couleur : dès le 1er janvier 2018 les taxes sur le gazole devraient augmenter de 10 % (7,6 centimes par litre), celle sur l’essence de 3,9 centimes.
Il faut rappeler que les taxes représentent déjà 70% du prix des carburants.
Cette hausse va toucher en particulier les budgets modestes, notamment en milieu rural ou péri-urbain où la voiture reste indispensable pour les déplacements quotidiens.
Cette taxe va également pénaliser les professionnels du transport, mais aussi les artisans et les petites entreprises. Au final, c’est le consommateur qui devra payer la note.
Alors que le gouvernement annonce une baisse de la fiscalité sur le quinquennat, il augmente les taxes sur les carburants, le tabac, il augmente la CSG, la taxe carbone etc…
Nous n’en sommes donc que le début, il est prévu d’ici 2022 une hausse de 31 centimes par litre sur gazole et de 15 centimes sur l’essence.
Et comme d’habitude l’écologie n’est qu’un prétexte : il s’agit d’abord de renflouer le budget de l’Etat.
Une partie de ces taxes est reversées aux Régions pour atténuer la baisse des dotations : pour la Région Centre-Val de Loire, cela représente près de 300 millions d’euros en 2016, alors que la Région refuse d’investir dans le réseau routier…
Seuls les élus du Front National ont dénoncé ce véritable détournement de fonds.
Plan logement : les zones rurales pénalisées.
Le zonage PTZ et Pinel en France : seules quelques communes d’Agglopolys sont classées en B2.
Le plan logement annoncé par le gouvernement risque bien de freiner la construction, surtout en zone rurale.
Au niveau des mesures générales on retiendra surtout la baisse globale des aides au logement, notamment aux organismes HLM alors que l’on exige qu’ils rénovent leur parc immobilier pour respecter les objectifs en matière d’économie d’énergie…
Plutôt contradictoire.
Pour le prêt à taux zéro (PTZ), s’il est maintenu, il sera recentré essentiellement sur les métropoles, puisque le dispositif prévoit qu’il sera reconduit dans les zones A, Abis et B1 (où il existe un fort déséquilibre entre l’offre et la demande de logements) pour quatre ans, c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2021, et pour 1 an dans la zone B2, c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2018. Dans l’ancien, l’aide est maintenue jusqu’au 31 décembre 2021 mais dans les zones B2 et C uniquement.
En Loir et Cher, seule une partie de l’agglomération blésoise se trouve en zone B2, aucune ville en zones A, Abis et B1.
Cela veut dire plus de PTZ pour le neuf après 2018 en Loir et Cher.
Même chose ou presque pour le dispositif d’incitation fiscale à l’investissement locatif Pinel qui se voit prolongé de quatre ans, soit, là encore, jusqu’au 31 décembre 2021, mais dans les zones A, Abis et B1 uniquement, donc pas en Loir et Cher.
On le voit, dans ce domaine aussi M. Macron applique scrupuleusement les ordres de ses commanditaires.
Au fait, qu’en pensent les candidats aux sénatoriales grands défenseurs de la ruralité ?
Nos élus ne manqueront pas de soulever la question à la Région lors de la préparation du SRADDET.
Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical était l’invité de la matinale du 18-09-2017 sur Radio Liberté
Laurent Bras, Syndicaliste, Secrétaire Général du cercle Front syndical et Secrétaire Départemental Adjoint du FN41 s’exprimait sur la matinale du 18 Septembre de Radio Liberté .
Il revenait sur la participation du cercle Front syndical à la manifestation du 12 Septembre, son action contre la Loi Travail XXL et sur ce qui semble se recomposer au niveau syndical.
Loi Travail XXL – Le 12 Septembre : première étape. Le 21 : on amplifie, dans l’unité la plus large
Le 12 Septembre, un peu partout en France, les salariés, et avec eux les Français, étaient fortement mobilisés contre la Loi Travail XXL et ses ordonnances. Loi, pudiquement appelée « Renforcement du dialogue social », un comble pour un ensemble de textes qui remet en cause plusieurs décennies de conquêtes sociales et qui rappelons-le n’est qu’une directive de plus imposée par l’Union Européenne pour déréglementer le droit social, vider le Code du Travail de son caractère protecteur pour les salariés, et qui n’apportera rien en matière d’emploi.Le cercle Front syndical était tout naturellement présent dans ces actions, puisque ses militants étaient présents dans les cortèges et manifestations, au milieu de leurs syndicats respectifs : son Secrétaire Général, Laurent Bras était présent dans le cortège de Blois. Et le vice-président du Front National, Florian Philippot était présent dans la manifestation parisienne, au côté des forains.
Notons que outre la CGT, SUD et la FSU qui ont appelé aux rassemblements, la majorité des Unions Départementales ainsi que de nombreuses fédérations professionnelles de FO ont clairement appelé à participer aux manifestions et étaient présentes. De même, certaines fédérations de la CFDT ont participé à l’action contre la Loi Travail XXL le 12 Septembre, et des éléments de la CFE-CGC étaient présents dans les cortèges.
L’unité syndicale existe donc bien à la base : c’est la volonté des salariés et des syndicalistes de terrain ! C’est le moyen le plus efficace de faire reculer le gouvernement Macron et d’empêcher la France de sombrer dans un recul social sans précédent !
C’est pourquoi le cercle Front syndical appelle les salariés de France, et tous les syndicalistes qui ont à cœur de défendre les intérêts des salariés avant tout, à amplifier l’action et à se mobiliser à nouveau le 21 Septembre.
Cette mobilisation doit se faire de façon la plus unitaire, rassembleuse, ouverte et sans arrière pensée partisane. Ainsi, le cercle Front syndical, parce que constitué de syndicalistes responsables appelle les directions confédérales de FO, de la CFDT, de la CFTC et de l’UNSA à réellement prendre en compte l’intérêt des salariés et à mettre toutes leurs forces au côté de la CGT, de SUD et de la FSU dans un appel clair à l’action pour le 21 Septembre.
Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Conseiller régional Île-de-France
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41
Les « fainéants, cyniques et autres extrémistes » dans l’action pour défendre nos droits sociaux
Aujourd’hui 12 Septembre, les salariés à l’appel de plusieurs confédérations syndicales se sont fortement mobilisés, et avec eux les Français pour défendre le droit social. Dans ces cortèges, outre la CGT, SUD et FSU qui appelaient aux manifestations, il y avait aussi des militants de FO, de la CFDT et de la CFE-CGC. Ainsi, pour Force Ouvrière, 52 Union Départementales sur 95 et au moins 7 Fédérations ont appelés aux actions contre la Loi Travail XXL (dans la région Centre, seule 2 UD de FO n’ont pas appelé), désavouant ainsi la position de Jean-Claude Mailly. Coté CFDT pareil, plusieurs Fédérations ont appelé à participer aux manifestations. Et dans les manifestations, on a pu voir aussi des drapeaux de la CFE-CGC. Et dans tous ces cortèges, les militants du cercle Front syndical était présent, dans leur syndicat respectif : j’étais présent, au milieu de mon syndicat, dans le cortège de Blois qui a réuni un millier de personnes.
Du jamais vu côté syndical : des syndicalistes, UD et Fédérations entières bravant les consignes de leurs directions ! Salle temps pour les bureaucrates et les états-majors syndicaux ! Ceux qui hier ont fait élire Macron contre Marine, la seule qui aurait préservé le droit social, ceux-la même qui ont négocié sur le dos des salariés leur reddition au Système sont dépassés par les « fainéants, les cyniques et les extrémistes », comme Emmanuel Macron osent nous désigner.
C’est sûr, Macron et tous ses oligarques s’y connaissent en travail ! Avec des députés LREM incapables (les 3 « gourdasses » élues dont une a été promue), violents (une qui mords et l’autre qui tabasse à coup de casque), certains confondant l’Assemblée Nationale en vaste marché que l’on fait visiter, ils font montre de sérieux et de compétence ! Sans compter la Ministre du Travail qui a semble-t-il largement profité financièrement du plan social de Danone quand elle était DRH. Finalement tous profitent allégrement des largesses de la République et n’ont que mépris et arrogance à l’égard du peuple.
Par contre, le gouvernement Macron, dans cette logique ultra-libérale la plus folle ne sait qu’engendrer l’austérité et l’organisation méthodique de la destruction de tous nos droits, et en particulier nos droits sociaux acquis de longue date. Il leur faut se soumettre aux injonctions de l’Union Européenne, qui pour satisfaire les appétits de la finance mondiale, ordonne plus de déréglementation, en particulier du droit du travail pour en finir avec les principes de l’Etat-nation.
Mais les Français ne l’entendent pas ainsi. Les faits sont têtus, comme diraient certains, et les faits donneront peut-être raison au mouvement national. En tout cas nous somme sur le pont : les Français peuvent compter sur nous.
NOTA : Un millier de personnes mobilisées à Blois contre la Loi Travail : Nouvelle République du 12-09-2017 .
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41
Pourquoi le cercle Front syndical appelle à l’action le 12 Septembre mais pas le 23
Dans le dernier communiqué du cercle Front syndical, nous avons déjà expliqué en quoi la Loi Travail XXL était une régression sociale sans nom, néfaste pour les salariés et le monde du travail, ne réglant en rien le problème de l’emploi et de la relance de l’économie. Cette loi, que l’on pourrait appeler Loi Travail N°2, est dans le prolongement de la Loi El Khomri de 2016, combattu aussi par le Front National. Cependant, en 2016, le gouvernement Hollande-Valls-Macron-El Khomri n’a pas pu tout mettre en œuvre, et ce grâce aux mobilisations sociales auquel le cercle Front syndical a participé.
En bon apôtre du dogmatisme européiste en vigueur à Bruxelles, Macron, va achever ce que Hollande n’a pas pu faire : déréglementer et en finir avec le Code du Travail.
C’est l’application sans failles d’une politique néo-libérale, aux ordres de l’Union Européenne, du MEDEF et des puissances financières apatrides.
C’est pourquoi, en tant que syndicalistes responsables, nous serons et appelons à participer aux actions, mobilisations, manifestations qui auront lieu en France le 12 Septembre. Ces mouvements doivent être le plus large, le plus unitaire, le plus ouvert possible, sans sectarisme aucun et dans lesquels les syndicaliste patriotes doivent pouvoir prendre toute leur place, sans être discriminés.
Cependant, nous ne serons pas présents et n’appelons pas à participer au 23 Septembre, parce que nous sommes en désaccord avec La France Insoumise.
Premièrement, leurs cadres nationaux veulent accueillir d’avantage de migrants, régulariser les sans-papiers, pour la plus grande joie du MEDEF.
Se rendent-ils comptes que les Français, les salariés, le monde du travail se prennent tous les jours de plein fouet les affres de l’immigration qui pèse à la baisse sur leurs salaires et leurs conditions de travail ? Ont-ils consciences que ces mêmes salariés vivent tous les jours les ravages de la mondialisation : délocalisations, dumping social, absence de protection … Le tout orchestré à Bruxelles dans l’intérêt des multinationales qui n’ont qu’une idée en tête : en finir avec l’Etat-nation, fondement de notre droit social.
Deuxièmement, nous ne sommes pas non plus dupes des agissements de cette Gauche radicale qui a permis l’élection d’Emmanuel Macron, le candidat des banques et de la finance mondiale, ce même Macron qui n’a que mépris pour le peuple et ceux qui vivent de leur travail. Alors que la candidate opposée, Marine Le Pen, proposait l’abrogation de la Loi El Khomri, son programme électoral ne comportait aucune remise en cause d’acquis ou de droits sociaux, bien au contraire, puisque dans les 144 engagements de campagne figuraient des dispositions allant dans le sens des intérêts des salariés.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon et sa France Insoumise semblent plus enclin à tenter de se « compter » plutôt d’engager un vrai mouvement unitaire, large et puissant. Il préfère continuer ses diatribes méprisantes à l’égard du mouvement national et des patriotes (voir ses déclarations lors des Universités d’été de LFI à Marseille). Finalement il reste ce qu’il est vraiment : un sectaire.
