Michel Chassier il y a un an lors d’un débat sur la santé à Blois.
Alors que la mobilisation se poursuit pour dénoncer la suppression de lits et de postes à l’hôpital de Blois, Michel Chassier, Président du groupe FN au Conseil Régional Centre-Val de Loire, avait écrit le 5 mars au Président Bonneau au sujet du Plan Régional de Santé, qui doit être voté le 29 mars par la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), avant que les élus n’aient la possibilité d’en débattre. Il demandait que le sujet soit évoqué lors de la commission permanente du 16 mars.
En même temps, un communiqué a été envoyé à la presse régionale, qui dans un premier temps n’a pas réagi, jusqu’à ce que la Nouvelle République le publie 10 jours après, le 15 mars.
Presque aussitôt le cabinet du Président faire répondre à Michel Chassier, par un mail envoyé à 9 h 59 le 15 mars, accompagné d’une lettre datée du 14, que le sujet serait bien abordé en Commission permanente
Il a toutefois fallu attendre la dernière minute de la réunion, sur insistance de l’élu FN, pour obtenir enfin une réponse.
En définitive le Président Bonneau s’est engagé à ce que les 3 représentants de la Région au CRSA ne prennent pas part au vote, en attendant que l’assemblée en délibère en Session plénière le 22 avril.
Il serait souhaitable qu’il en soit de même pour les Conseils départementaux, afin qu’il y ait un véritable débat public avant l’adoption du PRS, sur lequel les élus ne seront sollicités qu’après coup… pour donner un avis purement consultatif, les choses étant déjà décidées.
Plan Régional de Santé : les élus FN demandent que les élus soient consultés.
Subventions, santé, ferroviaire : vos élus FN vous défendent au Conseil régional.
Les élus FN préparent la Commission permanente.
La Commission permanente a vu passer ce matin des dossiers habituels. Seuls les élus du Front National ont voté contre subvention à association dépendant de l’éducation nationale et qui contrairement à ses statuts et à la circulaire ministérielle avait pris position publiquement lors de l’élection présidentielle de 2017. Vous devinez dans quel sens.
Il ont dénoncé aussi un montage qui revient à ce que la Région finance une association à hauteur de 100%.
Ils ont voté comme toujours contre les actions de coopération internationale, le groupe UDC, qui un temps s’abstenait sur ces dossiers, les vote maintenant sans discussion.
Véronique Péan est intervenue au sujet d’une aide au logement d’étudiants étrangers, pour s’inquiéter de l’hébergement des étudiants français. La région parle de réciprocité, mais beaucoup de ces étudiants viennent de pays où les jeunes français ne vont pas étudier…
Suite de l’article sur le site du groupe FN-centre-Val de Loire.
Législative partielle du Loiret : Michel Chassier soutient Ludovic Marchetti.
Sébastien Chenu devait venir hier soir à Montargis pour soutenir notre candidat dans la 4ème circonscription du Loiret, Ludovic Marchetti, dans le cadre d’une élection législative partielle.
Malheureusement le député du Nord a été victime le matin même d’une agression à Valenciennes de la part de militants de la CGT, entraînant deux jours d’ITT, il n’a donc pas pu faire le déplacement.
On attend encore la réaction des médias suite à cette agression physique sur un élu de la République, alors qu’ils avaient relayé une sombre histoire de bagarre devant une boîte de nuit impliquant un membre du FNJ, en donnant des faits une version unilatérale.
C’est donc Michel Chassier, Président du groupe FN-Centre-Val de Loire, qui est venu soutenir Ludovic Marchetti et son suppléant Valentin Manent.
Une réunion très intéressante, avec un public attentif et vraiment remonté contre M. Macron et ses méthodes de gouvernement.
Le risque dans cette élection, c’est bien sûr l’abstention, nous remercions tous nos amis du Loiret à relayer notre appel à voter Ludovic Marchetti dimanche prochain.
Conseil régional : vos élus préparent la Commission permanente.
Jeudi 15 mars vos élus régionaux étaient réunis à Orléans pour préparer la Commission permanente du lendemain.
Une réunion de travail qui permet à chacun de présenter les rapports examinés dans les différentes commissions et de s’accorder sur les votes.
Un compte-rendu sera publié sur le site du groupe FN-Centre-Val de Loire.
Eau potable : le FN n’a pas attendu Elise Lucet !
L’émission « cash investigation » du 13 mars était consacrée au marché de l’eau en France et pointait quelques dérives pour le moins scandaleuses.
Un des points soulevés concernait le taux de rendement du réseau, c’est à dire les fuites, souvent révélatrices d’une maintenance insuffisante du réseau par l’opérateur.
Le président de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud (UDI), avait l’air bien peu au courant du dossier, renvoyant la responsabilité sur son prédécesseur Jean-Paul Fournier (UMP).
Et dire que ce sont les élus FN qu’on accuse toujours d’incompétence !
Alors que leur gestion municipale est plébiscitée et qu’ils ont fait baisser les impôts !
En Loir et Cher également nos élus, dans l’opposition, sont particulièrement attentifs à la bonne gestion des deniers publics et notamment de l’eau.
En lire plus …
Vos élus en session : les vidéos sont en ligne.
Session du 22 février : l’intervention de Michel Chassier sur les fonds « européens ». Le groupe FN a été le seul à voter contre ce rapport, qui appelle à créer un impôt européen.
Les médias officiels, premiers diffuseurs de fake-news, répèrent souvent que les élus FN ne font pas leur travail ou bien encore manquent de compétence.
Nous faisons régulièrement écho sur notre blog aux interventions de nos élus, municipaux et régionaux, afin que chacun puisse se faire lui-même une opinion.
Les vidéos des interventions de nos élus à la dernière session du Conseil Régional, le 22 février, ont été mises en ligne sur le site du groupe FN Centre-Val de Loire.
