Edouard Philippe est sourd.
Il répète que rien ne le fera changer d’avis sur la limitation de vitesse à 80 Km/h le 1er juillet prochain.
Sauf que l’échéance se rapprochant la contestation va monter en puissance.
Nous nous sommes déjà exprimés à plusieurs reprises sur cette mesure inefficace et pénalisante, surtout dans nos départements ruraux, pour les particuliers comme pour les professionnels, et rejetée par 75% des Français.
Depuis janvier les militants du FN41 ont déjà distribué plus de 8000 tracts (à télécharger : tract_80 Km/h) condamnant cette décision prise, là encore, sans concertation.
Le groupe FN Centre-Val de Loire a déposé un voeu à la session du 22 février 2018 pour s’opposer à cette mesure. Le groupe Union de la Droite et du Centre a voté pour.
Mais les groupes Socialistes-Radicaux-Démocrates et « Ecologie » ont voté contre, entraînant son rejet.
Aujourd’hui les initiatives citoyennes se multiplient.
Une nouvelle manifestation est organisée samedi 14 avril au départ de Blois par la FFMC, mais les automobilistes sont invités à s’y joindre, pour se rendre à Orléans où se tiendra un rassemblement régional.
Nous encourageons tous nos amis, motards ou non, à s’y joindre.
Quoi que dise Edouard Philippe, cette mesure ne passera pas !
Vous pouvez également signez notre pétition en ligne.
80 km/h : nouvelles manifestations samedi.
Vos élus régionaux préparent les prochaines échéances.
Réunion studieuse toute la journée de lundi à Orléans pour les élus du groupe FN Centre-Val de Loire.
Au programme la prochaine session plénière, qui doit examiner un rapport sur la « démocratie permanente » et donner un avis, à titre consultatif, sur la Projet Régional de Santé… déjà adopté le 29 mars par la Conférence régionale de la santé de l’autonomie.
Pas vraiment exemplaire en matière de démocratie !
Les élus ont également passé en revue les rapports de la prochaine commission permanente du 13 avril, nous aurons l’occasion d’y revenir en détail.
Faux réfugié, vrai truand.
En Europe, il suffit de rentrer par effraction pour obtenir des droits.
Sokol est un Albanais de 34 ans. Avec ses deux frères ils ont demandé le statut de « réfugié politique ».
Etrange pour des ressortissants d’un pays de l’OTAN et dont la candidature à l’Union européenne remonte à 2009.
Et bien sûr, en attendant que ce statut leur soit accordé ou refusé – ce qui ne les empêchera de rester chez nous – les trois individus sont logés, touchent une allocations de l’OFPRA (360 euros par mois), bénéficient de l’AME (assistance médicale gratuite qui les couvre à 100%) etc…
Mais cela ne leur suffit pas, ils complètent ces allocations par du travail au noir et d’autres activités lucrative comme le trafic de bijoux et d’objets volés.
Déjà jugé deux fois pour des faits de même nature, Sokol est à nouveau condamné par le tribunal de Metz en octobre 2017. Cette fois, il écope de six mois de prison.
Cependant il fait appel, ce qui démontre qu’il peut se payer un avocat, ou bien qu’il y a quelqu’un pour payer…
Sa défense ne parvient pas à convaincre le tribunal, qui prononce le maintien en détention.
Mais la vraie question n’est pas là.
Comment un tel individu, délinquant multirécidiviste, peut-il toujours bénéficier du statut de demandeur d’asile et vivre à nos dépends.
Il y a longtemps que le Front National se bat que ces faux demandeurs d’asile, à fortiori délinquants, soient expulsés.
Mais Sarközy avait aboli la « double-peine » pour les étrangers, et ni Hollande ni Macron ne sont revenus sur cette question, totalement absente du projet de loi qui fait tant hurler l’extrême-gauche.
Agglopolys : moins d’argent, moins de projets.
Christophe Degruelle, Président d’Agglopolys, déclare à la presse que les ratios budgétaires sont « toujours aussi excellents » (la Nouvelle République du 6 avril 2018.)
Des marges budgétaires réduites, moins de projets vue.
Une vision pour le moins optimiste car, nous l’avions constaté lors du débat d’orientations au mois de février, les marges se dégradent.
La capacité de désendettement dépasse désormais 8 années, ce qui commence à être élevé.