Le Front National, les syndicalistes patriotes à travers le cercle Front syndical ont une analyse et des propositions cohérentes : nous défendons la souveraineté, qui constitue un ensemble qui ne se fragmente pas, dont la souveraineté sociale. La France est un pays avec une histoire sociale riche que nous devons préserver,
Cependant la France, les Français, les salariés, le monde du travail doivent se rassembler. Il nous faut construire un vaste mouvement social unitaire, patriote ouvert et tolérant qui transcende les vielles idéologies.
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41
NON à la Loi Travail XXL néo-libérale – OUI à la protection des salariés
Pour satisfaire les intérêts des multinationales et de l’Union européenne, le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé d’en finir avec le Code du Travail. En légiférant par ordonnance, c’est toute la protection et le droit social qui sont piétinés par cette Loi Travail Macron 2, largement rejetée par les Français.
Ainsi demain, sous prétexte de lutte contre le chômage, c’est encore moins de droit pour les salariés :
- les accords d’entreprises qui créeront une concurrence déloyale infernale au sein des branches professionnelles,
- la fin de la durée légale du travail et donc la fin des heures supplémentaires majorées,
- le « contrat de projet » qui va remplacer le CDI et qui est en fait un CDD sans les maigres avantages du CDD,
- la facilitation des licenciements sans justification,
- le plafonnement injuste des indemnités aux prud’hommes.
Le cercle Front syndical, avec le Front National, fidèles à leur engagement aux côtés des salariés, des classes populaires et moyennes, s’opposent avec la plus grande fermeté à cette loi écrite par l’Union européenne, tout comme nous nous sommes opposés en 2016 à la Loi Macron/El-Khomri.
C’est pourquoi nous appelons les salariés à participer aux manifestions et actions qui se dérouleront partout en France dès la rentrée de Septembre.
Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoire et de conquêtes sociales et ouvrières pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par un gouvernement aux ordres de Bruxelles et des puissances financières.
Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social et la protection des salariés.
NOTA: Article dans la Nouvelle République du 5-09-2017
Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Conseiller régional Île-de-France
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41
Nouvelle hausse du chômage en Région Centre Val de Loire.
Sur le chômage et l’euro, c’est Marine Le Pen qui avait raison face à Macron.
Après une hausse de 0,2% en mai, une baisse de 0,1% en juin, le nombre des demandeurs d’emploi inscrits en Région Centre-Val de Loire augmente de 1,1% pour l’ensemble des catégories suivant la tendance nationale (source DIRECCTE Centre).
Pourtant le nombre de sorties progresse légèrement (1,1%), avec un niveau d’entrées en stage qui se maintien malgré la période estivale, et un chiffre élevé de radiations pour défaut d’actualisation, le plus haut de l’année (42,3% des motifs de sorties) mais c’est le nombre d’entrées qui fait un bond de 8,3% à 21 240, le niveau le plus élevé depuis début 2016.
Il est clair que la bataille de l’emploi n’est pas gagnée.
Marine Le Pen a tenté d’expliquer au Français que l’on ne pouvait avoir en même temps l’euro et le plein emploi.
Elle n’est malheureusement pas parvenue à convaincre, face à des adversaires qui bénéficiaient du total soutien des médias.
Mais comme nous le savions, les faits vont rapidement lui donner raison.
Ce soir M. Macron refuse de commenter ces mauvais chiffres.
L’économiste Jacques Sapir le soulignait déjà en mai dernier, au lendemain du fameux débat : contrairement à ce qu’a affirmé M. Macron : la mise en place de l’Euro a bien accru le chômage.
La politique macro-économique mise en œuvre a bien contribué à une baisse du chômage, compensant les effets de l’Euro, en laissant filer la dette mais avec des coûts qui ne sont pas soutenables à long terme.
C’est cela qui a permis de construire dans l’opinion publique en France l’acceptabilité de l’Euro, avec aussi sa forte dépréciation face au Dollar de 1999 à 2002. Il eut été décent que M. Macron signale ces faits, dont il ne pouvait manquer d’avoir connaissance (sauf à supposer une parfaite incompétence de sa part). Qu’il ne l’ait pas fait donne la mesure des arrangements avec la vérité que le candidat du système a été capable de prendre, avec la complicité des médias.
Lire le communiqué du Front National.
Démantèlement du Code du Travail : il faut vite organiser la riposte la plus large possible
Les élections sont donc terminées, l’opposition patriote, derrière Marine Le Pen dispose maintenant de huit sièges au Palais Bourbon. Ces huit députés FN seront demain les porte-voix des aspirations populaires et sociales du peuple de France.
Et plus particulièrement, lorsque que le nouveau gouvernement présentera à l’Assemblée Nationale sa réforme de démantèlement du Code du Travail, il faudra qu’il rencontre l’opposition la plus déterminée de la part de tous nos députés patriotes.
A de nombreuses reprises (communiqués, articles), le cercle Front syndical a argumenté en quoi cette réforme, dans le prolongement de la Loi El-Khomri de 2016, était une régression sociale sans précédent et serait contre-productive économiquement. La lutte contre le chômage de masse n’est qu’un alibi pour nous imposer en France, une transposition de l’Union Européenne pour encore plus déréglementer le travail et en finir avec le droit social.
Maintenant il faut organiser la riposte la plus large et la plus unitaire possible pour contrer toute remise en cause de notre modèle social français.
C’est pourquoi le cercle Front syndical lance un appel aux Confédérations syndicales, CGT – FO – SUD – CFDT – CFTC – UNSA pour qu’elles prennent leurs responsabilités et organisent ce large rassemblement contre toute remise en cause des droits des salariés. Les syndicalistes patriotes agirons partout où ils sont présents pour aider à la construction de ce grand mouvement.