Elles ont disponibles également sur notre compte Youtube, auquel vous pouvez vous abonner , ainsi que sur Facebook et Twitter.
La meilleure façon de combattre les « fake-news », c’est de partager largement ces vidéos ainsi que toutes les informations que nous diffusons.
Plan Régional de Santé : les élus régionaux seront-ils consultés ?
Les militants du FN41 devant l’hôpital de Blois le 25 mars 2017 pour faire connaître les engagements de Marine le Pen dans le domaine de la santé ( Joëlle Mélin).
Le 29 mars la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) doit se prononcer sur le 2ème Plan régional de santé.
Les grandes lignes sont déjà connues, avec toujours davantage de mesures d’économies, suppressions de lits, fermetures des services ou des hôpitaux de proximité.
A Blois des médecins se sont regroupés dans un collectif pour proposer d’autres solutions (la Nouvelle République du 1er mars 2018)..
Les élus locaux, les syndicats et certains partis de gauche protestent et annoncent des manifestations.
Le Conseil régional n’a toujours pas été appelé à se prononcer, ce sera peut-être pour la session du mois d’avril, mais alors le PRS sera déjà voté, et les trois représentants de la Région auront voté le 29 mars sans avoir reçu mandat de l’assemblée.
En lire plus …
Hôpital public menacé : il ne fallait pas voter Macron !
Le 29 mars la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) doit se prononcer sur le 2ème Plan régional de santé.
Les grandes lignes sont déjà connues, avec toujours davantage de mesures d’économies, suppressions de lits, fermetures des services ou des hôpitaux de proximité.
A Blois des médecins se sont regroupés dans un collectif pour proposer d’autres solutions.
Il faut dire qu’il est prévu pour l’hôpital de Blois la suppression de 11 lits en maternité dès le printemps 2018, en attendant une restructuration encore plus radicale (la Nouvelle République du 1er mars 2018)..
Les élus locaux, les syndicats et certains partis de gauche protestent et annoncent des manifestations.
Pourtant ils auraient dû s’y attendre, ces nouvelles mesures étaient annoncées il y a un an par M. Macron.
Pour défendre l’accès à la santé et l’hôpital public, ils avaient le choix de voter pour Marine Le Pen.
C’est bien ce qui explique l’échec des mouvements de protestation depuis la rentrée dernière : comment ceux-là même qui ont appelé à voter Macron peuvent-ils mobiliser pour combattre des réformes qui étaient annoncées ?
Nous serions intéressés par contre de connaître la position des élus locaux membres du CRSA qui auront à se prononcer le 29 mars sur la Plan régional de santé.
Vous pouvez consulter la liste des membres du CRSA et poser la question directement à vos élus en leur écrivant à : ARS Centre-Val de Loire – Cité Coligny – 131 rue du faubourg Bannier – BP 74409 – 45044 ORLEANS CEDEX 1.
En lire plus …
Zones défavorisées, rapport Spinetta : ils maudissent les effets dont ils chérissent les causes !
Les élus régionaux ont été unanimes pour voter deux voeux à l’adresse du gouvernement.
L’un portait sur le maintien des zones défavorisées simples, qui conditionnent le versement des indemnités compensatoires de handicap naturel et donc la survie de nombreux exploitants, en particulier des éleveurs.
Le second visait à défendre les lignes ferroviaires « du quotidien », autrement dit les petites lignes jugées non rentables et condamnées au nom de l’ouverture à la concurrence.
Les élus du groupe FN avait assuré le Président de Région de leur soutien à ces voeux. Le groupe UDC avait été de jouer « perso » en déposant deux voeux sur les mêmes sujets. Ils ont finalement préféré les retirer.
Cela dit, nous ne sommes pas dupes. Comme nous l’avons déjà dit la question des zones défavorisées résulte d’une décision de Bruxelles, et la carte définitive ne sera connue, en principe le 1er mars, qu’après validation par la Commission européenne. Or le Président souhaitait, dans un rapport présenté au cours de la même session, donner encore plus de pouvoirs à l’Union européenne. D’où l’observation de Charles de Gevigney : « ils maudissent les effets dont ils chérissent les causes« .
Nous aurions pu faire la même réflexion sur le ferroviaire, puisque la fermeture annoncées des lignes secondaires résulte de la mise en concurrence imposée par Bruxelles.
C’est Michel Chassier qui est intervenu sur le sujet, en expliquant comment la mise en concurrence s’opposait au principe même du service public, qui repose sur la notion de péréquation : les lignes rentables financent celles qui ne le sont pas.
Si l’on appliquait les conclusions du rapport Spinetta à tous les transports en commun, même le métro parisien ne roulerait plus !
Sans parler de la Poste, qui devrait abandonner la distribution du courrier en zone rurale.
On voit bien à quel point Macron est soucieux de suivre la feuille de route qui lui a été assignée par ses commanditaires. A vrai dire il n’a guère le choix, car les mêmes qui l’ont fait élire grâce aux médias qu’ils contrôlent peuvent demain le faire tomber s’il ne respectait pas ses engagements.
Lire la réponse de Michel Chassier sur le site du Groupe FN-CVL.
Région Centre-val de Loire : une session bousculée par une actualité… qui donne raison au FN !
Michel Chassier, président du groupe FN en Région centre-Val de Loire.
Nous l’avions annoncé aux médias régionaux dès lundi : cette courte session risquait fort de ressembler à une prolongation des voeux (voir aussi la Nouvelle République du 22/02)
En effet, sur les trois rapports abordés, on peut se poser la question des réels pouvoirs de la Région.
