(photo-montage FN41)
Cela fait plusieurs années que Maurice Leroy et Pascal Brindeau font le forcing pour imposer une « agglomération » du Vendômois regroupant 105 communes.
Démarche appuyée par le représentant de l’Etat, car elle va dans le sens voulu par les gouvernements de l’UMPS depuis 30 ans, dans le but de faire disparaître progressivement à la fois les départements et l’échelon communal.
Dans le nord du département beaucoup d’élus ruraux refusent cette perspective et le vote d’un certain nombre de conseils municipaux a été sans ambiguité.
Mais comme ce résultat ne convient pas, Pascal Brindeau demande au maires de faire revoter leur conseil !
Pour certains, cette démarche relève de l’ingérence (la Nouvelle République du 6/12/2016).
Elle démontre en tous cas une certaine conception de la démocratie de la part du tandem néo-filloniste Leroy-Brindeau.
Mais c’est bien dans la logique de ce pilier du système qu’ils soutiennent désormais à la présidentielle, et qui souhaite accélerer encore cette réforme territoriale destinée à détricoter la France pour en faire une juxtaposition de länder et de métropoles reliées directement à Bruxelles.
C’est pourquoi les échéances électorales de 2017 auront une grande importance pour l’avenir dans le Vendômois comme ailleurs.
Pays Vendômois : nouvelle pression sur les maires ruraux.
Intercommunalité : fusion forcée dans la Vallée du Cher contre l’avis des élus.
Après le charcutage absurde des cantons, les fusions forcées.
C’est la nouvelle conception de la démocratie : alors qu’au sein de la CDCI ( commission départementale de coopération intercommunale) 32 élus sur 34 se sont prononcés contre la fusion à deux communautés entre Cher à la Loire et Val de Cher Controis, le Préfet va certainement l’imposer, loi NOTRe oblige (la Nouvelle République du 27/09/2016).
Rappelons également que sur les 37 conseils municipaux consultés, 36 ont émis un avis défavorable, un n’a pas examiné la délibération.
Mais les communes ne sont sollicitée que pour avis. Leur vote ne compte déjà plus.
Malheureusement pour beaucoup, ce débat semble bien loin de leur préoccupations quotidiennes, et les enjeux ne paraissent pas bien clairs, certains n’y voyant, et cela n’est pas faux, un bras de fer entre élus locaux voulant défendre leur pré-carré.
Mais chacun peut constater que la machine est en route, avec un double objectif, jamais avoué : supprimer les départements et les communes.
Le plus étonnant dans cette affaire est de voir les défenseurs de cette loi, Maurice Leroy ou Jacqueline Gourault, demander au Préfet un sursis. Encore un instant monsieur le bourreau !
Peut-être voulaient-ils éviter qu’il y ait trop de vagues avant les élections présidentielles et législatives ?
En effet, seul le Front National s’est véritablement opposer à la loi NOTRe, qui ne fait qu’accompagner le processus de découpage de la France en « euro-régions » qui passeront progressivement sous tutelle directe de Bruxelles.
En 2017, il est possible de dire « non » !
Quel avenir pour Blois et Agglopolys ?
Sur cette carte du SRADDT, la bi-polarisation Tours-Orléans est évidente. Au détriment des villes moyennes et de la ruralité.
Difficile de s’y retrouver dans les plans, les schémas et les projets élaborés à tous les niveaux.
On nous disait que la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) devait simplifier et clarifier les compétences de chacun.
Nous pouvons constater chaque jour qu’il n’en est rien.
Ainsi la Région élabore des dizaines de schémas, dont le SRADDET (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires), Agglopolys gère le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal), tandis que le SIAB (Syndicat Intercommunal de l’agglomération Blésoise) qui regroupe Agglopolys et la communauté de communes du Grand Chambord gère le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale).
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La coercition. Arme fatale de la Préfecture!
Le préfet de Loir et Cher, Yves Le Breton, commence à s’impatienter face à la fronde des élus du Perche.
Pour la première fois, dans le délai d’une seule semaine, il va rencontrer la totalité des élus des 105 communes. Une vraie course contre la montre pour rattraper le temps perdu! Mais cela est-il possible ?