Cette situation s’explique par le montant des emprunts nécessaires au financement de la salle du jeu de Paume, qui devrait se résorber dans le temps, mais la diminution de la capacité d’autofinancement va entraîner chaque année un recours à l’emprunt qui viendra compenser les remboursements de dette antérieure. A moins que l’Agglo réduise ses projets, ce qui serait également préoccupant pour l’avenir.
C’est pourtant bien ce qui risque de se passer.
Les élus FN ont préféré s’abstenir pour le vote du budget.
Desserte autoroutière de l’Agglomération.
Une nouvelle étude va être lancée sur « l’amélioration de la desserte routière de l’Agglomération blésoise« .
Suite au débat sur le sujet, dont la presse se fait écho depuis plusieurs mois, Michel Chassier est intervenu afin de demander des précisions : est-il question de « l’agglomération blésoise » ou du territoire d’Agglopolys ? L’hypothèse d’une sortie à Herbault, qui permettrait de désenclaver et de dynamiser l’ouest de l’Agglo, est-elle inclue dans cette étude ?
Christophe Degruelle a répondu en donnant l’assurance que 5 scénarios étaient sur la table, et dans l’hypothèse d’une seconde sortie, Herbault pouvait en faire partie.
Nous avions déjà défendu cette solution en expliquant les raisons.
Cette question a suscité plusieurs échanges et à l’issue de la réunion, plusieurs élus de la partie ouest de l’Agglo sont venus remercier l’élu FN pour son intervention.
Rénovation urbaine : des clauses d’insertion inadaptées.
Deux délibérations portant sur la « politique de la ville » faisaient état de clauses d’insertion destinées à privilégier l’embauche d’un quota d’habitants des « QPV » : quartiers politique de la ville.
Michel Chassier fait remarquer que zonage n’est plus pertinent. Aujourd’hui à Blois les populations ne difficultés ne se trouvent pas exclusivement dans les QPV (en gros la ZUP de Blois) d’autant plus que la première phase du PRU a précisément réparti les logements sociaux dans plusieurs quartiers. D’autres critères pourraient être retenus : jeunes de moins de 25 ans sans emploi, chômeurs de longue durée etc…
Personne ne répondra à cette interrogation, on sent bien que pourtant que beaucoup d’élus sont dubitatifs.
Menaces sur la filière informatique à Blois ?
A l’occasion du vote d’un dispositif d’octroi de bourses à des étudiants qui viendraient à Blois en master informatique BMDA (spécialisation dans le traitement et l’analyse de données), Yann Bourseguin fait état des menaces qui visent cette formation, que le Président de l’Université ex-François Rabelais voudrait bien rapatrier… à Tours.
Et l’élu PS blésois dénonce au passage le phénomène de métropolisation, qui va pénaliser encore davantage les villes moyens comme Blois.
Ce que nous disons depuis des années, à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Christophe Degruelle s’est voulu rassurant en évoquant la préparation du SRADDET avec la Région, mais nos élus sont bien placés pour savoir que ce schéma régional ne pourra pas à lui seul répondre à cette tendance lourde, déjà évoquée dans les débats régionaux en 2011.
Encore une fois, il ne fallait pas voter Macron !
Billets SNCF gratuits : la paille et la poutre.
Interrogé sur une station de radio, le député de Loir et Cher Guillaume Peltier (LR) déclare fièrement : « il faut supprimer les billets de train gratuits des cheminots !«
Ce à quoi un auditeur lui répond du tac au tac « en tant que député, vous avez aussi des billets gratuits.«
A court d’arguments, le dépité lui répond « ne cédons pas à la démagogie« .
Ben voyons !
Du coup, faut-il comprendre que Guillaume Peltier soutient la réforme de la SNCF ? Alors qu’il prétend co-gérer la Région Centre-Val de Loire de Loire avec François Bonneau (PS), il ne reste plus qu’à rejoindre le gouvernement. Ce ne serait qu’un revirement de plus.
Bourges : des islamistes refusent de serrer la main de la Préfète lors de l’hommage au Colonel Beltrame.
Hommage au Colonel Beltrame à Bourges le 28 mars à la caserne de Gendarmerie.
Communiqué de Julie APRICENA, Secrétaire Départementale FNJ du CHER, membre du Bureau National du Front National de la Jeunesse.