Cependant nous ne sommes pas dupes des agissements de certaines directions syndicales qui ont appelé à voter Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle, sachant pertinemment que celui-ci avait comme principal projet d’en finir avec le Code du Travail. Nous n’oublions pas non plus la schizophrénie politique de certains cadres de la France Insoumise et de Gérard Filoche qui disent « défendrent les intérêts des travailleurs » mais qui on voté pour celui qui supprimera leurs droits : Macron l’ami du MEDEF, du CAC40 et candidat des banques et de la finance mondialisée.
L’aveuglement idéologique de cette gauche élevée à la bien-pensance et au politiquement correct leur fait perdre tout repère sur la réalité du monde du travail.
Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoires et de conquêtes sociales et ouvrières, pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par les puissances financières.
Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social.
Ce mouvement devra être unitaire, large, soutenu par toutes les forces politiques, dont le Front National et tous ceux qui ont à cœur la défense de notre modèle social français, sans exclusive, sans sectarisme, dans le respect de chacun.
Il en va de notre avenir social et pour que nos enfants ne soient pas demain tous « ubérisés ».
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental du FN94
Code du Travail : liquidation totale
Avant les élections législatives, le gouvernement Macron a présenté la feuille de route de ce que sera la nouvelle loi sur le Code du Travail. Parmi ces dispositions, on retrouve celles qui étaient déjà contenues dans la Loi El Khomri, mais qui n’avaient pas pu être mise en œuvre compte tenu des mobilisations sociales et des manifestations qui avaient eu lieu dans tout le pays en 2016.
Parmi les points d’achoppement figure la volonté d’instaurer la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branches dans la plupart des domaines relevant du Code du Travail. Les salariés, déjà victimes des plans de restructurations et des délocalisations, à l’intérieur même de l’Union Européenne, se verront demain confrontés à une concurrence entre entreprises d’une même branche. Ainsi, dans les entreprises où le dialogue social est réduit à portion congrue, ou en l’absence de représentant syndicaux indépendants des pressions exercées par la direction, ce sera le moins disant-social qui prévaudra.
Et parmi les autres dispositions, il y a une sérieuse remise en cause des indemnités prud’homales, une remise en cause du modèle du CDI, avec une généralisation de la précarité salariale.
Cette Loi Travail N°2 n’est qu’en fait la face caché de l’iceberg euro-mondialiste. La lutte contre le chômage n’est qu’un prétexte. L’objectif de cette Loi Travail N°2 (Loi El Khomri à la puissance 1000) n’est que de répondre à la finance mondialisée : organiser l’austérité, briser les derniers acquis sociaux de notre pays, appliquer les recommandations de l’Union Européenne pour mettre en place la déréglementation du travail. Ceci étant la contrepartie pour le maintien de la France dans l’Euro. N’ayant pas la possibilité de dévaluer notre monnaie, puisque notre souveraineté dans ce domaine n’existe plus, le gouvernement français organisera la dévaluation salariale.
Cette Loi Travail N°2 n’est qu’une liquidation pure et simple des droits des salariés, la volonté de détruire plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France. Finalement les grandes conquêtes sociales du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance seront sacrifiées sur l’autel de l’ultra-libéralisme de l’Union Européenne par Macron et son gouvernement.
C’est pourquoi il faudra que demain nous élisions à l’Assemblée Nationale, le plus possible de véritables députés patriotes, véritablement défenseurs sociaux, et qui s’opposent de façon ferme à toute tentative de réformer le Code du Travail qui va à l’encontre des droits des salariés. Ce sera bien évidement une des priorités des futurs députés Front National au Parlement Français.
Ensuite, il faudra que les organisations syndicales, dans l’unité la plus large, organise la riposte face au gouvernement Macron et sa politique anti-sociale.
Pour notre part, au cercle Front syndical, nous sommes prêts à prendre nos responsabilités : faire élire le maximum de députés Front National, défenseur des droits des salariés les 11 et 18 Juin. Et ensuite, respectivement dans nos syndicats, faire en sorte que la mobilisation contre cette loi d’un autre âge s’organise, en toute indépendance, sans sectarisme aucun.
Mathilde Paris, candidate FN sur la deuxième circonscription a distribué un tract pour dénoncer cette loi dangereuse pour les salariés:
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
Vous avez aimé la Loi El Khomri, vous adorerez la liquidation du Code du Travail
Après avoir été l’instigateur de l’infâme Loi El-Khomri, Emmanuel Macron (vous savez cet ancien banquier d’affaire), en bon petit soldat de l’Union Européenne, élevé à l’ultra-libéralisme le plus brutal, veut aller encore plus loin dans la déréglementation du travail pour en finir avec notre modèle social français.
Rappelons-nous, la Loi El-Khomri, ou Loi Travail c’est la suppression d’un certains nombres de droits sociaux comme :
- Une remise en cause du temps de travail, puisque la durée maximale de travail journalier passant de 10H à 12H, et la durée maximale de travail par semaine passant de 48H à 72H.
- Les heures supplémentaires déjà fortement fiscalisées, sont pour l’instant majorées de 25% pour les 8 premières heures et majorées à 50% pour les suivantes. Si un accord de branche est signé, la majoration descendrait à 10%.
- Pour les licenciements économiques, les règles seraient assouplies. Ainsi pour l’instant, une entreprise ne peut licencier que pour une cessation d’activité ou une mutation technologique. Demain d’autres critères seront pris en compte, comme le simple fait d’être en difficulté économique. Et pour une entreprise étrangère, elle pourra licencier si elle considère être en difficulté en France, même si elle se porte très bien à l’étranger.
- Des référendums d’entreprise pourraient être organisés, contournant ainsi la représentativité syndicale.
- La remise en cause de la médecine du travail, nécessaire système de prévention pour les salariés.
- La légitimisation du communautarisme dans l’entreprise en rompant avec la laïcité qui prévalait jusqu’alors (le fameux article 6).