Lundi dernier, il a commencé par rencontrer les « frondeurs ». On se souvient que sur 23 municipalités de la communauté de communes du Perche et Haut-Vendômois (CPHV), 19 se sont exprimées « contre » et 4 « pour ». Un bon noyau de résistants convaincus.
Le préfet leur a indiqué qu’il s’était fié à la réponse favorable des 6 présidents du Vendômois et croyait que les maires avaient été consultés au préalable. Cette erreur d’analyse révèle qu’en raison des intercommunalités les maires ne sont plus maîtres chez eux et que l’Administration ne les considère pas comme les premiers interlocuteurs. Sans doute, le préfet avait-il été « travaillé » par Maurice Leroy ou Pascal Brindeau qui sont favorables à ce projet de fusion des 105 et avaient pu lui laisser croire que l’affaire était pliée. Erreur.
Pourtant, lors de cette réunion, certains maires comme Jean-Marie Neff, maire de Lisle, ont résumé le bilan inacceptable de cette opération administrative au forceps: des pressions ont été exercées sur les élus, la confiance a été détruite et la méthode , le haut qui s’impose au bas, contestée ! (la Nouvelle République 10/2/2016).
La réponse du préfet a été claire et tranchante : « On n’a plus le temps de discuter. Si vous ne le faites pas vous-même ,cela se fera à terme de manière coercitive.» (« coercition » signifie « contrainte » mais semble plus léger à l’oreille et plus compatible avec le Droit français).
Nous devons nous souvenir de cette réponse qui pèsera lourdement sur les discussions à venir. S’il y en a !
Le préfet de Loir et Cher, comme ses patrons Cazeneuve ou Valls, définit la démocratie en une phrase : « De gré ou de force vous ferez ce que je vous dis».
L’Administration socialiste montre son vrai visage : la contrainte est un mode de fonctionnement courant et banalisé. Nous le voyons tous les jours à Paris ou à Calais.
Espérons que ces maires courageux et responsables sauront résister à ces pressions inadmissibles.
La résistance au « Grand Vendômois » s’organise!
Ce qui se passe dans le projet du Grand Vendômois à 105 –un projet qui consiste à réunir de gré ou de force 105 communes pour constituer une agglomération- est symptomatique de la façon d’agir des gouvernements de droite comme de gauche : Précipitation et passage en force.
Le préfet annonce que des économies d’échelle seront réalisées mais, au bilan, nous constatons le contraire. L’administration annonce que la mutualisation simplifiera le règlement des dossiers mais, après coup, nous constatons des lourdeurs supplémentaires. On annonce que la démocratie y trouvera son compte mais, quand les électeurs ou les conseils municipaux sont consultés ils sont loin d’être d’accord.
Quelques exemples : le vote a été serré dans 8 communes sur les 59 qui ont voté contre le projet d’agglo à 105. Mais, il l’a été tout autant pour 16 des 46 communes qui se sont prononcées en faveur du projet. (Nouvelle république 4/2/2016) Alors, pour discréditer ou sous évaluer la force des opposants, l’administration fait entrer dans sa comptabilité la population représentée par les communes et non les communes elles-mêmes. Ce qui tend à renforcer les centres urbains les plus importants au détriment des moins peuplés. Le contraire de la démocratie réelle et solidaire.
Thierry Benoist, le maire de Thoré, un des animateurs de cette résistance positive veut «développer une intercommunalité de proximité» et non un monstre éloigné de ses administrés. Ce qui nous semble frappé au coin du bon sens.
Il critique le pilotage partisan de l’étude du cabinet KPMG, à propos duquel on peut s’étonner qu’un cabinet privé soit mandaté pour lancer un tel projet. Comme si nous n’avions pas dans nos préfectures le personnel capable d’effectuer des études de ce type. D’autant que ce projet n’offre qu’un seul scenario, celui d’une Agglo à 105. La conclusion de cette étude était dans l’introduction et dans la procédure.
La méthode Hollande est toujours la même, que ce soit pour le « mariage» homosexuel, la réforme de l’Administration ou de la Constitution : précipitation et passage en force. Heureusement, des élus communaux, courageux et conscients de leur mission, disent « non », tout comme les électeurs lors des dernières élections départementales et régionales.