« Mercredi 28 mars 2018, alors que sur l’ensemble du territoire les Français étaient rassemblés afin d’honorer le héros qu’est le Colonel Arnaud BELTRAME, un incident loin d’être anodin s’est produit à Bourges.
En effet, alors que les autorités du département du Cher rendaient les hommages au sein de la caserne du Groupement de Gendarmerie, deux représentants d’une association communautariste musulmane conviés à l’événement ont refusé de serrer la main de la Préfète sous prétexte qu’elle est une femme.
Le Front National de la Jeunesse condamne ces pratiques rétrogrades et contraires aux valeurs de la France, qui plus est dans un instant d’union nationale en la mémoire du héros Arnaud Beltrame.
La femme française est l’égale de l’homme et ne subira jamais les lois d’un quelconque rigorisme religieux. »
Nous regrettons également que presque partout en France il n’y ait eu que des cérémonies privées dans les Préfectures et les Gendameries. Aujourd’hui à Carcassonne une marche blanche en hommage à toutes les victimes de Trèves a été interdite par la Préfecture de l’Aude pour des raisons de sécurité.
M. Macron serait-il terrorisé à ce point ?
CEREMA : le site de Blois menacé ?
Le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) est un établissement public placé sous la tutelle conjointe du ministre chargé de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et du ministre du transport, de l’égalité des territoires et de la ruralité.
Le gouvernement prévoit dans les trois ans à venir des coupes budgétaires et une réduction d’effectifs qui le ferait passer de plus de 3000 agents (3140 en 2014) à 2300.
Pour cela il faudra fermer des centres et le directeur de l’établissement est prévenu par simple mail en octobre 2017 du projet de fermeture de laboratoires en Ile de France (Le Bourget, Melun et Trappes).
Devant les protestations, la mesure est mise en suspens… mais un plan B prévoit comme alternative la fermeture des laboratoires de Blois (75 agents), Autun (83 agents) et Saint Quentin (55 agents).
Le tout sur fond de démissions successives du Président et du Directeur général, qui ne sont pas de nature à rassurer les salariés.
Les syndicats viennent d’écrire aux parlementaires de Loir et Cher, au Président de Région, au maire de Blois et au Président d’Agglopolys pour leur demander de tout faire afin de sauvegarder le site de Blois.
Les élus du Front national se feront le relais de cette demande à la Ville, à l’Agglo et à la Région.
Encore une fois le constat s’impose : il ne fallait pas voter Macron.
Congrès de la FNSEA à Tours : l’agriculture va de Travert.
Le moins qu’on puisse dire c’est que le ministre n’a pas convaincu les agriculteurs réunis à Tours pour le Congrès de la FNSEA (la Nouvelle République du 30/03/2018).
Les sujets qui fâchent ne manquent pas, comme les zones défavorisées, les traités de libre-échange ou les cotisations sociales.
La présidente Christiane Lambert était « visiblement contrariée » par ce discours de clôture, mais comment pourrait-il en être autrement ?
Sur la redéfinition des zones défavorisées comme sur les traités (CETA, TAFTA, accords avec le Mercosur) le ministre est tout aussi impuissant que le locataire de l’Elysée, réduit au rôle de gouverneur de la France, puisque c’est Bruxelles qui tranche.
Et cela, la FNSEA le savait déjà en 2017, ce qui ne l’a pas empêché d’appeler à voter en faveur de Macron et de se réjouir de son élection.
En cela les dirigeants du principal syndicat agricole se comportent comme tous ces élus qui se plaignent aujourd’hui de mesures qui étaient annoncées et qui sont en grande partie la conséquence de leurs propres choix : « ils se plaignent des effets dont ils chérissent les causes« .
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Apprentissage : un nouveau pas vers la concentration dans les métropoles ?
Il ne fallait pas voter Macron !
La réforme de l’apprentissage lancée par le gouvernement inquiète beaucoup les Régions, les départements ruraux, les CFA des villes moyennes, qui évoquent le risque d’une concentration des formations au profit des Métropoles.
Nous citions il y a quelque temps l’exemple du bassin d’emploi de Romorantin, où il n’y a plus de formation initiale (LP ou CFA) dans les métiers de la mécanique générale (tourneurs, fraiseurs, ajusteurs).
