Billet du FNJ Loir-et-Cher.
Dans un article du 21 Juillet 2015, la Nouvelle République fait le point sur l’emploi des jeunes à travers un bilan du nombre d’emplois aidés en région Centre-Val de Loire.
Tout d’abord, force est de constater que LR (UMP) et PS ont bien la même vision commune de l’emploi des jeunes. Jean-Patrick GILLE (tête de liste PS aux régionales pour le département d’Indre-et-Loire, Député PS de Tours et Président de l’union nationale des missions locales) et Jacques MARTINET (LR, Président de la mission locale de l’Orléanais), unanimes sur le rôle des emplois d’avenir, se réjouissent des 6800 jeunes qui bénéficient de ce dispositif.
Mais au delà des chiffres, il est nécessaire de rappeler quelques spécificités des EA :
- sont réservés aux seuls 16-25 ans, qu’il faut être en recherche d’emploi depuis 6 mois sur l’année en cours et être doté tout au plus d’un niveau IV (Bac). Si vous êtes titulaire d’un niveau III, il vous faudra résider en ZUS (Zone Urbaine Sensible) pour faire partie des jeunes prioritaires. Un dispositif discriminant puisque lorsque l’on est jeune, on dépend souvent du domicile parental surtout lorsque l’on recherche un emploi. Cercle vicieux.
- devraient être réorientées vers un public jeune tout aussi exclu de l’emploi (26-35 ans au RSA par exemple) mais ne rentrant pas (ou plus !) dans les statistiques du Pôle Emploi. Car vous l’aurez compris, l’UMP et le PS ne s’en préoccupent pas et privilégient l’électoralisme au bon sens.
- sont donc en concurrence directe avec les dispositifs d’apprentissage et de professionnalisation puisque répondant à bon nombre de critères similaires…! Jacques MARTINET ne semble pas de cet avis, puisque pour lui l’apprentissage est uniquement dû « à la politique du gouvernement ! » Triste réponse pour quelqu’un qui prétendait dernièrement à une place de choix au sein de l’équipe LR de Guillaume PELTIER, qui avait mis lui-même le curseur sur l’apprentissage, lors d’un discours de préparation aux prochaines régionales. En lire plus …