Communiqué de Cédric PELÉ, Secrétaire Départemental du FNJ Loir-et-Cher.
Le verdict a été rendu dimanche soir : les Grecs ont décidé de dire « NON/OXI » à l’austérité mise en place par les institutions de l’Union Européenne. Ce résultat révèle un véritable rejet par le peuple des mesures austéritaires (hausse des impôts, gel puis baisse des pensions de retraites, augmentation de la durée de cotisation et des taxes…) imposées depuis plus de cinq ans. Ce non, fait écho au « NON » français à 55% lors du référendum de 2005 sur la Constitution européenne : un « NON » balayé de la main de Nicolas Sarkozy avec l’appui des parlementaires socialistes quelques années plus tard, par la ratification du Traité de Lisbonne.
La Grèce est donc en position favorable pour renégocier sa dette, et éviter de nouvelles coupes budgétaires d’autant que certaines générations pâtissent fortement de cette austérité : 60% des jeunes grecs sont au chômage et la plupart doivent retourner vivre chez leurs parents, à défaut de ne pouvoir subvenir à leurs besoins.
Une sortie de la Grèce de la zone Euro serait même l’espérance pour les contribuables Français de ne plus avoir à assumer le renflouement sans fin des finances grecques et de l’euro, jusque là assuré par des pays tout aussi fragilisés par la crise comme l’Irlande, le Portugal et Chypre.
Tâche à l’RPS et à leurs politiques de propagande euro-mondialiste de reconnaître leur échec même s’il est à craindre que la Troïka (Commission Européenne, Banque Centrale Européenne, Fond Monétaire International) ne veuille sauver l’euro à tout prix en acceptant toutes conditions non pas pour “aider” les Grecs mais plutôt pour sauver une monnaie unique vouée à disparaître tôt ou tard. Enfin, cet élan de patriotisme, manifesté par ce vote, inscrit une volonté politique de coopération de nations libres, tel que l’entend le Front National, seul remède pour la France et les jeunes de renouer avec la croissance et le plein emploi.