Le projet d’un nouveau CFA interprofessionnel à Blois, qui devrait accueillir 1200 apprentis, risque fort d’être compromis, car il n’entre pas dans la logique des branches, que le MEDEF a imposé à Macron.
Ce choix risque d’avoir de graves conséquences car il faut savoir qu’en France il n’existe pas moins de 700 branches professionnelles, et que seules les plus importantes seront en mesure de gérer l’apprentissage. Et ce sont encore les PME-PMI, les artisans et commerçants qui seront pénalisés si jamais les CFA interprofessionnels venaient à disparaître.
Les Régions pourraient perdre de fait le rôle de pilotage que leur avait accordé la loi NOTRe, mais seraient amenées à financer le déficit des CFA, sans disposer des ressources correspondantes.
Ainsi la Région Centre-Val de Loire recevrait de l’Etat 10 millions d’euros, c’est la moitié de la somme qu’elle reverse aux CFA (la Nouvelle République du 29/03/2018).
Le projet de loi qui devait venir devant l’Assemblée nationale en avril est déjà reporté en juin. Comme pour la question de l’eau, dont nous parlions hier, les élus de terrain, parviennent à faire reculer certaines réformes concoctées à Paris par des technocrates hors sol, le plus souvent pour s’aligner sur les directives européennes.
Ce ne sont que les premiers reculs, mais c’est déjà un signe.
Le Président des Régions de France, Hervé Morin, s’adressant aux directeurs des CFA, aux formateurs et aux élus consulaires leur dit « allez voir vos députés En Marche » !
Mais la plupart sont des députés fantômes, ils ne vont à l’assemblée que pour voter tout ce propose le gouvernement.
D’ailleurs lors des 4 partielles en France métropolitaine depuis janvier, tous les députés En Marche ont été battus, parfois sévèrement comme dans le Loiret, et ce quelque soit leur adversaire. Nul doute que si l’élection avait lieu aujourd’hui, plus de la moitié des députés En marche perdrait leur siège et M. Macron sa majorité.
Alors nous ne pouvons pas nous empêcher de redire à M. Morin et à tous les Présidents de Région qui se plaignent aujourd’hui : « il ne fallait pas voter Macron !« .
Les élus du groupe FN sont intervenus sur cette question lors de la session de février.
France Eoliennes poursuivie pour escroquerie. A quand le procès de l’Etat ?
Parc éolien abandonné (Hawaï). Le même spectacle demamin en France ?
Environ 590 victimes, 8 millions d’euros de préjudice estimé. Le procès qui s’est tenu durant trois jours à Orléans est peut-être le premier d’une longue série.
Et si au final c’est l’Etat qui était responsable ?
Dans l’affaire en cause, il s’agit de méthodes commerciales contestables, souvent utilisées d’ailleurs dans ce genre de démarchage.
Le verdict sera rendu le 15 mai (la Nouvelle République du 27 mars 2018).
Mais au-delà d’un litige commercial, c’est bien la question des éoliennes qui se pose.
C’est peut-être un véritable scandale d’Etat qui risque d’éclater.
En effet l’éolien est un eldorado financier dont le « business model » comme dirait les technocrates devrait être enseigné dans les écoles internationales de commerce : EDF est tenu d’acheter l’électricité produite par les consortiums éoliens (tous étrangers…) à un prix conventionnel 3 à 4 fois plus cher que celui auquel elle produirait elle-même cette électricité, et ceci avec une garantie de durée de 15 ans !
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Mai 68 : la fac de Droit d’Orléans, village Gaulois.
Moutons un jour, moutons toujours.
Notre ami Daniel Fraczak, conseiller régional d’Indre et Loire twittait ce matin :
« Mai 1968… les jeunes sont dans la rue
Mai 2018… les retraités seront dans la rue
Ce sont les mêmes… toute la vie ils se seront fait avoir…«
Depuis quelques jours les médias ont commencé la célébration du mai 68.
Une rappel des faits nous semble utile, car nous allons avoir droit pendant au moins deux mois à un bobardement médiatique massif.
Aujourd’hui nous ferons un zoom sur le Faculté de Droit et des Sciences économiques d’Orléans, avec le témoignage de Michel Chassier.
« Lundi 6 mai 1968. Grèves et occupations se multiplient dans les grandes facs parisiennes et gagnent la province. Le 3 mai la Sorbonne a été évacuée par les forces de l’ordre. A compter du 6 mai les syndicats étudiants, les syndicats enseignants du supérieur et quelques mouvements d’extrême-gauche – que l’on nommera bientôt les « gauchistes » – appellent à une grève générale et au blocage de toutes les universités.
