Archives des tags : histoire

Entretien avec Reynald Secher, éditeur de BD historiques. Censuré par BD Boum

BD Boum (1)Que se passe –t-il avec BD Boum exactement ?

Alors que nous étions présents avec notre maison d’édition depuis 2 ans parmi les stands de BD Boum, nous avons reçu un courrier par lequel le directeur refuse de nous inviter l’an prochain. Pour cela, et sans aller plus loin dans son refus, il fait valoir que nous n’avons pas la même « éthique ». Bizarre !

Quelle est la raison d’être de votre maison d’édition ?

Notre  maison d’édition, Reynald Secher éditions, est spécialisée dans la bande dessinée historique et notre ligne éditoriale est essentiellement axée sur la transmission de l’histoire par le biais de la bande dessinée qui est un formidable outil pédagogique au travers duquel nous pouvons mettre en avant ce que nous appelons les 4 murs porteurs de l’histoire, qui sont la chronologie, la cartographie, les événements et les grands hommes.

Comment s’était passé votre premier contact à Blois ?

Très bien. En découvrant ce festival en novembre 2015, nous réalisons qu’il nous correspond, et plus encore, qu’il est en adéquation avec notre façon de faire : c’est pourquoi nous y sommes retournés cette année, en novembre 2016. L’accueil des scolaires, des enseignants et de la majorité du public a été excellent, les enfants étaient enthousiastes à la découverte de notre collection.

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Blois : Saint Nicolas en danger ?

Saint NicolasLa Nouvelle République publie aujourd’hui un article alarmant sur l’état général de l’église Saint Nicolas à Blois. On pourra se référer au site Patrimoine et histoire pour en savoir plus et admirer les détails de l’édifice.
Malheureusement, plusieurs types de désordres ont été détectés au cours de ces dernières années par les services de la Ville, dont certains de nature à mettre le monument en péril.
Comment en est-on arrivé là ?
Une étude aurait été lancée sous le mandat de Jack Lang  pour réaliser un diagnostic avant travaux.
Mais depuis les municipalités successives ont reporté les interventions nécessaires.
Ce sont en fait les services de la DRAC qui ont alerté, il y a deux ans déjà, sur la dégradation rapide de certains éléments, allant jusqu’à évoquer un risque potentiel d’effondrement du clocher Nord.
Il est question aujourd’hui d’une somme de 1 million d’euros, répartis sur plusieurs années, sans être certain que cela soit suffisant.
Encore une fois, trop de retard a été pris, ce qui risque au final de coûter beaucoup plus cher au contribuable blésois.
Mais sans doute le maire de Blois avait d’autres priorités.

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L’histoire revisitée par le maire de Blois.

Marcel_DéatJean_Vallette_d'Osia
A gauche Marcel Déat, issu de la SFIO, collaborateur, à droite Jean-Valette d’Osia, proche de l’Action Française, résistant. Face aux mensonges de Marc Gricourt, nous avons reçu une nouvelle réaction.
C’est un réflexe de Pavlov, il ne peut pas s’en empêcher. Chaque fois que le maire de Blois parle de la résistance ou de la libération de Blois, il fait un parallèle avec le temps présent et compare les nazis aux « partis d’extrême droite actuels qui cherchent à opposer » (la Nouvelle République du 5/9/2016)

Quels sont ces partis d’extrême droite ? Il ne peut penser au Front National puisqu’il ne le cite pas nommément et que ce mouvement patriotique cherche à unir tous les Français pour les prochaines élections présidentielles? A qui pense-t-il alors?
Il y a quelque chose de suspect à se référer sans cesse à ce qui s’est passé en France il y a 66 ans. Comme si la situation n’avait pas changé et que le PS travaillait avec le même logiciel stalinien qui oublie le pacte germano-soviétique. Une déformation de la pensée due sans doute à la prochaine déroute électorale de son parti.
Quant à savoir si la résistance à l’occupant allemand a été du seul ressort de la gauche, c’est archi-faux, tous les historiens sérieux vous le diront. Ce serait même le contraire.
Les fervents de la collaboration, les Déat et Doriot venaient respectivement du parti socialiste et du parti communiste, le secrétaire de la CGT avait rejoint Vichy. Le journal « l’Humanité » avait reparu en juin 1940 grâce à l’appui des services de la censure allemande du lieutenant Weber, en raison du pacte germano soviétique.
Des hommes issus de la droite nationale, d’Estienne d’Orves, Jean-Baptiste Biaggi, le colonel Rémy, Guillain de Bénouville ou Michel de Camaret (député du FN) étaient compagnons de la Libération ou sont morts au combat. Sans oublier le général Valette d’Osia, qui fut membre du comité de soutien à Jean-Marie le Pen. Un de nos adhérents de Blois, Pierre de Saint Céran, commandeur de la Légion d’honneur, était résistant à en Loir et Cher à 17 ans.
Le monde politique de 1940 n’était pas en noir et blanc ni aussi tranché que le dit le maire de Blois. Il y manque de la nuance et de la vérité historique. « Peut mieux faire ! » dirait son professeur d’histoire.

