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PenelopeGate et bulle Macron : quelles conséquences en Loir et Cher ?

29 janvier 2017 dans Actualité, Élections, Loir et Cher, Présidentielles 2017

Le « PénélopeGate » marque à coup sûr un tournant dans la campagne des présidentielles.
François Fillon aura bien du mal à se relever de cette cascade de révélations, car il y en a tous les jours, alors que sa campagne ne parvenait pas à démarrer pour plusieurs raisons.
D’abord parce que ce n’est pas la même chose de remporter une primaire, au cours de laquelle les électeurs se sont déplacés davantage pour éliminer Nicolas Sarközy et Alain Juppé, choisissant par défaut un candidat plus lisse et apparemment bien propre sur lui.
Mais c’est tout autre chose dès lors qu’il s’agit de s’adresser à l’ensemble du corps électoral. A tel point que 2 mois après les primaires de la Droite et du Centre, la campagne ne parvient pas à démarrer, et François Fillon est très vite repassé dans les sondages derrière Marine Le Pen.
Il faut dire que les proches de Nicolas Sarközy, qui occupent toujours une place déterminante dans l’appareil du parti, multiplient les critiques, les petites phrases, et sont loin de lui apporter tout le soutien dont il aurait besoin.
A cela vient s’ajouter le PénélopeGate : l’emploi selon toute vraisemblance fictif et largement surpayé de son épouse comme assistante parlementaire, dont personne ne se souvient l’avoir vu travailler, ni dans la circonscription ni à l’Assemblée.
Et comme « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille » selon le mot célèbre de Jacques Chirac, d’autres affaires ressortent.
Dans le feuilleton « Marine contre les …ons » (Fillon, Macron, Hamon, Mélenchon), quel sera le prochain sur la liste ?
En Loir et Cher certains commencent à paniquer.
Guillaume Peltier, rallié à François Fillon par la force des choses pour conserver son investiture, sent le sol se dérober sous ses pieds, craignant de surcroît une candidature de Jean-Luc Brault.
Il demande, dans la Nouvelle République du 28 janvier, « au nom de quoi peut-on se substituer à la Justice ?«
Pour aussitôt faire la même chose en se faisant l’écho des soupçons qui pèsent sur Emmanuel Macron dans l’utilisation des moyens de Bercy pour le lancement de sa campagne, et en reprenant les accusations contre le Front National au sujet des kits de campagnes prétendument « surfacturés ».
Pitoyable défense de la part d’un des sous-traitants de Bygmalion !
Pour mémoire, les comptes de campagne du Front National ont toujours été validés après un examen attentif de la CNCFPP. Quant aux accusations de surfacturation elles sont pour le moins subjectives.
A titre d’exemple pour les municipales de Blois, le kit de campagne comprenait un journal 4 pages personnalisé (photos et texte) facturé 2700 €, incluant la conception, l’impression (16 000 exemplaires) et la livraison.
Au 2ème tour un document A4 tiré à 10 000 exemplaires nous était facturé par un imprimeur local 1152 € uniquement pour l’impression, puisque la conception et la maquette étaient réalisées par nos soins. Résultat : 8,44 centimes d’euro tout compris pour une page A4 recto-verso dans le kit de campagne contre 11,52 centimes d’euro chez un imprimeur local uniquement pour l’impression.
Où est la surfacturation ?
Nul doute que nos adversaires aux abois vont redoubler leurs attaques contre Marine Le Pen dans les semaines qui viennent. Il faut y voir le signe qu’ils commencent sérieusement à paniquer !
On peut remarquer à contrario à quel point notre candidate reste sereine, bien au-dessus de la mêlée.
Rendez-vous à Lyon le week-end prochain pour les assises présidentielles !