A Orléans, le premier cours du lundi matin, à 8 h 40, sera un test pour savoir si les étudiants et les professeurs suivent la grève.
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Grèves et manifestations : les électeurs de Macron cocus et pas contents.
Il n’a rien compris à la France, il méprise les Français. Il a peut-être allumé lui-même la mèche qui va le faire sauter.
3 000 manifestants à Blois selon la Nouvelle République, il y a longtemps qu’on avait pas vu cela.
Le maire de Blois, Marc Gricourt, était pour sa part en bureau d’exécutif au conseil régional.
Il indique sur sa page Facebook : « entre deux dossiers, ne pouvant être à Blois pour la manifestation de 14h, j’avais prévu un passage à la manifestation d’Orleans ce matin. Nous y sommes allés à plusieurs collègues. Beaucoup de monde pour La Défense des services publics ! Ça fait plaisir et c’est rassurant.«
Rassurant peut-être, mais sûrement pas cohérent, car le même Gricourt avait appelé à voter Macron en connaissance de cause en mai 2017.
Michel Chassier lui avait d’ailleurs fait remarquer au conseil municipal entre les deux tours qu’il se tirait une balle dans le pied en tant que maire en appelant à voter pour le candidat qui annonçait la diminution des dotations pour les collectivités locales.
Ce qui est certain, c’est que ce mouvement social marque probablement un tournant, le petit protégé de la banque Rothschild est maintenant au pied du mur. Sans doute espère-t-il une usure du mouvement, d’autant plus que la stratégie décidée par les syndicats de la SNCF est plutôt risquée, mais aussi une réaction de l’opinion publique lassée par les grèves.
C’est un pari dangereux dans une France au bord de l’explosion, où d’autres réactions opportunistes peuvent se produire dans les banlieues et autres quartiers « sensibles ».
Par son ignorance, son arrogance et sa soumission aveugle à ses commanditaires M. Macron a peut-être sans le savoir allumé la mèche qui va provoquer une explosion qu’il n’a pas vu venir.
Nous devons nous y tenir prêt, et les Français doivent savoir que le Front National sera le seul recours.
N’attendez pas, adhérez dès maintenant.
Loir et Cher : le PS prend l’eau.
En Loir et Cher le Parti socialiste a bien du mal à surmonter la déroute de 2017.
Coup sur coup, nous apprenons que Pascal Usseglio, ancien Secrétaire fédéral et conseiller régional de Loir et Cher, quitte le PS, de même que Benjamin Vételé, conseiller départemental de Loir et Cher et adjoint au maire de Blois.
Ces deux décisions interviennent au lendemain du 1er tour de l’élection pour le poste de premier Secrétaire du PS.
Les deux élus rejoignent la formation de Benoît Hamon dont l’avenir politique paraît pour le moins incertain.
En effet, si le PS réalisait encore 5,15% dans la législative partielle du Loiret dimanche dernier, la formation de Benoît Hamon n’a pas encore affronté le verdict des urnes.
Le groupe socialiste à la région va-t-il rester uni ?
Et quelle sera la position de Marc Gricourt, qui s’était également engagé derrière Benoît Hamon ?
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Plan Régional de Santé : les élus FN demandent que les élus soient consultés.
Michel Chassier il y a un an lors d’un débat sur la santé à Blois.
Alors que la mobilisation se poursuit pour dénoncer la suppression de lits et de postes à l’hôpital de Blois, Michel Chassier, Président du groupe FN au Conseil Régional Centre-Val de Loire, avait écrit le 5 mars au Président Bonneau au sujet du Plan Régional de Santé, qui doit être voté le 29 mars par la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA), avant que les élus n’aient la possibilité d’en débattre. Il demandait que le sujet soit évoqué lors de la commission permanente du 16 mars.
En même temps, un communiqué a été envoyé à la presse régionale, qui dans un premier temps n’a pas réagi, jusqu’à ce que la Nouvelle République le publie 10 jours après, le 15 mars.
