Photo d’illustration : les suppressions des écoles en milieu rural contribuent également à l’augmentation des difficultés scolaires.
Nous apprenons par une enquête réalisée par l’Education nationale que les difficultés scolaires apparaissent autant dans les cantons ruraux d’Ouzouer-le-Marché ou de Selles-sur-Cher, pour ne citer que ces derniers, que dans les « quartiers très urbains » de Blois et de Romorantin (traduction, la ZUP).
Alors qu’on nous répète à l’envi que les quartiers des ZUP sont délaissés, défavorisés -ce qui est totalement faux- cette enquête de l’Education nationale vient montrer « la fragilité culturelle des petites communes ». C’est ce que le FN redit sans qu’il soit entendu. Le département de la Corrèze recèle plus de pauvreté que la Seine Saint Denis, de même que Saint Aignan ou Neung sur Beuvron sont des cantons dans lesquels le revenu moyen annuel est seulement de 14 000 euros. Inférieur peut-être à celui des cantons de la ZUP de Blois. Mais là, le chiffre n’est pas donné. On se demande pourquoi.
De quelle façon cette enquête a-t-elle été menée ? Elle a été réalisée à partir de 7 critères, à savoir le niveau de revenus, le taux de chômage et de précarité, le niveau de diplôme des parents, la part des familles nombreuses et monoparentales, enfin les conditions de logement. La carte du Loir et Cher a été établie sur ces critères puis a été comparée avec celle du taux de non diplômés parmi les jeunes de 15 à 24 ans, sortis du système scolaire. (la Nouvelle République 10/10/14)