Archives des tags : Hubert de Pirey

Blois : la droite et le centre en ordre dispersé pour les municipales.

elus-municipaux-blois-rn41Vos élus blésois du Rassemblement national. La seule opposition unie et constructive capable de préparer une alternance en 2020.
Comme en 2014 la droite blésoise risque de partir en ordre dispersé pour les municipales de 2020.

Aucun véritable leader ne parvenant à s’imposer, les candidatures se multiplient.
Après le centriste Franck Prêtre, l’UDI Anis Sabri-Lebaron, c’est au tour de LR de désigner sa tête de liste, Malik Benakcha.
On ne connaît pas encore les intentions de Christelle Ferré, mais à coup sûr il y aura une liste LREM-MoDem.
Peut-être aussi une liste d’extrême-gauche.
Cela commence à faire beaucoup et le maire sortant, Marc Gricourt, ne peut que s’en réjouir s’il parvient à maintenir l’unité de sa majorité (PS, PC, EELV, MRG, Génération.s) dès le premier tour.
Et que fera l’opposant (?) « historique » Jacques Chauvin ? Acceptera-t-il de disparaître définitivement de la vie politique locale ? Pas certain non plus.
Il était parvenu à faire élire 5 représentants de sa liste d’union au second tour en 2014, mais depuis, il est pratiquement seul. Christelle Ferré a quitté le groupe, Jean-Luc Malherbe (MoDem) soutient régulièrement la majorité municipale, tout comme Véronique Reineau, désormais LREM. Quant à Catherine Fétilleux, elle ne siège plus depuis plusieurs mois, autant dire que Jacques Chauvin est désormais totalement isolé.
Le seul groupe d’opposition constructive c’est celui du Rassemblement national, fort de 4 élus qui sont resté fidèles à leurs engagements.
La conclusion s’impose par conséquent pour 2020 : une fois encore nous devons être le fer de lance de cette campagne.
Une première réunion de travail s’est tenue le 26 janvier, d’autres vont suivre rapidement pour fixer le calendrier, réfléchir sur les grands axes de compagne, lancer une grande consultation des Blésois.
Une chose est sûre, nous serons bien présent dans cette bataille pour l’avenir de Blois, nous vous tiendrons informés très prochainement.

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11 novembre à Blois : un hommage et quelques couacs.

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Les élus du Rassemblement national ont brièvement quitté la cérémonie pendant la « chanson de Craonne ».
A l’occasion du Centenaire, les cérémonies du 11 novembre à Blois ont pris une ampleur particulière, mais il faut le dire avec quelques couacs.
Tout d’abord l’idée de scinder la cérémonie en deux parties, la 1ère à 9 heures devant le monument aux Morts, mais sans l’Armée, la seconde à 11 heures 20 dans les jardins de l’Evêché pour la prise d’armes traditionnelle où cette fois, à côté du détachement du DA 273, il y avait l’équipage du sous-marin nucléaire lanceur d’engins le Terrible ainsi qu’un important détachement de la Gendarmerie nationale. L’ampleur du dispositif ne pouvait pas prendre place entre la Préfecture et le monument aux Morts, puisque comme chaque année à cette époque la place de la République est occupée par les barnums de BD Boum. L’inconvénient c’est que la cérémonie était coupée en deux. De plus entre les deux parties venaient s’intercaler, au même moment une cérémonie ‘interconfessionnelle » à la Cathédrale et une cérémonie civile à la mairie, obligeant le cortège à se scinder en deux place Saint Louis, ce qui n’est pas une symbolique très heureuse.
Sur le fond nous avons eu droit au discours de M. Macron, lu par le Préfet de Loir et Cher. Un discours qui glisse de l’hommage à un  plaidoyer pour l’Europe et pour la paix, sans tirer le leçon de l’après-guerre, sans oublier quelques attaques contre les défenseurs de la Nation. Comme un parfum de pré-campagne des européennes. Ensuite, les élèves d’une classe de 3ème du Collège Bégon ont interprété la « chanson de Craonne ». Cette chanson politiquement engagée (à l’extrême-gauche) fustige « Les gros », « ceux qu’ont le pognon » et « les biens de ces messieurs là », et incite  à la mutinerie (« c’est fini, nous, les troufions, on va se mettre en grève »).
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Blois : le menu sans porc officialisé dans les cantines.

