Au moins, on ne pourra pas dire que les autorités socialistes et la presse n’annoncent pas la couleur sur l’arrivée massive des « migrants » et « réfugiés » qu’il faut entretenir et loger. Même si les chiffres n’indiquent que la partie émergée de l’iceberg.
Le 4 mars, le Comité régional de l’habitat et de l’hébergement (CRHH) s’est réuni à la préfecture régionale d’Orléans, sous la présidence du préfet de région, Nacer Meddah (la Nouvelle République du 11/3/2016).
On a pu y apprendre que, dans la région, le dispositif d’hébergement arrive à saturation et les demandes de recours à l’hébergement d’urgence (HU) ont doublé en deux ans. Il faut savoir aussi qu’en 4 ans, le budget alloué à l’hébergement d’urgence a doublé. Au rythme actuel, il faudra sans doute doubler ces dépenses dans un an. Un vrai tonneau des Danaïdes !
Par ailleurs, la région dispose de 173 places dans les centres d’accueil et d’orientation (CAO) réservés à l’accueil des « migrants », en provenance de Calais.
173 places qui viennent s’ajouter à tous les CADA des 6 départements de la région, dont 297 pour le Loir et Cher.
Les demandeurs de logement « normaux » attendent souvent pour obtenir l’appartement de leur choix. En Loir-et-Cher : sur 4 635 demandes, 2 563 ont été satisfaites, soit un taux de pression de 1,70.
On comprend mieux pourquoi il y a ce taux d’insatisfaction.