Presque aussitôt le cabinet du Président faire répondre à Michel Chassier, par un mail envoyé à 9 h 59 le 15 mars, accompagné d’une lettre datée du 14, que le sujet serait bien abordé en Commission permanente
Il a toutefois fallu attendre la dernière minute de la réunion, sur insistance de l’élu FN, pour obtenir enfin une réponse.
En définitive le Président Bonneau s’est engagé à ce que les 3 représentants de la Région au CRSA ne prennent pas part au vote, en attendant que l’assemblée en délibère en Session plénière le 22 avril.
Il serait souhaitable qu’il en soit de même pour les Conseils départementaux, afin qu’il y ait un véritable débat public avant l’adoption du PRS, sur lequel les élus ne seront sollicités qu’après coup… pour donner un avis purement consultatif, les choses étant déjà décidées.
Subventions, santé, ferroviaire : vos élus FN vous défendent au Conseil régional.
Les élus FN préparent la Commission permanente.
La Commission permanente a vu passer ce matin des dossiers habituels. Seuls les élus du Front National ont voté contre subvention à association dépendant de l’éducation nationale et qui contrairement à ses statuts et à la circulaire ministérielle avait pris position publiquement lors de l’élection présidentielle de 2017. Vous devinez dans quel sens.
Il ont dénoncé aussi un montage qui revient à ce que la Région finance une association à hauteur de 100%.
Ils ont voté comme toujours contre les actions de coopération internationale, le groupe UDC, qui un temps s’abstenait sur ces dossiers, les vote maintenant sans discussion.
Véronique Péan est intervenue au sujet d’une aide au logement d’étudiants étrangers, pour s’inquiéter de l’hébergement des étudiants français. La région parle de réciprocité, mais beaucoup de ces étudiants viennent de pays où les jeunes français ne vont pas étudier…
Suite de l’article sur le site du groupe FN-centre-Val de Loire.
Législative partielle du Loiret : Michel Chassier soutient Ludovic Marchetti.
Sébastien Chenu devait venir hier soir à Montargis pour soutenir notre candidat dans la 4ème circonscription du Loiret, Ludovic Marchetti, dans le cadre d’une élection législative partielle.
Malheureusement le député du Nord a été victime le matin même d’une agression à Valenciennes de la part de militants de la CGT, entraînant deux jours d’ITT, il n’a donc pas pu faire le déplacement.
On attend encore la réaction des médias suite à cette agression physique sur un élu de la République, alors qu’ils avaient relayé une sombre histoire de bagarre devant une boîte de nuit impliquant un membre du FNJ, en donnant des faits une version unilatérale.
C’est donc Michel Chassier, Président du groupe FN-Centre-Val de Loire, qui est venu soutenir Ludovic Marchetti et son suppléant Valentin Manent.
Une réunion très intéressante, avec un public attentif et vraiment remonté contre M. Macron et ses méthodes de gouvernement.
Le risque dans cette élection, c’est bien sûr l’abstention, nous remercions tous nos amis du Loiret à relayer notre appel à voter Ludovic Marchetti dimanche prochain.
Conseil régional : vos élus préparent la Commission permanente.
Jeudi 15 mars vos élus régionaux étaient réunis à Orléans pour préparer la Commission permanente du lendemain.
Une réunion de travail qui permet à chacun de présenter les rapports examinés dans les différentes commissions et de s’accorder sur les votes.
Un compte-rendu sera publié sur le site du groupe FN-Centre-Val de Loire.
Vos élus en session : les vidéos sont en ligne.
Session du 22 février : l’intervention de Michel Chassier sur les fonds « européens ». Le groupe FN a été le seul à voter contre ce rapport, qui appelle à créer un impôt européen.
Les médias officiels, premiers diffuseurs de fake-news, répèrent souvent que les élus FN ne font pas leur travail ou bien encore manquent de compétence.
Nous faisons régulièrement écho sur notre blog aux interventions de nos élus, municipaux et régionaux, afin que chacun puisse se faire lui-même une opinion.
Les vidéos des interventions de nos élus à la dernière session du Conseil Régional, le 22 février, ont été mises en ligne sur le site du groupe FN Centre-Val de Loire.
Elles ont disponibles également sur notre compte Youtube, auquel vous pouvez vous abonner , ainsi que sur Facebook et Twitter.
La meilleure façon de combattre les « fake-news », c’est de partager largement ces vidéos ainsi que toutes les informations que nous diffusons.
