Pour les lycéens et les collégiens, Hulot va-t-il remplacer Mao ?
La « grève pour le climat » sera-t-elle suivie dans les lycées de Loir et Cher ?
Difficile à prévoir. Jusqu’ici, malgré un déluge de propagande relayée par des médias complaisants, et quasi unanimes à s’émerveiller devant la conscience et la « maturité » des jeunes, censés bousculer les adultes, le mouvement reste bien timide en France.
Mais aujourd’hui encore, toute la journée, les médias ont relancé les appels pour redonner souffle à cette contestation soigneusement orchestrée.
En effet, il semble que les jeunes ne soient pas très nombreux à se laisser manipuler, car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Les phrases, les slogans qui sortent de la bouche de ces adolescents ne sont en réalité que ceux qui leur ont été rabâchés depuis des années par les adultes, des «punchlines» d’importation, banals copiés-collés d’éléments de langages élaborés bien loin des manifestants par les officines et les lobbies qui jouent sur les peurs pour faire accepter aux peuples, surtout occidentaux, les restrictions et les contraintes.
Cette utilisation de la jeunesse n’est pas sans rappeler l’époque des « chemises noires », ou celle des « gardes rouges » en Chine. Souvenons nous qu’à l’époque les enfants étaient invités à dénoncer leur parents si ces derniers manquaient de zèle révolutionnaire, quitte à les faire condamner à la déportation quand ce n’était pas la peine de de mort.
C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre cette manipulation à laquelle nous assistons, qui consiste à faire dénoncer par des adolescents mal informés les comportements des adultes.
Nous appelons les jeunes à ne pas se laisser faire, même si c’est parfois difficile, face à la pression totalitaire de l’idéologie dominante, relayée par les médias et par un grand nombre d’enseignants.
Mise à jour du 15/03 à 13 heures : la Nouvelle République consacre à nouveau un article ce matin pour soutenir le mouvement. Pas vraiment un succès : une seule manifestante ce matin devant la Préfecture de Blois ! Mais toujours une couverture médiatique.