Sur l’emploi, premier sujet traité ce matin, la Région est en train de perdre face au gouvernement sur l’apprentissage, elle a surtout en charge la formation professionnelle, mais le plan dit des « 1 million de formation » a largement dérivé sur des formations non qualifiantes pour faire du chiffre. Au final l’impact de la politique régionale sur le chômage est vraiment difficile à évaluer, mais il n’est certainement pas déterminant. Jeanne Beaulier, Ludovic Marchetti et Phililippe sont intervenus tour à tour (voir le site du groupe FN-CVL).
Ensuite le Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation fait partie des ces schémas obligatoires que la Région doit voter… mais qui n’a qu’une valeur indicative. Qu’on le veuille ou non, la Région ne peut pas décider l’ouverture ou de la fermeture d’une filière universitaire, d’une école d’ingénieur, de la création d’une communauté universitaire, encore moins de la question de la 1ère année de médecine à Orléans ! Tout au plus peut-elle être appelée à financer des bâtiments, des équipements, quelques bourses doctorales ou encore ce qui relève de la vie étudiante (santé, logement, social). Véronique Péan, Stanislas de la Ruffie et Matthieu Colombier sont intervenus sur le sujet (voir le site FN-CVL).
Mais le rapport le plus « chaud » était abordé l’après-midi, il était question des Fonds européens structurels d’investissement post-2020. En fait la région devait se positionner entre les 5 scénarii du livre blanc sur l’avenir de la politique de cohésion présenté il y a un an par M. Juncker.
Et d’emblée le président Bonneau et sa majorité défendent l’idée du toujours plus d’Europe, en augmentant la contribution des Etats et en créant si besoin un impôt européen.
Michel Chassier, Jean-René Coueille, Charles de Gegigney et Stanislas de la Ruffie sont intervenus pour exprimer la position du Front National, seul à voter contre ce rapport, mais le groupe UDC de Guillaume Peltier a été obligé de s’abstenir (voir le site FN-CVL).
La séance s’est poursuivie ensuite par une série de voeux. Nous y reviendrons.
Encore une fois ce qui pensaient que le FN n’avait plus rien à dire en ont été pour leurs frais.
Non seulement nos élus sont présents sur tous les sujets, mais en plus ils sont les seuls à être parfaitement cohérents.
Au contraire de ceux qui pleurent sur la carte des zones défavorisées ou sur le ferroviaire, sans reconnaître que cette situation qu’ils dénoncent n’est que la conséquence de leurs choix.
Blois : des élus FN bien présents sur tous les sujets.
La Fondation peine à séduire le public. On peut le comprendre.
Seulement 48 délibérations mais 3 h 15 de débats : le conseil municipal hier soir a permis de nombreux échanges sur plusieurs sujets importants, avec des élus FN qui incarnent désormais la seule force d’opposition crédible et constructive. Ce que reconnaissent en privé plusieurs membres de la majorité.
Des doutes sur la Fondation.
Premier sujet abordé : la Fondation du Doute. Après l’article paru dans la Nouvelle République de samedi, Marc Gricourt avait bien l’intention de réagir.
Mais c’est Hubert de Pirey (FN) qui est intervenu le premier en pointant le budget de la Fondation et en proposant des pistes pour y remédier. Après le long plaidoyer du maire, c’est Michel Chassier (FN) qui est revenu sur le sujet pour souligner que la subvention annuelle de la Ville (259 610 €) était entièrement absorbée par les charges de personnel (269 810 €), ce qui fait de cette « Fondation » – en fait une simple association loi de 1901 – un satellite de la Ville. Moment de flottement au sein de l’équipe municipale, obligée de se renseigner auprès des services pour expliquer le montant de ces charges. Enfin Michel Chassier a regretté que cette subvention soit attribuée sur simple « décision du maire », donc sans vote, alors que c’était le cas auparavant. Une manière d’éviter le débat ? C’est plutôt raté !
Des élus FN attentifs et présents sur tous les dossiers.
Impôts : les taux n’augmentent pas, mais ils demeurent trop élevés.
Le vote sur les taux d’imposition 2018 a relancé le débat des orientations budgétaires, avec les interrogations de Jacques Chauvin sur la taxe d’habitation, et la réponse de Marc Gricourt sur la question des bases et la nécessité d’avoir une offre foncière attractive pour faire revenir des habitants dans une ville qui se dépeuple.
Michel Chassier a souligné que le niveau de la taxe foncière était un frein, mais pas le seul. Nous avons souvent expliqué aussi les raisons pour lesquelles les habitants fuient certains quartiers. Enfin l’élu FN a conclu en rappelant que l’offre immobilière ne suffit pas, il y a d’abord le développement économique et l’emploi. Les élus FN se sont abstenus.
Eau potable : une aide de la Ville pour le Congo.
Alors qu’elle peine à renouveler suffisamment son propre réseau d’eau potable, la Ville de Blois va financer une organisation internationale pour la rénovation du réseau de la ville de Kalémie au Congo. Hubert de Pirey a rappelé que ce type d’action, outre son intérêt humanitaire, permet aussi, en offrant de meilleures conditions de vie sur place, à réduire l’immigration (indignations sur les bancs de la gauche !) mais que cela relève de la coopération internationale, donc d’abord des Etats. Les élus FN se sont abstenus.
Carré Saint Vincent : un projet qui évolue toujours dans l’incertitude.
« Nous avons parlé de la Fondation du Doute, dans cette délibération il y a plutôt des doutes sur les fondations » résume d’emblée Michel Chassier, faisant allusion aux modifications imposées par les observations des archéologues de la DRAC. Ce qui oblige la Ville a modifier une nouvelle fois le permis d’aménager.
L’élu FN a rappelé l’historique du projet, qui remonte à 2004, et semble toujours aussi difficile à faire aboutir (voir le dossier de la Nouvelle République).
Marc Gricourt espère que la ville de Blois sera retenue dans le nouveau plan gouvernemental en faveur des villes moyennes, le dispositif « coeur de ville » en assurant que nous serions « dans le peloton de tête ».