Législatives partielle du Loiret : réunion publique à Montargis avec Sébastien Chenu.
Dans le cadre de la législative partielle de la 4ème circonscription du Loiret, notre député Sébastien Chenu viendra soutenir le candidat du Front National Ludovic Marchetti et son suppléant Valentin Manent à l’occasion d’une réunion publique jeudi 15 mars à 18 heures, salle de la Sirène à Montargis.
Les électeurs sont appelés aux urnes les 18 et 25 mars suite à l’invalidation de Jean Pierre Door (LR), élu en juin dernier avec seulement 8 vois d’avance sur la candidate LREM, ce qui avait entraîné un recours de cette dernière.
Il est important que nos électeurs se mobilisent pour cette élection, car on sait que les partielles connaissent un taux d’abstention calamiteux.
Il est certain que la candidate macroniste de service sera cette fois nettement battue, raison de plus pour ne pas hésiter à votre pour notre candidat Ludovic Marchetti qui représente la véritable opposition à Macron.
11èmes assisses internationales du journalisme à Tours : la chasse aux dissidents ?
La Nouvelle République annonce aujourd’hui (12/03/2018) un retour de confiance des Français pour les journalistes.
Quand on connaît les commanditaires du sondage et la manière de poser les questions, il est permis de douter du résultat.
D’autant que le sujet central de cette article est la fameuse chasse aux « fake news », c’est à dire littéralement aux « fausses informations ».
Bien sûr les fausses nouvelles, les rumeurs, la désinformation ont toujours existé.
Mais le développement d’Internet et des réseaux sociaux a eu pour effet d’amplifier et d’accélérer leur diffusion.
Toutefois, les moyens existent déjà pour combattre ces fausses nouvelles dès lors qu’elles portent un préjudice à des personnes ou à des institutions.
Il existe en effet la loi du 29 juillet 1881 relative à la liberté de la presse, qui s’est d’ailleurs durcie au fil du temps.
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Plan Régional de Santé : les élus régionaux seront-ils consultés ?
Les militants du FN41 devant l’hôpital de Blois le 25 mars 2017 pour faire connaître les engagements de Marine le Pen dans le domaine de la santé ( Joëlle Mélin).
Le 29 mars la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) doit se prononcer sur le 2ème Plan régional de santé.
Les grandes lignes sont déjà connues, avec toujours davantage de mesures d’économies, suppressions de lits, fermetures des services ou des hôpitaux de proximité.
A Blois des médecins se sont regroupés dans un collectif pour proposer d’autres solutions (la Nouvelle République du 1er mars 2018)..
Les élus locaux, les syndicats et certains partis de gauche protestent et annoncent des manifestations.
Le Conseil régional n’a toujours pas été appelé à se prononcer, ce sera peut-être pour la session du mois d’avril, mais alors le PRS sera déjà voté, et les trois représentants de la Région auront voté le 29 mars sans avoir reçu mandat de l’assemblée.
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Tupperware licencie, mais la Région annonce « une très bonne nouvelle » ?
C’est sur le site de la Région Centre-Val de Loire. Alors que la fermeture de l’usine Tupperware de Joué les Tours est confirmée et que 235 derniers salariés vont être licenciés, la Région leur annonce « une très bonne nouvelle » : ils vont pouvoir bénéficier des « Visas libres savoirs ».
Destinés en priorité aux demandeurs d’emploi et aux salariés précaires, les Visas libres savoirs sont des formations aux savoirs de base. Il en existe 5 différents : Trois en un (français, mathématiques et logique), Pro numérique, Anglais Professionnel ou Langues Professionnelles, Eco-citoyen (environnement, hygiène et sécurité) et Compétences Professionnelles.
Pas certain que des salariés dont certains avaient parfois 30 ans d’ancienneté puissent se reconvertir et trouver un emploi avec un tel dispositif.
Au moins durant la durée du stage (et même un peu au-delà…) ils n’apparaîtront pas dans les statistiques de la DIRECCTE en catégories A,B,C.
Pour mémoire le site de Tours ferme en raison d’une délocalisation de la production dans d’autres pays de l’Union européenne.