L’histoire officielle et les rebelles dissidents.

Blois RVH 2015D’où vient l’intérêt particulier de l’histoire chez les Français ? Pourquoi les différents ministres de l’Education tentent-ils de diminuer l’importance de l’enseignement de l’histoire alors qu’ils se pavanent chaque année aux RDV de l’Histoire ? A quoi sert l’histoire si ce n’est à éviter de reproduire les erreurs du passé ? Existe-t-il un lien entre la politique et l’enseignement de l’histoire ?
Autant de questions que les participants aux différentes conférences ou tables rondes ont posées en leur for intérieur et pour lesquelles nous avons quelques idées. Mais que les orateurs ont rarement posées pour la raison essentielle qu’il existe en France une histoire officielle avec son clergé, son décalogue, ses obligations, ses interdits et ses rites. Une histoire que les RDV de l’histoire promeuvent et sanctifient.
Une manipulation de l’histoire ordinaire.
Un exemple entre mille. La chute de l’Empire romain a traditionnellement été présentée comme étant provoquée par la perte des valeurs de la République et par les invasions barbares venues de l’est. Aujourd’hui les grands prêtres de l’Histoire nous disent qu’il ne faut pas parler de « fin, de cassure ou de fracture » mais de « transition » souple et détendue de l’Empire romain. Les « invasions » ne sont plus hostiles mais pacifiques.
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Négationnisme : nier l’histoire de France, c’est nier l’existence de la France.

Catherine SéguraneCatherine Ségurane : une simple lavandière de Nice qui n’a pas hésité à monter aux remparts en 1506 pour frapper les assaillants à coups de battoir, alors que déjà les élites trahissaient. Comme quoi le peuple voit souvent plus clair que ses dirigeants.
Les Rendez-vous de l’Histoire ont toujours eu une forte connotation idéologique, voire politique.

On le voit encore cette année avec la venue du gourou Jacques Attali, qui interviendra sur le thème « peut-on prévoir l’avenir ? » Plutôt amusant pour quelqu’un qui s’est toujours trompé, mais qui a néanmoins conseillé Mitterrand comme Sarközy.
En tout cas il semble avoir du mal à prévoir son emploi du temps, car sa conférence prévue le samedi est reportée au dimanche…
Mais les organisateurs ne peuvent rien refuser à Sa majesté…
Avec Dominique Borne, professeur d’histoire à Henri IV, nous sommes dans un autre registre. Pour lui, l’Histoire de France n’existe pas. Pour arriver à cette conclusion provocatrice, qu’il exprime d’ailleurs depuis plusieurs années, il oppose différentes visions de l’Histoire de France telle qu’elle a été enseignée au fil du temps (la Nouvelle République du 9/10/2015).
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Les Rendez-vous de l’Histoire : la gratuité coûte cher.

Jack LangPersonne ne peut contester l’intérêt des rendez-vous de l’Histoire à 2 conditions. La première est qu’ils favorisent la liberté de recherche historique et la pluralité des expressions. La deuxième est qu’ils ne coûtent rien au contribuable blésois… ou régional.
Pour la première, il y a encore des efforts à faire car, comme par hasard, on retrouve toujours les mêmes intervenants du style d’Attali et son photocopieur ou de Jeanneney, le fils de son père. Sans compter que la liberté en matière historique est surveillée, et cette manifestation blésoise n’échappe pas à la règle : il faut rester « historiquement correcte ». Nous ne sommes pas les seuls à la dire, le revue Enquète & Débat posait la même question il y a un an.
Nous avions pu l’observer également en 2013 lors d’un « débat » sur le Front National animé par Caroline Fourest.

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