Bizzarement, le maire nous disait il y a peu que la situation du commerce en centre-ville à Blois n’était aussi mauvaise qu’on pourrait le croire, par rapport à beaucoup d’autres villes comparables. Il faudrait savoir.
Places réservées en crèche pour des migrants ?
Une convention est signée entre la Ville de Blois et le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) pour « réserver quatre places d’accueil pour les enfants afin de permettre aux familles d’être disponible pour effectuer différentes démarches. »
Michel Chassier s’est étonné de cette priorité donnée à des « migrants » puisque de fait ces places seraient bloquées au détriment de familles blésoises qui peinent parfois à en trouver.
Un pris de court, les élus de la majorité n’ont rien trouvé à répondre. Seuls les élus FN ont voté contre la signature de cette convention.
Un nouveau PRU… pour les mêmes quartiers ?
La délibération portait sur le nouveau projet de rénovation urbaine, portant sur les quartiers Kennedy/Coty/Croix-Chevalier/Sarrazines. Michel Chassier était déjà intervenu lors de la réunion d’Agglopolys pour critiquer le fait que ce nouveau PRU porte sur les mêmes quartiers déjà largement rénovés, alors qu’il existe des immeubles HLM plus anciens dans d’autres secteurs, comme à la Quinière, qui n’ont jamais fait l’objet de rénovation, pas même parfois sur les fenêtres. « Nous sommes de nombreux élus à partager ce point de vue » avait ajouté l’élu FN. « Vous êtes le seul ici ce soir » avait répondu Christophe Degruelle, sans que les élus blésois présents ne répondent.
Pourtant cet avis est bien partagé par Marc Gricourt qui a obtenu des bailleurs des sociaux l’engagement de lancer des travaux sur la Quinière, mais aussi les Cornillettes et Blois-Vienne. Allant même jusqu’à dire publiquement : « sans cet engagement, j’aurai refusé le nouveau PRU. »
Christophe Degruelle est resté silencieux, tandis qu’après la fin du conseil Marc Gricourt a remercié les élus FN pour leur soutien sur ce dossier.
Toujours la discrimination « positive ».
La dernière délibération de la soirée portait sur la charte locale « Entreprises et quartiers », destinée à favoriser l’emploi des habitants des « quartiers prioritaires, notamment les jeunes, les femmes et les personnes d’origine étrangère« .
En réponse, voici les termes de l’intervention de Michel Chassier :
« Cette délibération véhicule tous les clichés sur les quartiers réputés « défavorisés » et dont les populations bénéficient au contraire de dispositifs dérogatoires au droit commun, basé sur le principe de la « discrimination positive » qui, nous le rappelons sans cesse est forcément positive pour certains donc négative pour d’autres, contrairement au principe d’égalité républicaine pourtant évoqué régulièrement et partagé dans cette assemblée et ailleurs.
Le problème de l’insertion professionnelle, et cela a souvent été rappelé par des chefs d’entreprise lors des « coordées du territoire » c’est souvent une question de « savoir-être ».
Un certain nombre de jeunes de ces quartiers, et c’est un euphémisme, ne possèdent pas les codes qui leur permettraient d’avoir un comportement social propice à leur intégration, le problème c’est qu’on ne fait pas grand-chose pour corriger cet état de fait. Bien au contraire ce rejet de la société et de nos valeurs est souvent porté par un certain nombre d’artistes, chaudement encouragés au point d’obtenir parfois les « victoires de la musique ».
Ce savoir-être devrait aussi être enseigné davantage par l’éducation nationale, cela vaudrait mieux que d’imposer des recrutements par le moyen qui nous est proposé, et qui revient à pénaliser les jeunes qui se comportent correctement et qui ont le désir de travailler. »
Le rapporteur, Ozgur Eski, a bien essayé de nous accuser de « stigmatiser les quartiers et leurs habitants », Michel Chassier a répondu : « c’est vous qui les stigmatise avec ces dispositifs. Merci de me donner raison !« .
Nul doute, à l’approche de 2020, seul le Front National porte à Blois une autre vision et un autre projet. Nous allons y travailler très rapidement pour rassembler largement autour de nous le Blésois qui veulent un véritable changement.
Censure sur internet : vos élus FN montent au créneau.
L’offensive contre la liberté d’Internet se poursuit tous les jours.
La dernière élection présidentielle a bien montré à quel point les grands médias ont joué un rôle déterminant.
Mais face à cette forme de monopole, Internet permet aux citoyens d’accéder directement et souvent plus rapidement à l’investissement.
Ce qui permet parfois de contrer l’omerta médiatique sur les sujets qui fâchent.
Dernier exemple en date « l’affaire Théo » : les images de la vidéo surveillance prouvant que le fameux Théo n’avait pas été « violé » comme il le prétend, ont commencer à circuler sur le Net et à se répandre comme une trainée de poudre.
Il aura fallu une bonne semaine avant que les médias officiels reprennent l’information qu’il ne pouvaient plus étouffer.
Et ce n’est pas le seul exemple.
Cela explique la multiplication des attaques contre la liberté d’expression sur Internet.
En Région Centre les 11èmes assises internationales du journalisme, qui se tiennent à Tours du 14 au 17 mars vont aborder le sujet.
Mais pas du tout pour dénoncer cette nouvelle forme de censure, au contraire, puisque parmi les « nominés » pour le grand prix du journalisme 2018 on trouve notamment l’organisation Cross Check, chargée avec le soutien de Google de lutter contre les « Fake news » grâce à une plateforme de délation en ligne qui permet de « signaler » un contenu qui déplait. La vérification étant faite par les journalistes de Libération, Rue 89, le Monde, La Voix du Nord etc… détenteurs de la vérité officielle.
Autre nominé le site Infomigrants, destiné à lutter contre « la désinformation sur les migrants ». Là encore il s’agit d’imposer une vision politiquement correcte des phénomènes migratoires.