- Et pour finir, l’inversion de la hiérarchie des normes, c’est-à-dire la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branche, créant ainsi un véritable dumping social entre les entreprises.
Cependant, avec les mobilisations et les manifestations qui ont eu lieu en France contre la loi El-Khomri en 2016, Hollande et toute sa clique (ou du moins ce que le MEDEF et l’Union Européenne ordonnaient), n’ont pu aller aussi loin qu’ils le voulaient dans la déréglementation du travail.
Maintenant qu’Emmanuel Macron est élu Président de la République, il va tenter de finir le sale boulot commencé précédemment en 2016. Ainsi, il compte aller plus loin en allégeant considérablement le contenu du Code du Travail et en le modifiant en profondeur. Le Code du Travail, qui est un véritable rempart pour les salariés pour la garantie de leurs droits, ne serait réduit qu’à sa plus simple expression : salaire minimum, durée légale de travail, lutte contre les discriminations. Pour le reste, on s’en remet aux accords d’entreprise pour réglementer les relations entre employeurs et employés, et notamment les conditions de travail. Emmanuel Macron veut également privilégier les accords d’entreprises (généralement moins-disant socialement) sur les accords de branches, et aussi considérablement diminuer les indemnités prud’hommales.
Et l’alibi est toujours le même : la lutte contre le chômage. Alors que cela fait plus de 30 ans que les mêmes politiques inefficaces économiquement on produit les mêmes effets : un chômage de masse endémique.
Ce n’est pas en retirant des droits aux salariés que l’on réduira le nombre de chômeurs.
La seule vraie réponse au défi du chômage de masse, c’est de relancer notre économie, de développer la croissance par la relance, c’est de défendre notre industrie, notre artisanat, nos savoir-faire, nos services publics qui participent à l’aménagement du territoire. Il faut mettre en place une véritable politique économique patriote (privilégier les produits français et issus de nos terroirs dans les secteurs de l’administration et des entreprises publiques).
Et pour cela, il nous faut rétablir nos frontières et leur contrôle, privilégier les circuits de distributions courts, pouvoir vivre et travailler au pays, favoriser la production en France et consommer français. Il faut que la France retrouve toute sa souveraineté, que l’Etat assure le contrôle de son énergie, de ses transports, de ses communications. Cela passe par la construction d’un Etat fort et stratège qui garantisse la prospérité économique de notre pays.
Et c’est bien tout le contraire de ce que fait ce nouveau gouvernement, ouvert au chantre de la mondialisation « heureuse », dont les Français n’ont pas fini de payer l’addition. C’est la volonté d’ubériser l’économie, de précariser les salariés, de liquider le CDI. C’est pourquoi Emmanuel Macron, qui compte légiférer par ordonnances, pour aller vite, juste après les élections législatives et avant les grandes vacances, a la bienveillance de Pierre Gattaz et du MEDEF.
La guerre sociale est donc déclarée contre le monde du travail, contre les salariés.
Dans un premier temps, il est donc nécessaire qu’une véritable opposition forte, patriote, sociale, populaire, souverainiste se créer à l’Assemblée Nationale, autour des députés Front National pour s’opposer à ce funeste dessein : aucune remise en cause de nos acquis sociaux, pas de déréglementation du travail.
Parallèlement, le cercle Front syndical, avec ses militants présents dans les grandes confédérations syndicales, agira pour que celles-ci prennent toutes leurs responsabilités, sans sectarisme, dans la défense du droit social en France, pour s’opposer à toute remise en cause du Code du Travail.
Le Code du Travail, c’est notre bien commun à tous, c’est notre assurance-vie sociale. Nous ne devons pas laisser les mondialistes et les libéraux-libertaires réunis autour d’Emmanuel Macron détruirent plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France.
Laurent Bras, syndicaliste, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
L’article est publié également sur le site de Riposte Laïque
#Marine2017 : pour sauver le modèle social fançais, il faut battre Macron en votant Marine le 7 mai.
Ce 4 Mai, le cercle Front syndical, avec des militants du Front National s’est rendu à la sortie des usines pour lancer un appel aux salariés de France. Avec Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical, nous étions présents à Blois, devant l’entreprise DELPHI et avec Mathilde Paris, Conseillère Régionale Centre Val-de-Loire, à Theillay, devant l’entreprise FAURECIA (voir la NR du 05/04/2017).
Ces deux entreprises, équipementiers de l’automobile, sont emblématiques des ravages causés par la mondialisation et la politique menée par la Gauche et la Droite au pouvoir depuis plus de 30 ans, puisque DELPHI est victime d’une délocalisation à l’intérieur même de l’Union Européenne, sa production étant partie en Roumanie, pays moins-disant socialement, ce qui a provoqué plusieurs plans sociaux destructeurs d’emplois. Quant à FAURECIA, c’est 92 emplois qui sont supprimés, en raison d’une délocalisation vers d’autres sites européens, notamment au Portugal.
La mondialisation « heureuse » prônée par Emmanuel Macron c’est la brutalité d’un Système qui s’abat sur les plus faibles, c’est la loi du plus fort sur le plus faible, c’est l’organisation d’encore plus de chômage de masse et in-fine c’est la misère sociale comme seule espérance pour des millions de salariés.
En effet, Mr Macron, le candidat mis en place par le Système, ce banquier d’affaire au service des puissances d’argent n’a que faire de notre modèle social français. L’instigateur de l’infâme Loi El Khomri, injuste socialement, inefficace économiquement, veut s’il parvient au pouvoir l’amplifier et la porter à la puissance 1000. Avec Emmanuel Macron à la tête du pays, c’est la fin du Code du Travail, qui reste un rempart de protection pour les salariés, c’est la déréglementation à outrance du travail et des services publics, c’est la fin de la médecine du travail, outil de prévention pour les salariés. Enfin pour finir, c’est la fin de la primauté des accords de branche sur les accords d’entreprise, permettant ainsi une concurrence acharnée entre entreprises, sur le dos des salariés. En clair, M Macron Président de la République c’est la ruine de nos acquis sociaux, c’est la guerre sociale déclarée au monde du travail.
