La ville de Blois va attribuer l’an prochain tablettes et portables aux écoles primaires qui dépendent d’elle.
En conseil municipal, les élus FN ont fait remarquer qu’il n’était pas urgent de proposer ces techniques numériques aux enfants dont la personnalité n’est pas établie et qu’il fallait donner la priorité au contact entre le maître et l’élève, sans interposer un écran qui détournerait l’enfant de sa construction et disperserait son attention. Sans même parler des risques d’un Internet mal protégé.
Cette semaine, Olivier Merckel et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) viennent de confirmer les réticences du FN en dressant un rapport qui pourrait jouer en faveur d’un bouleversement de nos habitudes. Selon les experts de l’Anses, les ondes peuvent avoir des effets sur les fonctions cognitives des enfants.
Cela signifie qu’elles perturbent leurs capacités de mémoire, d’attention et de coordination. À ces effets s’ajoutent d’autres maux générés, comme la fatigue, les troubles du sommeil, le stress et l’anxiété. Le FN ne disait pas autre chose.
Nous en reparlerons en septembre pour le prochain conseil municipal en espérant que le Ville changera son fusil d’épaule car, en l’absence de « données sanitaires », comme Olivier Merckel, nous préconisons simplement de « retarder l’âge de la première utilisation ». L’illusion de la modernité et de l’autonomie ne doit pas porter tort à la santé physique et intellectuelle de nos enfants.
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