La Région prévoit d’accorder une subvention de 50 000 euros à cette manifestation, sur un budget total de 293 000, financé à 100% par diverses autres subventions des collectivités.
En commission permanente le 16 février, Michel Chassier est intervenu pour dénoncer cette dérive, et le groupe FN a été le seul, une fois encore, à s’opposer.
Zones défavorisées : les promesses seront-elles tenues ?
Suite à leur action déterminée, les agriculteurs de la Sologne loir-et-chérienne ont obtenu la promesse du maintien de toutes les communes classées jusqu’ici en zone défavorisée, condition sine qua non pour bénéficier d’aides indispensables à la survie des exploitations, particulièrement dans l’élevage.
Mais en contrepartie d’autres communes de la Région Centre-Val, de Loire en sont exclues.
Dans un projet de voeu à l’occasion de la prochaine session le président Bonneau déplore « le fait que les critères du Ministère de l’Agriculture amenèrent à des résultats radicalement différents au fil des semaines. »
Il semble que la carte évolue aussi au gré des protestations.
Lors de la dernière commission permanente vendredi dernier, Harold Huwart, 5e vice-Président délégué développement Économique, à l’économie sociale et solidaire et à l’agriculture, a déclaré que la carte allait être rendue publique.
Il ignorait sans doute que deux jours plus tôt le ministre avait dit le contraire, préférant attendre la validation de Bruxelles le 1er mars. Michel Chassier lui a d’ailleurs répondu : « la France propose, Bruxelles dispose. »
Mais le plus étonnant dans ce contexte, c’est de voir tous ces élus PS, Verts, LR, UDI, soutenir les agriculteurs alors qu’ils ont depuis des années, tour à tour aux affaires, soutenu les politiques qui ont conduit notre agriculture dans cette situation.
Pire, ils n’entendent pas en changer, puisqu’ils ont tous soutenu Macron il y a un an. Charles de Gevigney leur a fait remarquer à son tour : « vous en êtes réduits à quémander auprès de l’Europe « .
La question va revenir jeudi prochain en session plénière.
Ferroviaire, zones défavorisées : l’Etat ne tient pas ses promesses, car c’est l’Europe qui décide.
Avec la politique de Bruxelles relayée par Macron, il n’y aura bientôt plus de vaches dans nos campagnes. Elles ne pourront pas non plus regarder passer les trains qui disparaissent…
En marge de la Commission permanente régionale qui se tenait ce matin à Orléans, le président Bonneau a évoqué deux dossiers d’actualité : les zones agricoles défavorisées et le ferroviaire avec le rapport Spinetta.
Au sujet des ZDS la Région demande le maintien des zones existantes, tout en retenant les nouvelles, et déplore les revirements permanents du gouvernement, qui modifie la carte jour après jour au gré des protestations.
Dans le débat qui a suivi Michel Chassier a souligné que la carte définitive, qui devrait être arrêtée cette semaine, ne sera pas publiée avant le 1er mars, car elle demeure soumise à l’approbation de Bruxelles.
Enfonçant le clou, Charles de Gevigney s’étonne de voir tous ces élus PS, LR, centristes ou écologistes, quémander sans cesse auprès de Bruxelles. C’est le fruit amer des politiques qu’ils ont tous soutenues depuis des années.
Même chose sur le ferroviaire, où la Région se vantait d’être parvenue à un accord favorable avec l’Etat pour le transfert des lignes TET. Le rapports Spinetta vient tout remettre en cause… alors que les premières rames sont déjà commandées !
Mais là aussi, le couperet de la concurrence imposée par Bruxelles met la France et la SNCF au pied du mur.
Les élus FN sont également intervenues sur plusieurs rapports, refusant notamment des subventions pour des actions qui n’ont pas abouti, ou encore pour des projets qui ne relève pas de l’intérêt général, comme la coopération internationale ou encore les Assises du journalisme de Tours qui soutiennent le renforcement de la censure sur Internet.
Les élus du groupe UDC de Guillaume Peltier ne sont intervenus sur aucun des rapports, ils se sont contentés d’une seule abstention sur un dossier.
Au fils des réunions, on constate que le Front national est bel et bien la seule opposition crédible.
Vos élus régionaux au travail.
Les élus du groupe FN Centre-Val de Loire était réunis hier à Orléans pour préparer la prochaine session plénière du 22 février et la commission permanente du 16.
En préambule Michel Chassier a fait le compte-rendu de la réunion des présidents de groupes FN qui s’était tenue la veille à Nanterre avec Marine Le Pen.
Trois rapports seulement sont à l’ordre du jour le la plénière dans un contexte particulier par rapport à l’actualité.
Le premier porte sur schéma régional de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Il pose à nouveau le problème de la répartition des compétences, des décisions et des financements.
Le second s’intéresse à « l’avenir des fonds européens structurels » après 2020, en liaison avec le « livre blanc » publié par la Commission européenne (Réflexions et scénarios pour l’UE-27 à l’horizon 2025).
Enfin le dernier rapports porte sur la mobilisation de la Région pour l’emploi. Sujet sur lequel il y aura également beaucoup à dire, au moment où se profile une réforme de l’apprentissage qui ne fait pas l’unanimité.
Pour la commission permanente c’est une soixantaine de rapports qui ont été passés en revue par les élus et les assistants du groupe.
Nous reviendrons prochainement sur les points les plus intéressants.
« FRIC-FRAC » à Orléans : on nous prend pour des pigeons !
Une « oeuvre » de Saba Innab.
Les élus régionaux étaient appelés à voter la semaine dernière la subvention annuelle au Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) de la Région Centre-Val de Loire.
Plus de 1 400 000 € sur un budget de 2,7 millions, l’Etat apportant pour sa part 750 000 €.