Cela les salariés ne le veulent pas, pas plus pour eux, que pour leurs collègues, leurs enfants. Et avec eux les syndicalistes, qui se battent pied-à-pied tous les jours contre les ravages de la mondialisation, avec son cortège de délocalisation, restructuration, plan sociaux et à la clef licenciements, n’accepteront pas que demain un banquier d’affaires balaye plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France.
A l’apposé des 144 engagements de Marine Le Pen, dont pas un seul ne restreint notre modèle social français auquel nous sommes fortement attaché ; 144 engagement qui au contraire visent à protéger les Français. C’est d’ailleurs ce qu’un syndicaliste CGT de DELPHI, venu discuter avec nous devant l’entrée à parfaitement compris, puisqu’il nous a dit « J’ai voté Marine le Pen au 1er tour », prenant des tracts pour les diffuser à l’intérieur.
C’est pourquoi de plus en plus de salariés, et avec eux des syndicalistes, comprennent bien que la préservation du modèle social français, bien mis à mal par l’Union Européenne et ses partisans comme M Macron, ne peut être défendu que dans le cadre de l’Etat-nation.
C’est ce que le cercle Front syndical, parce que constitué de syndicaliste honnête, responsable et lucide a voulu montrer en diffusant un tract d’appel aux salariés de France :
Pour la survie de notre modèle social français, il faut battre Emmanuel Macron, donc voter Marine Le Pen.
L’album-photos Facebook de l’action devant DELPHI à Blois et devant FAURECIA à Theillay
Article sur la Nouvelle République du 5-05-2017
Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical
#Marine2017 : Michel Chassier présente le programme économique devant la CCI de Loir-et-Cher.
La Chambre de Commerce et d’Industrie avait invité hier soir les 5 principaux candidats à venir présenter, devant les chefs d’entreprises, leur programme économique.
Pour chacun un exposé de 20 minutes, suivi de 20 minutes de questions-réponses.
C’est la première que le président Yvan Saumet organisait une telle rencontre, illustrant la perplexité des chefs d’entreprises face aux programmes des candidats dans un contexte politique inédit avec beaucoup d’incertitudes et d’interrogations.
On a bien senti que les auditeurs n’étaient guère séduits par les propositions des candidats les plus à gauche qui annoncent une hausse impressionnante de la dépense publique dont personne ne sait comment elle sera financée.
Le programme d’Emmanuel Macron paraît pour sa part bien flou et variable dans le temps, avec de surcroît un écueil supplémentaire : si jamais il était élu, de quelle majorité pourrait-il disposer ? Chacun voit revenir à grand pas le spectre de la IVème République.
Le programme de François Fillon séduit certes davantage, essentiellement sur le volet de la réforme du Code du travail, mais nous verrons que les mesures d’austérité proposées risquent au contraire de ralentir encore la croissance.
Il était difficile en 20 minutes de résumer l’ensemble des propositions de Marine Le Pen, il y en 31 sur les 144 engagements qui concernent directement le sujet, mais Michel Chassier a résumé les grandes lignes avec les mesures stratégiques au niveau de l’Etat, les mesures directes en faveur des entreprises, le volet fiscal et bien sûr la question de l’euro.
C’est évidemment ce dernier point qui a suscité le plus de questions, car chacun s’interroge sur les conséquences.
En réponse, Michel Chassier a présenté, chiffres à l’appui, les inconvénients de l’euro et invité à comparer les risques d’une sortie de l’euro aux risques du maintien de la monnaie unique.
Il a rappelé la situation de la Grèce et la quasi-certitude d’une défaillance qui obligerait à la mise en oeuvre du mécanisme européen de stabilité (MES) dans lequel la France est engagée à hauteur de 142 milliards d’euros.
Pour rassurer l’auditoire, il a expliqué qu’une sortie de l’euro nous placerait tout simplement dans la position du Danemark, ce qui ne devrait pas être de nature à effrayer les chefs d’entreprises ni les Français.
Le problème est que la crise de la dette grecque ne surviendra qu’après les élections allemandes d’octobre prochain.
D’ici là l’UE cherche à endormir les peuples avec le discours, repris par tous les médias, de l’euro protecteur, et à au contraire à faire peur en évoquant un scénario catastrophe si la France sortait de l’euro. Ils avaient annoncé la même chose pour le Brexit…
Blois : les occasions manquées.
La question du Centre-ville de Blois revient régulièrement à la « une » de l’actualité.
Hier c’était une réflexion sur le commerce de proximité (la Nouvelle République du 14/03/2017). Bien sûr ce n’est pas un problème spécifiquement blésois, mais la question est de savoir ce qui a été fait ces dernières années pour contrer cette évolution.
Aujourd’hui la Nouvelle République revient sur le projet Saint Vincent pour se faire l’écho des interrogations qu’il suscite.
Ce n’est pas la première fois. Déjà le président de la CCI avait émis des doutes en décembre dernier (voir notre article du 16/12/2016).
Lors du Conseil municipal du 21 novembre, les élus FN avaient rappelé leur position : le projet a été lancé sous la précédente mandature et malgré de sérieux doutes sur l’intérêt et la faisabilité de l’opération, le groupe FN n’a pas souhaité s’y opposer, préférant attendre le résultat des consultations en cours à cette époque (voir notre article du 23/11/2016).
Mais les arguments repris aujourd’hui par plusieurs commerçants du centre-ville nous semblent cohérents et rejoignent les nôtres.
Réhabiliter la Halle Louis XII : une occasion manquée.
Cela fait des années en effet que nous réclamons la réouverture d’un marché couvert place Louis XII, une halle dédiée aux produits alimentaires et à la gastronomie qui serait ouverte tous les jours.
La possibilité s’est à nouveau présentée lors du déplacement du restaurant universitaire. La Ville a préféré y installer une Maison de la BD. C’est sans doute intéressant, mais un autre emplacement était possible.