Affaire à suivre !
Urbanisme : le Front National avait vu juste.
Demain, sera-t-il encore possible de décider où construire ?
Nous dénonçons depuis longtemps les lois successives qui restreignent inexorablement la liberté des communes.
La mainmise des communautés de communes sur l’urbanisme en est une illustration. Mais si les maires s’en inquiètent aujourd’hui, l’affaire n’est pas nouvelle.
On peut remonter au moins à la loi SRU du 13 décembre 2000 qui institue les SCOT (Schéma de cohérence territoriale) et impose aux communes importantes de plus de 3 500 habitants la règle des 20 %, de logements sociaux, taux qui a été porté à 25 % par la loi du 18 janvier 2013.
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Beauce-Val de Loire : une nouvelle communauté… en sursis ?
Notre nouveau conseiller communautaire Beauce-Val de Loire, Olivier Besnard.
La nouvelle communauté de communes Beauce-Val de Loire, née de la fusion entre la CCBL (Communauté de communes de la Beauce ligérienne – Mer) et la communauté de communes Beauce et Forêt (Marchenoir), a élu hier son président et son bureau communautaire.
Olivier Besnard, conseiller municipal de Mer (FN) faisait son entrée au conseil.
Marc Fesneau (maire de Marchenoir et ancien président de la CCBF) a été élu président sans toutefois faire l’unanimité.
Sur les 53 membres du conseil communautaire, il y a eu 51 votants, dont 7 blancs et nuls et 44 exprimés dont 42 pour Marc Fesneau.
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Communes rurales : condamnées à la mort lente.
Marine Le Pen à l’écoute des maires ruraux.
Nous avons déjà,évoqué plusieurs fois la question des « communes nouvelles« , cette nouvelle couche du mille-feuilles territorial inventée par Nicolas Sarközy en 2010 ( loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010).
Ce nouveau dispositif qui ne rencontrait guère l’adhésion des communes a été « favorisé » par François Hollande en 2015 (loi du 16 mars 2015) pour accélérer le processus en supprimant tout simplement la consultation des électeurs, auparavant indispensable pour tout projet de fusion de communes !
C’est ce qui avait sauvé la commune de Chambord que l’Etat voulait rayer de la carte.
On constate bien là le mépris de la classe politique UMPS pour le peuple.
C’est donc tout à l’honneur du maire de Chambon sur Cisse de vouloir consulter les habitants.
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Euthanasie des communes. Fin des libertés communales
Avant la date fatidique du 1er janvier, nous avons eu une campagne de propagande pour le regroupement des communes. Plusieurs articles de la Nouvelle République (28 décembre 2015) nous ont fait part de ces regroupements qui, en réalité, sont un enterrement de première classe des communes.
Le 14 novembre dernier, le préfet avait annoncé la naissance de « Valencisse », une nouvelle commune composée de Molineuf et d’Orchaise. « Beauce-la-Romaine » sera le nouveau nom du regroupement d’Ouzouer-le-Marché, La Colombe, Membrolles, Prénouvellon, Semerville, Tripleville et Verdes. Montrichard, s’est uni à Bourré pour former « Montrichard Val de Cher ». Chouzy-sur-Cisse, dont le maire est Catherine Lhéritier va s’unir à Seillac et Coulanges.
Nous assistons en direct à la disparition de l’identité de ces communes qui constituent le socle fondateur de nos institutions véritablement représentatives.
Fusion forcée dans le Vendômois : c’est non !
Le projet d’une agglomération regroupant les 105 communes du Vendômois et du Perche en rassemblant les six communautés de communes existantes était une idée de Maurice Leroy.
Un temps mise en sommeil, elle est revenue à travers la proposition du Préfet dans le cadre du schéma départemental d’intercommunalité.
Nous avions déjà fait part des vives réactions provoquées par ce projet ubuesque (voir notre article du 10 novembre).
Les conseils municipaux avaient jusque mardi soir pour voter et émettre un avis. Au final, 60 communes se sont prononcée contre et seulement 45 communes pour ce regroupement (source : la Nouvelle République).
Autant dire que le projet est mort, à condition que l’on respecte la démocratie.