Quant au FRAC lui-même, il ne prévoit que 10 000 € de billetterie pour des visites de plus en plus rares, puisqu’en 2017 les prévisions étaient de 41 000 € pour la billetterie…
Michel Chassier, au nom du groupe FN, est intervenu lors de la commission permanente du 19 janvier pour critiquer ce mode de fonctionnement.
D’autant plus que 312 450 € de résultat 2017 sont reportés en 2018, qui correspondent tout simplement à des subventions non utilisées.
Inutile de préciser que seul le groupe FN a voté contre cette dépense, approuvée sans la moindre critique par le groupe de Guillaume Peltier.
Et si vous voulez savoir à quoi sert votre argent, en voici un exemple concret avec « oeuvre d’art », intitulée « home is past » qui a été conçue par l’architecte Saba Innab.
Le communiqué de presse officiel de l’exposition précise :« élevée à partir d’un élément de maçonnerie standard, cette sculpture détourne le parpaing de sa fonction première et s’affirme comme un anti-monument.(…) A travers ce geste , Saba Innab réinvestit la nature éphémère et nomade de l’ancienne architecture, pour élaborer un paysage pluriel, à la fois minéral et immobile, paisible et ludique, qui s’offre au public et à toutes les réappropriations »…
Mais personne ne dit combien ça coûte.
Le Front National a publié un communiqué de presse que l’on peut trouver sur le site du groupe FN-CVL.
Budget 2018 : le Front National domine le débat en Région Centre-Val de Loire.
Concertation pendant une suspension de séance.
Dès l’ouverture du débat sur le budget 2018, l’UDC (Union de la Droite et du Centre) annonce la couleur : par solidarité avec la majorité régionale en raision de la baisse des dotations de l’Etat, leur groupe se prononcera pour une abstention « vigilante ».
A part cela, Constance de Pélichy qui remplaçait Guillaume Peltier « alité » n’avait pas grand chose à dire, sauf proposer un amendement sur le démocratie participative pour trouver un prétexte à ne pas voter le budget.
L’intervention de Michel Chassier au nom du Groupe FN était d’une autre teneur ( Rapport-17.05.01-Budget-Primitif-2018-Intervention-Générale-Michel-CHASSIER.)
Remettant les pendules à l’heure l’élu FN a rappelé que ce que le président Bonneau considère comme une « affirmation du fait régional » n’est rien d’autre que le désengagement de l’Etat, qui transfère des compétences sans les financer, ou du moins très partiellement.
Mais surtout la Région repousse une fois encore les choix qu’imposerait la contrainte budgétaire, en poursuivant une politique de dispersion des moyens qui frise parfois le clientélisme.
Faute de faire des choix et d’affirmer une stratégie régionale, l’exécutif s’est contenté de rogner ici et là, diminuant les crédits pour plusieurs programmes de développement économique qu’il s’agisse de l’artisanat, de l’agriculture ou même de l’innovation. Même chose sur les politiques territoriales : les CRST (Contrats Régionaux de Solidarité Territoriale) passé avec les Pays, les Intercommunalités et les Agglomération seront prolongé sur 6 ans au lieu de 5. Autrement à volume équivalent l’enveloppe annuelle des crédits baisse de 16,7%.
En lire plus …
Conseil régional : le Front National seule opposition ?
Conférence de presse à Orléans le 18 décembre.
Ce n’est pas nous qui le disons, mais Guillaume Peltier, Président du groupe UDC, qui se vante pratiquement de co-gérer la Région Centre-Val de Loire avec François Bonneau. A tel point que Mag Centre lui attribue par dérision le titre de « vice-président ».
A vrai dire nous l’avions déjà remarqué en Commission permanente comme en Session plénière, où l’UDC vote plus souvent avec les socialistes que le groupe Ecologiste !
Il est permis de sourire au passage des grandes déclarations de Guillaume Peltier au sujet du patriotisme économique, alors que son parti approuve le TAFTA et le CETA, de même qu’il se fait le chantre de la ruralité tout en soutenant la métropolisation… et en résidant à Paris, après avoir laissé sa mairie-marchepied de Neung sur Beuvron.
De fait le Groupe Front National est souvent le seul à incarner l’opposition.
Ce sera sans doute encore le cas lors de la session du 21 décembre, qui s’annonce particulièrement chargée : vote du budget 2018, décision modificative au budget 2017, et, en dernière minute un rapport sur le transferts des lignes TET (trains « Intercités) au 1er janvier 2018, rapport reçu ce soir à… 18 h 52 !
Or il s’agit de s’engager jusqu’en 2023 sur des 480 millions d’euros en investissement et 196 millions d’euros en fonctionnement, avec une charge supplémentaire pour la Région qui pourra représenter plus de 40 millions d’euros après 2023. Un nouveau désengagement de l’Etat qui nous est imposé le couteau sous la gorge.
Et la commission des transports, comme la commission des finances, ne se réunissent que demain, après l’heure limite de dépôt des amendements.
Un singulière conception de la démocratie.
Blois : le groupe Front National n’approuve pas le budget 2018.
(photo d’archives)
Le Conseil municipal était appelé ce soir à voter le budget de la ville de Blois pour 2018.
Nous en connaissions les grandes lignes depuis le débat d’orientation. Peu de nouveautés par conséquent, si ce n’est le volume des dépenses d’équipement qui augmente en raison de recettes supplémentaires.
Cela dit, en dépit des efforts consentis, les dépenses de gestion repartent à la hausse, les dépenses de personnel progressent toujours (62,1% des dépenses de fonctionnement contre 52,9% en moyenne pour les villes d’importance équivalente). Nous payons toujours les années Lang.
Mais la conséquence c’est la capacité de financement qui demeure insuffisante.