CM Blois 2018-02(image d’archives)
Conseil municipal exceptionnel ce 22 mai à Blois, motivé d’abord par les délibérations portant sur l’éviction de Louis Buteau, ex-adjoint au commerce et à l’artisanat, qui s’était vu retirer sa délégation le 23 avril.

Il payait son ralliement à Macron et quelques propose publics qui ont pu déplaire à Marc Gricourt.
Désormais toutes ses autres délégations (dans le conseils d’administration des Lycées, les conseils d’écoles, la commission des foires et marchés, la société publique locale Stationéo) lui ont été retirées.
Il n’y aura plus d’adjoint au commerce et à l’artisanat, mais c’est le maire en personne qui va s’en charger.
Le dossier le plus important portait sur le renouvellement de la délégation de service public de la restauration scolaire et municipale.
Le Front National n’est malheureusement pas représenté au sein de la commission ad hoc, mais le choix entre les candidats a été fait selon le règlement de la consultation qui attachait une importance à la qualité de la prestation.
Michel Chassier s’est félicité également que le délégataire retenu ne soit pas un des « majors » du secteur, mais une entreprise familiale échappant encore à la mainmise des banquiers.
Il a toutefois regretté que soit mentionné pour la 1ère fois l’existence de menus de substitution sans porc, « pour les familles qui le souhaitent ».
L’élu FN a déploré cette dérive, qui ouvre la porte à toutes sortes de revendications et d’exceptions, religieuses ou non, et va l’encontre d’un processus d’intégration. Toutes sensibilité confondues, les autres élus se ont tus. Faut-il en conclure qu’ils se sont soumis ?
Sur un autre sujet Hubert de Pirey est intervenu sur les conséquences du changement de rythmes scolaires sur le temps périscolaire. Une distinction est faite désormais avec les loisirs périscolaires (jusqu’à 18 h) et la garderie jusqu’à 18 h 30.
Enfin Michel Chassier a évoqué une décision du maire au sujet d’une action en diffamation décidée à l’encontre de Nicolas Viault, jugeant la procédure quelque peu disproportionnée par rapport à des propos critiques et à simple sous-entendu postés sur une page Facebook, propos auxquels il aurait été facile de répondre.
Même si Nicolas Viault ne fait partie de nos amis – il ne se prive pas non plus de nous critiquer – nous admettons les critiques et même les questions qui fâchent. Il est vrai que nous avons une certaine habitude d’en être la cible. Le maire persiste et signe, les autres élus n’ont pas souhaité intervenir.

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Blois : retour sur le dernier conseil municipal.

Carré Saint Vincent-JMPLe carré Saint Vincent. Ouverture prévue en 2021… si tout va bien.
Nous évoquions hier le malaise des élus « En marche » et le voeu sur la contractualisation forcée avec l’Etat.  La Nouvelle République y revient ce matin.

Plusieurs autres points importants ont été abordés. Vos 4 élus Front National étaient présents (Michel Chassier, Mathilde Paris, Jean-Louis Berger et Hubert de Pirey).
Le Carré Saint Vincent continue à faire débat.
C’est Michel Chassier qui a posé la première question, au sujet du Carré Saint Vincent. La Ville a déposé un dossier au titre de la Dotation de Soutien à l’Investissement Local pour ce projet, avec une aide qui pourrait atteindre 1 644 850 € sur un total de 2 877 000 € de dépenses programmées. L’élu FN s’est inquiété de savoir où en était cette demande et où en était le calendrier de l’opération dont le véritable lancement est aussi conditionné par cette subvention.
Marc Gricourt a répondu que nous n’étions pas les seuls à déposer une telle demande, les services de l’Etat vont arbitrer, mais il n’a pas encore la réponse sur le montant ni sur les délais, malgré certaines assurances données par le Préfet.
Cette question ouvre un débat sur ce sujet sensible, pour lequel le maire reste « optimiste mais prudent« , Jacques Chauvin n’est « pas pessimiste, mais pas non plus d’un optimisme béat« , Christelle Ferré « réservée« , de même que le Front National.
Les mois qui viennent vont être décisifs, et il faudra bien d’ici la fin de l’année prendre la décision définitive.
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Blois : des élus FN bien présents sur tous les sujets.