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Communauté des 105 communes : déjà 19 maires s’y opposent.
Une communauté d’agglomération de 105 communes sans agglomération : le projet ubuesque de Maurice Leroy repris en compte par Manuel Vals
es 19 maires opposés au projet du préfet sur le grand Vendômois viennent de signer un courrier à destination des maires des 105 communes de l’arrondissement susceptibles de se regrouper sur ordre.
Avec bon sens, ils ont rappelé que« le projet du préfet tel qu’il est présenté soulève un grand nombre d’interrogations, de réticences, voire d’oppositions. » (la Nouvelle République du 7/11/2015)
Cette démarche ne manque pas de courage car les maires font l’objet de réelles pressions pour exécuter les ordres du ministère de l’Intérieur. Ils souhaitent davantage de concertation, de proximité administrative et politique. Ils demandent au préfet dans ce courrier « de revoir sa copie dans une approche plus pragmatique et plus proche des préoccupations des élus de terrains. »
Il va de soi que ces regroupements doivent et peuvent se faire par conventions librement consenties en dehors de toute contrainte. Ce qui n’est pas le cas ! Et le Vendômois n’est pas la seule région à subir cette manipulation. Le préfet des Pyrénées Atlantiques veut regrouper les 158 communes du Pays basque ! Tant qu’à faire, pourquoi ne pas regrouper un département tout entier en une seule Agglo ?
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Chissay en Touraine : à plus de 93%, les habitants ont dit NON à la fusion des communes.
Décidément, le peuple ne se laisse pas faire ! Nous vous faisions part, il y a quelques jours de projet de fusion Montrichard-Bourré-Chissay sous la forme d’une « commune nouvelle ».
Cette annonce avait suscité de nombreuses réactions, particulièrement à Chissay en Touraine, où les habitants viennent de se prononcer massivement contre la fusion, à plus de 93% ! (source : la Nouvelle République du 25/10/2015).
Le maire est dépité : « on a voulu avancer trop rapidement sans donner les informations nécessaires. »
Autrement dit, ce ne serait pour lui qu’une affaire de communication, il n’a pas su faire gober aux habitants que ce projet était bénéfique pour la commune.
Ce type de réaction démontre un certain mépris du peuple et de la démocratie, de plus en fréquent dans la classe politique qui accepte difficilement que le peuple vote « mal ».
Ces fusions de communes, comme les fusions forcées d’intercommunalités, sont décidées sans consulter les citoyens. Or, nous l’avons dit, tout cela se fait au détriment de la démocratie de proximité et les citoyens comprennent bien qu’ils n’auront plus voix au chapitre, que les futurs décideurs seront inaccessibles et que ces grands ensemble seront dirigés par des élus bien en cour auprès du Conseil départemental.
L’ex-UMP, l’UDI comme le PS défendent pourtant ces regroupements, facilités par une loi de mars 2015, afin de pouvoir forcer la main aux maires, en maniant la carotte et le bâton. N’oublions que ce projet était soutenu par le maire de Montrichard, Jean-Marie Janssens… et donc par Maurice Leroy.
Les citoyens de Chissay se sont révoltés, bravo ! Espérons que d’autres suivront, ils peuvent compter sur le soutien du Front National.
Montrichard-Bourré : manifestation contre le projet de fusion.
Le projet de fusion entre les 3 communes de Montrichard, Chissay et Bourré a du plomb dans l’aile.
Préparé en catimini par les élus des 3 communes, il se heurte à la résistance des habitants, qui demandent à être consultés.
Pour Chissay en Touraine c’est chose faite et le résultat est sans appel : 93% de non.
Le maire a été contraint de renoncer. Mais Jean-Marie Janssens, maire de Montrichard et conseiller départemental, se raccroche maintenant à la fusion avec Bourré.
Alors que le conseil municipal de Montrichard se réunissait ce soir, les opposants au projet avaient appelé à manifester devant le mairie. Près de 150 personnes avaient répondu à cet appel, auquel s’était joint le Front National, dont une délégation était présente, autour de Michel Chassier, Conseiller régional et de Gérard Lajoie, candidat aux élections départementales de mars dernier dans le canton.
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Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
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