Michel Chassier est intervenu pour mettre en garde contre un risque de décrochage de la ville de Blois par rapport aux deux métropoles qui nous entourent et qui vont bénéficier de moyens accrus (télécharger le texte de l’intervention : CM 18-12-2017 – BP 2018)
Dans sa réponse Marc Gricourt a confirmé qu’il faudrait 20 millions d’euros par an pour assurer les dépenses strictement nécessaires sur le patrimoine (voirie, bâtiments publics, écoles, équipements sportifs etc…). Il en manque plus de 5 millions.
Faute de pouvoir présenter des amendements en raison des conditions de préparation du budget, les élus FN ont voté contre.
Réunion du bureau départemental du FN41 : la refondation est en marche !
Réunion de bureau du 4 décembre.
Après le succès de le tournée de Marine Le Pen en Loir et Cher, le bureau départemental du FN41 était réuni ce lundi soir.
A l’ordre du jour le bilan de cette manifestation, avec à nouveau les remerciements à tous les bénévoles, la préparation de la galette des Rois 2018 qui se tiendra le 14 janvier avec Julien Sanchez (lieu à confirmer), l’organisation d’un repas de fin d’année à la permanence, les prochaines actions militantes, l’invitation au Parlement européen à Strasbourg en janvier etc…
Mais l’autre sujet était bien sûr la préparation du Congrès de mars 2018.
Michel Chassier et Mathilde Paris ont fait un compte-rendu des échanges lors de la réunion des SD et adjoints à Romorantin lors de la venue de Marine Le Pen, avec d’ores et déjà un certain nombre d’annonces en matière de communication, d’organisation, de relations entre le siège et les Fédérations, de formation etc…
Il est clair que Marine a parfaitement intégré la nouvelle configuration du paysage politique, les attentes de nos compatriotes et qu’elle a entrepris résolument une refondation de notre mouvement qui prendra forme lors du prochain Congrès.
Pour cela tous les adhérents ont déjà été appelés à répondre à un questionnaire détaillé, les « ambassadeurs de la refondation » vont entreprendre une tournée de toutes les Fédérations à la rencontre des cadres, des élus et des militants pour échanger et entendre toutes les propositions. A l’opposé de ce qui se pratique du côté La République en Marche ce sont bien au final les adhérents qui décideront, à l’occasion du Congrès et au-delà par la mise en place d’outils participatifs permanents.
La réunion de ce soir a démontré une fois de plus la vitalité de notre mouvement.
La soirée s’est terminée comme à l’accoutumée par un verre de l’amitié.
Plan régional de santé : le Front National en alerte.
Michel Chassier intervient sur le PRS à Bourges en 2012.
Le Plan Régional de Santé est élaboré par l’Etat afin de définir l’organisation territoriale des services de santé et les moyens correspondants.
Sa dernière révision date de 2012, le projet pour le futur PRS doit être présenté le 6 décembre.
Déjà certains syndicats de la santé et de l’action sociale appellent à manifester.
Il faut dire que dans l’optique de M. Macron, le budget de la Sécurité sociale est appelé à contribuer à la réduction des déficits publics alors que l’Etat diffère toujours son propre effort.
Il faut donc s’attendre à un nouveau programme d’économies, à la fermetures d’hôpitaux de proximité, à la réduction des budgets. Sous la pression de l’UE, l’objectif est de supprimer en France 22000 postes dans la fonction publique hospitalière et 16000 lits.
Rappelons que le Conseil régional est consulté simplement pour émettre un avis.
En 2012, c’est le Front National qui est parvenu à faire changer l’avis de la Région, puisque le président Bonneau avait proposé un avis « favorable avec réserves« . Seul le Front National avait logiquement proposé un avis défavorable, en reprenant les critiques formulées par la majorité dans le rapport de présentation.
Après une suspension de séance, François Bonneau s’est rallié à notre point de vue. Seul le groupe de la Droite et du Centre avait maintenu un avis favorable.
Une fois plus cela démontre la perspicacité, la cohérence et l’efficacité de nos élus, qui n’étaient pourtant que sept à l’époque.
Budget 2018 : le mauvais élève Macron se fait taper sur les doigts.
Déjà une mauvaise note pour l’élève Macron.
La programmation prévue dans la Loi de Finances 2018 et jusqu’en 2022 avait fait réagir les élus FN dans les assemblées.
A l’occasion des orientations budgétaires Michel Chassier avait souligné à Blois comme à Orléans au Conseil régional, que la trajecroire de réduction des déficits publics était moins que certaine, de surcroît le gouvernement faisait porter le plus gros de l’effort sur les collectivités (communes, régions, départements) et les organismes de sécurité sociale, promettant pour sa part une amélioration… à la fin de la mandature !
Il faut le souligner à nouveau : le passage sous la barre des 3% de déficit public en 2017 est obtenu grâce à l’effort des collectivités locales et de la sécurité sociale, on sait dans quelles conditions, alors que l’Etat voit son déficit passer de 3,3 à 3,2%, donc en dehors des critères de Maastricht.
Et le solde de l’Etat ne va pas s’améliorer en 2018, puisqu’il est toujours affiché à 3,2%, avant de se dégrader à nouveau en 2019 avec une prévision de 4% (source : Assemblée nationale).
Qui plus est la Commission estime pour sa part que le déficit structurel va progresser de 0,4 point l’année prochaine.
En raison notamment d’un commerce extérieur plombé par l’euro et dont le déficit augmente.
Sans parler du montant de la dette, près de 100% du PIB et donc très loin des 60% exigés par l’UE, et qui va continuer à progresser.
Cette affaire tombe mal pour Paris qui demeure encore avec l’Espagne sous le coup d’une « procédure de déficit excessif ». Une situation qui, en théorie, peut aboutir à des sanctions et des amendes.
C’est la première que M. Macron se fait taper sur les doigts. Un façon de lui rappeler à qui il doit son élection et d’exiger qu’il suive la feuille de route qui lui est dictée par l’UE, le FMI, la BCE… et par nos créanciers !