FdD1La Fondation peine à séduire le public. On peut le comprendre.
Seulement 48 délibérations mais 3 h 15 de débats : le conseil municipal hier soir a permis de nombreux échanges sur plusieurs sujets importants, avec des élus FN qui incarnent désormais la seule force d’opposition crédible et constructive. Ce que reconnaissent en privé plusieurs membres de la majorité.

Des doutes sur la Fondation.
Premier sujet abordé : la Fondation du Doute. Après l’article paru dans la Nouvelle République de samedi, Marc Gricourt avait bien l’intention de réagir.
Mais c’est Hubert de Pirey (FN) qui est intervenu le premier en pointant le budget de la Fondation et en proposant des pistes pour y remédier. Après le long plaidoyer du maire, c’est Michel Chassier (FN) qui est revenu sur le sujet pour souligner que la subvention annuelle de la Ville (259 610 €) était entièrement absorbée par les charges de personnel (269 810 €), ce qui fait de cette « Fondation » – en fait une simple association loi de 1901 – un satellite de la Ville. Moment de flottement au sein de l’équipe municipale, obligée de se renseigner auprès des services pour expliquer le montant de ces charges. Enfin Michel Chassier a regretté que cette subvention soit attribuée sur simple « décision du maire », donc sans vote, alors que c’était le cas auparavant. Une manière d’éviter le débat ? C’est plutôt raté !

Des élus FN attentifs et présents sur tous les dossiers.