Et il y a un risque évident avec la création d’un nouveau centre derrière Saint Vincent de voir des commerçants de l’hyper-centre s’y déplacer, ce qui augmentera encore le nombre de magasins fermés.
Ce projet est d’ailleurs en totale contradiction avec les observations de l’urbaniste Gilles-Henri Bailly, qui avait travaillé pour une municipalité précédente, concluant que « Blois tournait le dos à sa Loire ». D’ailleurs le projet « Coeur de Ville – Loire » était censé aller dans ce sens, en s’intéressant aux deux rives.
TGV, Université, Région : Blois n’a pas été au rendez-vous.
Ce n’est malheureusement pas la seule occasion manquée pour la Ville de Blois.
Lors de la création des Régions, le maire de Blois était Pierre Sudreau, qui a présidé la Région de 1976 à 1979. Pourquoi ne pas avoir choisi Blois comme siège de la Région, dont notre ville est le centre géographique ?
Même chose avec l’Université. Nous avons eu au départ une Université bicéphale, Orléans-Tours, avec une répartition des enseignements. Là encore, s’il était logique de maintenir Médecine à Tours, Sciences et Droit à Orléans, pourquoi pas innover et installer la fac de Lettres à Blois ?
Après tout Blois n’est qu’à 1/2 heure de Tours ou d’Orléans par le train, alors qu’il faut le même temps pour se rendre d’Orléans à la Source ! Cette position centrale pouvait avoir un intérêt.
On se souvient que Pierre Sudreau avait été ministre de l’Education nationale, il aurait pu soutenir un tel projet.
Autre exemple, la ligne TGV, dont le tracé passe au nord de Vendôme. Une gare TGV au Breuil, entre Blois et Vendôme, aurait complètement changé la donne, et permis à l’aérodrome du Breuil de se développer dans le domaine de l’aviation d’affaire, voire de vols low-coast pour des touristes se rendant à Paris… et dans le Val de Loire !
Le paradoxe c’est que notre ville a été gérée pendant 40 ans par des maires parisiens : Pierre Sudreau puis Jack Lang, pour qui Blois était avant tout un fief électoral, mais qui s’intéressaient d’abord à leur propre carrière. Pour le second surtout, il s’est attaché à laisser son empreinte dans le domaine de la Culture, sans aucune vision stratégique de l’avenir.
Les Blésois en paient aujourd’hui le prix fort !
Marine : la voix des femmes tout naturellement …
Le 8 Mars, journée mondiale de la femme, ce sera l’occasion pour Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle, de leur parler de leurs droits et de s’adresser aussi à toutes les femmes françaises qui travaillent.
Défendre les droits des femmes : lutter contre l’islamisme qui fait reculer leurs libertés fondamentales ; mettre en place un plan national pour l’égalité salariale femme/homme et lutter contre la précarité professionnelle et sociale, c’est l’engagement N°9 de la candidate Marine Le Pen.
Le cercle Front syndical, dans une action nationale concertée sur plusieurs départements, avec des élus et des cadres et militants du Front National sera à la sortie des entreprises, sur les marchés, à la rencontre des femmes françaises, avec un tract spécifique et en offrant une rose bleue, symbole de l’espoir et de l’espérance.
Le cercle front Syndical s’associe à toutes les actions syndicales dans les entreprises qui visent à remettre en cause cette réalité sociale injuste faite aux femmes.
Le cercle Front Syndical met en garde toutes les femmes attachées à l’extension de leurs droits professionnels des dangers de la loi Macron-El Khomri que Marine supprimera (engagement 53), comme de la politique d’austérité de Fillon. Dans les deux cas ces deux candidats du Système à la présidence de la France poursuivront les politiques désastreuses qu’ils ont déjà menées longtemps.
Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical
Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical
Le 7 Mars, le cercle Front syndical aux côtés des fonctionnaires
Le cercle Front syndical, les syndicalistes patriotes, soutient pleinement la mobilisation du 7 Mars 2017 pour la défense du service public. Il appelle donc l’ensemble des fonctionnaires à participer aux mouvements lancés par les organisations syndicales.
Le cercle Front syndical ainsi que Marine Le Pen se situent résolument du côté des défenseurs du service public et de ses agents. Policiers, pompiers, personnels de santé et de l’administration pénitentiaire, enseignants, postiers… l’ensemble des fonctionnaires d’état, de la territoriale et hospitalières : tous ont un rôle important à jouer dans le redressement de l’autorité et de la puissance de l’Etat, donc de la Nation, bien mis à mal par les politiques européistes de la Gauche et de la Droite.
Cependant nous ne sommes pas dupes des agissements de certaines directions syndicales, qui font de la lutte contre le Front National l’alpha et l’oméga de leurs actions, au lieu d’agir concrètement pour la défense des intérêts matériels et moraux des salariés, en toute indépendance.
Les fonctionnaires ne veulent plus être la variable d’ajustement des politiques d’austérité et ultra-libérales imposées par l’Union Européenne. Seule Marine Le Pen, en rendant sa souveraineté à notre pays, mettra un terme aux logiques de déréglementation venant de Bruxelles et des puissances financières, que les candidats du Système Macron et Fillon en tête veulent imposer à notre pays.
Ainsi le statut particulier de la fonction publique sera préservé dans sa forme actuelle et afin de garantir le pouvoir d’achat des fonctionnaires, Marine Le Pen s’engage à dégeler et revaloriser le point d’indice pour les fonctionnaires (Engagement 86).
Pour que l’Etat puisse assurer l’intérêt général et être au service des Français, Marine Le Pen est aux côtés de ceux qui le servent : les fonctionnaires. C’est aussi le sens de sa candidature.
Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical
Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical
Etre infirmier en 2017
Etre infirmier en 2017, ce n’est pas faire partie de la classe moyenne. C’est être un ouvrier du soin. Il y a eu les manifestations, les coups de gueule sur Facebook, les reportages sur la situation des hôpitaux en France, sur les urgences, rien n’y fait. Tout le monde s’en moque, aux premiers rangs desquels l’actuelle Ministre de la Santé, Marisol Touraine. Enfin, heureusement, plus pour très longtemps.