Les Français n’ont pas eu le courage de faire le bon choix en mai dernier. Maintenant ils vont payer.
Orientations budgétaires : l’intervention de Michel Chassier au Conseil Régional.
Nous publions en vidéo l’intervention de Michel Chassier sur les orientations budgétaires de la dernière session plénière du Conseil régional.
Conseil régional : le Front National pointe les contradictions le gauche et de l’UDC.
Curieuse ambiance au conseil régional à l’occasion des orientations budgétaires.
Sur tous les bancs de l’assemblée on critique les mesures décidées par le gouvernement.
A croire que personne n’aurait voté Macron en mai dernier !
Vos conseillers FN sont intervenus pour dénoncer cette mascarade.
A l’occasion du vote de la TICPE (taxe sur les carburants et l’énergie) Gilles Godefroy (FN37) a demandé qu’une partie de la recette soit affectée à une prime à la casse pour encourager au renouvellement du parc ancien dans les zones hors métropoles qui ont difficilement accès aux transports en commun, ainsi qu’à l’amélioration du réseau routier d’intérêt régional.
Le groupe UDC de Guillaume Peltier, qui prétend défendre la ruralité, n’a pas dit un mot sur le sujet, d’ailleurs le président de leur groupe était déjà reparti.
Pour conclure la séance, le groupe Front National a présenté un voeu pour demander que la Région abandonne l’écriture « inclusive » dans ses rapports et dans sa communication.
Après une réponse de l’élue socialiste de service qui vaut son pesant de cacahuètes, le groupe UDC, en l’absence de son chef, a préféré ne pas prendre part au vote. Courage fuyons !
Lire le compte-rendu de la séance sur le site du groupe FN Centre Val de Loire.
Blois : unanimité contre Macron au conseil municipal.
La bonne nouvelle c’est la baisse du prix de l’eau. Pour le reste l’avenir s’assombrit.
M. Macron prétendait rassembler les Français, il va peut-être y parvenir : ils se rassemblent contre lui !
Hier soir lors du conseil municipal de Blois, deux voeux ont été adoptés, l’un pour soutenir les maisons de l’emploi, l’autre pour dénoncer la diminution de l’aide au logement social.
Le premier a été voté à l’unanimité, les élus « En marche » n’ont même pas osé s’abstenir, ce qu’à fait toutefois Véronique Reineau pour le second.
Auparavant le débat d’orientations budgétaires a permis à tous les intervenants de dénoncer le mépris du gouvernement pour les collectivités locales.
Michel Chassier (FN) est intervenu longuement pour expliquer comment M. Macron allait faire porter l’effort de réduction de la dette publique aux collectivités, alors que l’Etat promet d’y contribuer… plus tard : CM 13-11-2017 – ROB 2018
Il a rappelé également les causes structurelles de déficit public, à savoir la loi du 3 janvier 1973 et l’article 104 du Traité de Maastricht, et conclu que cette situation que tout le monde s’accorde à dénoncer était « le prix à payer pour ne pas avoir voulu le véritable changement aux dernières élections. »
Et si les prévisions budgétaires permettent de tenir un fragile équilibre d’ici la fin du mandat, c’est au prix d’un recours à l’emprunt en dépit d’un baisse de l’investissement, en 2022 la charge de la dette dépassera les dépenses d’équipement.
Marc Gricourt a d’ailleurs reconnu dans sa réponse que la Ville n’avait pas les moyens suffisants pour entretenir correctement ne serait-ce que la voirie.
L’élu FN est également intervenu pour se féliciter de la baisse du prix de l’eau au 1er janvier, conséquence du retour en Régie que nous avions demandé depuis longtemps, et dont les usagers doivent légitimement profiter.
Au sujet de la garantie d’un emprunt pour Terre de Loire Habitat, Michel Chassier est intervenu pour alerter à la fois sur le financement du logement social et la fin annoncée des prêts à taux zéro en Loir et Cher en raison du nouveau zonage.
Pour la seule ville de Blois, le manque à gagner pour les trois bailleurs sociaux serait de 8 640 000 € par an, ce qui les mettraient en déficit dès 2018 et les obligeraient à revoir sérieusement à la baisse leurs projets d’investissements, qu’il s’agisse de construction, de réhabilitation ou d’isolation thermique.
A l’occasion de ce conseil Hubert de Pirey a été officiellement installé comme conseiller municipal en remplacement de Miguel de Peyrecave qui a quitté notre région. La suivante immédiate sur la liste n’a pas souhaité siéger car elle n’habite plus la région.
Mises en avant
Mathilde Paris invitée de la rédaction sur TVTours
Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
Jordan Bardella à Mer le 25 janvier
Bien que nous ayons basculé sur notre nouveau site depuis juin 2019, vous êtes encore nombreux à consulter ce blog. C’est pourquoi nous avons décidé...
RN Loir-et-Cher : Notre nouveau site internet départemental est en ligne.
Dans la suite logique de la refondation de notre mouvement initiée l’an dernier par nos instances nationales, nous avons le plaisir de vous faire...
Européennes 2019 : Marine LE PEN, Jordan BARDELLA et Nicolas BAY à Mer Samedi 13 Avril.
Nous avons l’honneur de vous annoncer la venue de Marine LE PEN, Présidente du Rassemblement National, Jordan BARDELLA, Tête de liste aux élections...
Européennes 2019 : le temps se gâte pour Macron et ses alliés.
Marine Le Pen imprime sa marque sur la campagne des européennes. Lors de son passage dans l’Emission politique la semaine dernière, elle a réalisé...
Européennes 2019 : en Loir et Cher aussi #OnArrive !
La campagne pour les européennes se poursuit en Loir et Cher : affichage, distribution de documents dans les boîtes aux lettres, porte à porte. Une partie...