CM Blois 2018-02

Impôts : les taux n’augmentent pas, mais ils demeurent trop élevés.
Le vote sur les taux d’imposition 2018 a relancé le débat des orientations budgétaires, avec les interrogations de Jacques Chauvin sur la taxe d’habitation, et la réponse de Marc Gricourt sur la question des bases et la nécessité d’avoir une offre foncière attractive pour faire revenir des habitants dans une ville qui se dépeuple.
Michel Chassier a souligné que le niveau de la taxe foncière était un frein, mais pas le seul. Nous avons souvent expliqué aussi les raisons pour lesquelles les habitants fuient certains quartiers. Enfin l’élu FN a conclu en rappelant que l’offre immobilière ne suffit pas, il y a d’abord le développement économique et l’emploi. Les élus FN se sont abstenus.
Eau potable : une aide de la Ville pour le Congo.
Alors qu’elle peine à renouveler suffisamment son propre réseau d’eau potable, la Ville de Blois va financer une organisation internationale pour la rénovation du réseau de la ville de Kalémie au Congo. Hubert de Pirey a rappelé que ce type d’action, outre son intérêt humanitaire, permet aussi, en offrant de meilleures conditions de vie sur place, à réduire l’immigration (indignations sur les bancs de la gauche !) mais que cela relève de la coopération internationale, donc d’abord des Etats. Les élus FN se sont abstenus.
Carré Saint Vincent : un projet qui évolue toujours dans l’incertitude.
« Nous avons parlé de la Fondation du Doute, dans cette délibération il y a plutôt des doutes sur les fondations » résume d’emblée Michel Chassier, faisant allusion aux modifications imposées par les observations des archéologues de la DRAC. Ce qui oblige la Ville a modifier une nouvelle fois le permis d’aménager.
L’élu FN a rappelé l’historique du projet, qui remonte à 2004, et semble toujours aussi difficile à faire aboutir (voir le dossier de la Nouvelle République).
Marc Gricourt espère que la ville de Blois sera retenue dans le nouveau plan gouvernemental en faveur des villes moyennes, le dispositif « coeur de ville » en assurant que nous serions « dans le peloton de tête ».
Bizzarement, le maire nous disait il y a peu que la situation du commerce en centre-ville à Blois n’était aussi mauvaise qu’on pourrait le croire, par rapport à beaucoup d’autres villes comparables. Il faudrait savoir.
Places réservées en crèche pour des migrants ?
Une convention est signée entre la Ville de Blois et le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) pour « réserver quatre places d’accueil pour les enfants afin de permettre aux familles d’être disponible pour effectuer différentes démarches. »
Michel Chassier s’est étonné de cette priorité donnée à des « migrants » puisque de fait ces places seraient bloquées au détriment de familles blésoises qui peinent parfois à en trouver.
Un pris de court, les élus de la majorité n’ont rien trouvé à répondre. Seuls les élus FN ont voté contre la signature de cette convention.
Un nouveau PRU… pour les mêmes quartiers ?
La délibération portait sur le nouveau projet de rénovation urbaine, portant sur les quartiers Kennedy/Coty/Croix-Chevalier/Sarrazines. Michel Chassier était déjà intervenu lors de la réunion d’Agglopolys pour critiquer le fait que ce nouveau PRU porte sur les mêmes quartiers déjà largement rénovés, alors qu’il existe des immeubles HLM plus anciens dans d’autres secteurs, comme à la Quinière, qui n’ont jamais fait l’objet de rénovation, pas même parfois sur les fenêtres. « Nous sommes de nombreux élus à partager ce point de vue » avait ajouté l’élu FN. « Vous êtes le seul ici ce soir » avait répondu Christophe Degruelle, sans que les élus blésois présents ne répondent.
Pourtant cet avis est bien partagé par Marc Gricourt qui a obtenu des bailleurs des sociaux l’engagement de lancer des travaux sur la Quinière, mais aussi les Cornillettes et Blois-Vienne. Allant même jusqu’à dire publiquement : « sans cet engagement, j’aurai refusé le nouveau PRU. »
Christophe Degruelle est resté silencieux, tandis qu’après la fin du conseil Marc Gricourt a remercié les élus FN pour leur soutien sur ce dossier.
Toujours la discrimination « positive ».
La dernière délibération de la soirée portait sur la charte locale « Entreprises et quartiers », destinée à favoriser l’emploi des habitants des « quartiers prioritaires, notamment les jeunes, les femmes et les personnes d’origine étrangère« .
En réponse, voici les termes de l’intervention de Michel Chassier :
« 
Cette délibération véhicule tous les clichés sur les quartiers réputés « défavorisés » et dont les populations bénéficient au contraire de dispositifs dérogatoires au droit commun, basé sur le principe de la « discrimination positive » qui, nous le rappelons sans cesse est forcément positive pour certains donc négative pour d’autres, contrairement au principe d’égalité républicaine pourtant évoqué régulièrement et partagé dans cette assemblée et ailleurs.

Le problème de l’insertion professionnelle, et cela a souvent été rappelé par des chefs d’entreprise lors des « coordées du territoire » c’est souvent une question de « savoir-être ».
Un certain nombre de jeunes de ces quartiers, et c’est un euphémisme, ne possèdent pas les codes qui leur permettraient d’avoir un comportement social propice à leur intégration, le problème c’est qu’on ne fait pas grand-chose pour corriger cet état de fait. Bien au contraire ce rejet de la société et de nos valeurs est souvent porté par un certain nombre d’artistes, chaudement encouragés au point d’obtenir parfois les « victoires de la musique ».
Ce savoir-être devrait aussi être enseigné davantage par l’éducation nationale, cela vaudrait mieux que d’imposer des recrutements par le moyen qui nous est proposé, et qui revient à pénaliser les jeunes qui se comportent correctement et qui ont le désir de travailler. »
Le rapporteur, Ozgur Eski, a bien essayé de nous accuser de « stigmatiser les quartiers et leurs habitants », Michel Chassier a répondu : « c’est vous qui les stigmatise avec ces dispositifs. Merci de me donner raison !« .

Nul doute, à l’approche de 2020, seul le Front National porte à Blois une autre vision et un autre projet. Nous allons y travailler très rapidement pour rassembler largement autour de nous le Blésois qui veulent un véritable changement.

 

 

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