Je suis infirmier dans un petit hôpital de province. Un hôpital qui a fermé des lits de chirurgie, qui a réduit le nombre de places disponibles en cardiologie. Je travaille ce matin et me lève donc à 5h15. Le service commence à 6h45. J’ai travaillé la veille jusqu’à 21h15 dans un service que je ne connaissais pas, avec des patients que je ne connaissais pas, afin de remplacer un arrêt maladie. Débutant, je gagne 1450 euros nets mensuels après trois années d’études post bac. Mais de cela aussi, tout le monde s’en moque.
Ces 10 dernières années ont vu la destruction de la médecine libérale. Dans ma région, rurale, les médecins libéraux ne sont pas remplacés. Il y a de moins en moins de cardiologues, de dentistes, d’ORL, d’ophtalmologistes, de dermatologues, de neurologues. Si bien que les patients, âgés pour la plupart mais pas que, s’adressent aux urgences pour un scanner, une prise de sang, un placement de personne âgée en maison de retraite, de la fièvre, des maux de tête, un mal de gorge, tout et n’importe en quoi en fait. Dans le service, notre matériel est souvent défectueux, les pannes informatiques fréquentes. Les soignants remontent régulièrement ce type de difficultés… mais tout le monde s’en moque.
Les médecins sont épuisés et enchainent des gardes de 48h00. Ils sont d’origine immigrée et moins payés que les Français. La raison est simple : le numerus clausus a bloqué les évolutions ; la médecine libérale de centre-ville permet à ceux qui s’installent d’éviter les contraintes des horaires de nuit, les gardes. Les médecins des urgences peuvent « tourner » sur plusieurs hôpitaux, notamment par interim, ce qui grève les budgets et engendre de la fatigue. C’est un cercle vicieux : moins il y a de médecins, plus il y a d’interim et donc moins il y a de budgets. Et moins il y a de budget, moins il y a de médecins. Mais tout le monde s’en moque.
Sauf peut-être celui ou celle qui attend cinq heures sur un brancard aux urgences….
Une alerte dans un quotidien régional d’un chef de pôle urgences du plus gros hôpital du département n’y a rien fait. Tout le monde s’en moque.
Les soignants sont souvent des soignantes. Des femmes, des mères qui élèvent parfois seules leurs enfants, qui ont des vies à gérer, qui se lèvent, confient leurs enfants à des nourrices qu’elles rémunèrent. L’année dernière, la perspective d’un nouvel impôt sur le foncier a soulevé une bronca. Il parait que le projet reste sur la table : ce seront des sorties en moins avec les enfants. Encore. Le matraquage fiscal du quinquennat Hollande a fait beaucoup de mal. Mais tout le monde s’en moque.
Puis elles commencent leur journée qui ressemble à un abattage de taches : soigner, rassurer, perfuser, panser, laver, redresser, aider à marcher, à nourrir, écouter, noter, retranscrire, organiser les sorties, les entrées, la paperasse, contacter les autres professionnels, les transferts vers les examens, organiser, transmettre aux élèves, gérer son stress. Parfois dans le calme, parfois les cris, les récriminations, parfois la violence et les insultes de patients ou de leur famille qui ne comprennent pas qu’on ne les soigne pas alors qu’une personne est en réanimation dans le box d’à côté. Mais tout le monde s’en moque.
Le 12 mai est la journée mondiale des infirmiers/infirmières. Je me souviens que Marine Le Pen fut la seule personnalité politique à nous souhaiter bonne fête en 2016.
La seule qui ne s’en moquait pas.
Nous sommes 1,5 millions de salariés du secteur de la santé, et je ne compte pas les médecins ni les infirmiers libéraux…
Aux présidentielles prochaines, nous glisserons un bulletin de vote dans l’urne. Et ce ne sera pas pour ceux qui ont détruit notre système de santé libéral et public, écrasé les classes moyennes d’impôts et de taxes, dégradé les conditions de travail ou fermé des hôpitaux.
Et là, du coup, ceux qui nous ont fait cela, ne s’en moqueront plus.
Le 23 avril et 7 mai prochain je voterai Marine Le Pen.
G., infirmier dans un hôpital public de la France des oubliés
Marine Le Pen et le FN en phase avec le monde du travail
Après avoir été il y a deux jours au-devant des salariés de l’équipementier automobile DELPHI à Blois, aujourd’hui 17 Février, nous sommes à la rencontre des agents EDF. Laurent BRAS, Secrétaire Général du cercle Front syndical, ainsi que Mathilde Paris, Conseillère Régionale, candidate pré-investie pour la deuxième circonscription et Martine Raimbault, Conseillère Régionale et ancienne salariée du site ont distribués des tracts à la sortie de la Centrale de Saint Laurent des Eaux (CNPE). Des militants du Front National et des syndicalistes patriotes les accompagnaient.
Toujours cet accueil chaleureux, preuve s’il en est que nous sommes pleinement en phase avec les aspirations du monde du travail, nous avons pu ainsi démontrer comment la campagne de Marine Le Pen s’inscrit aussi dans la défense des Service Publics :
Et plus particulièrement le service public de l’énergie, garant de notre indépendance énergétique et donc du développement de notre économie et de l’emploi :
Les salariés, du privé comme du public, syndiqués et non syndiqués, comprennent bien que la défense du modèle social français, la préservation des acquis sociaux passent par la défense absolue de l’Etat-nation. Et seule une candidate libre, Marine Le Pen peut porter ce projet d’espoir pour des millions de salariés, à l’opposé total de la politique mondialiste et européiste des Fillon-Macron-Hamon-Mélenchon qui in-fine défendent des intérêts qui ne sont pas les nôtres, mais ceux des banques et de la finance.
Merci à Mathilde, Martine, Jean-Yves, Alan, Lionel, Philippe et Laurent pour cette action et celle devant DELPHI il y a deux jours.
Des photos de notre action sur le Facebook du FN41
Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical
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