Véronique Péan, élue régionale d’Indre et Loire et conseillère municipale de Joué les Tours, était intervenue lors des orientations budgétaires en novembre dernier pour dénoncer cette décision, en rappelant le précédent de Michelin : « à Joué, nous attendons toujours les emplois recréés prévus dans la convention de revitalisation.«
Les socialistes s’étaient indignés, mais l’élu socialiste au Conseil régional et ancien député Jean-Patrick Gille doit bien reconnaître aujourd’hui que la décision de fermeture de l’usine est «un choix stratégique opportuniste (de la direction de Tupperware) à partir des ordonnances Macron» (le Figaro-AFP le 28/02/2018).
«Tupperware a quatre usines en Europe: Portugal, Grèce, Belgique et France. On ne ferme que la française… On nous dit qu’on coûte trop cher !», avait dénoncé Antonio Constantino (CGT).
Encore une fois les uns et les autres sont bien forcé de donner raison au Front National et à Marine Le Pen : c’est bien elle qui a dit la vérité aux Français lors du fameux débat !
Salon de l’Agriculture : pourquoi Marine est-elle si bien accueillie ?
Au grand dam de tous ceux qui l’avaient déjà enterrée, Marine le Pen a reçu, et de loin, le meilleur accueil au Salon de l’Agriculture comparé à tous ses concurrents.
Macron a été copieusement sifflé, malgré un déploiement de moyens exceptionnel : selon le Figaro son escorte ne comportait pas moins de 1000 personnes, dont 300 policiers en tenue, autant en civil, et une « claque » destinée à l’accueillir dans chaque hall pour faire illusion.
Wauquiez a tenté de séduire les professionnels, mais l’accueil du public était plutôt indifférent.
C’est tout autre chose avec Marine Le Pen, attirant toujours une foule nombreuse, multipliant les « selfies », répondant aux dizaines de journalistes qui l’ont suivi, à l’aise sur tous les sujets et avec tous les publics.
Elle a aussi rencontré les représentants des différentes filières, montrant une parfaite connaissance de la question agricole, à la différence d’un Macron qui s’est contenté de phrases creuses toujours aussi déconnectées de la réalité.
Il faut dire que le Front National a pour lui le mérite de la cohérence : il a toujours dénoncé les méfaits de la politique agricole de l’UE, la concurrence déloyale intra-européenne et l’ouverture au libre-échange avec le TAFTA, le CETA et le Mercosur.
Contrairement au parti de M. Wauquiez, auquel Marine Le Pen n’a pas manqué de rappeler ses positions à Bruxelles : « Concernant le vote du CETA au Parlement européen, il y a un an, douze eurodéputés LR ont voté pour, 5 se sont abstenus, 2 avaient piscine : voilà la défense de l’agriculture française selon LR« .
On observe la même chose à la Région.
Certes le groupe de Guillaume Peltier a voté un voeu demandant le maintien du classement en Zone défavorisée des communes de la Région Centre-Val de Loire qui en étaient exclues, mais au sujet des Fonds « européens » post-2020, il n’a pas eu le courage de s’opposer au Président Bonneau qui demande aux Etats de donner davantage d’argent à l’Europe et recommande un impôt européen. Il a préféré s’abstenir, de peur sans doute de voir son groupe se diviser sur la question.
Vous pouvez retrouver les interventions de nos élus sur le site du groupe FN Centre-Val de Loire.
Formation des secrétaires aux adhésions en Région Centre-Val de Loire.
Le Front National poursuit son travail d’organisation, d’implantation et de formation afin d’améliorer le fonctionnement des services et donc son efficacité politique.
C’est dans cet esprit que le Service National des Adhésions a été récemment réorganisé pour être encore plus performant et plus réactif.
Un logiciel national de saisie et de gestion des adhésions, accessible aux fédérations, sera prochainement mis en service.
Les secrétaires aux adhésions sont réunis à Blois cet après-midi pour une formation sur les nouvelles procédures et une présentation du logiciel.
La prochaine formation sera destinée aux responsables à la communication.
Zones défavorisées, rapport Spinetta : ils maudissent les effets dont ils chérissent les causes !
Les élus régionaux ont été unanimes pour voter deux voeux à l’adresse du gouvernement.
L’un portait sur le maintien des zones défavorisées simples, qui conditionnent le versement des indemnités compensatoires de handicap naturel et donc la survie de nombreux exploitants, en particulier des éleveurs.
Le second visait à défendre les lignes ferroviaires « du quotidien », autrement dit les petites lignes jugées non rentables et condamnées au nom de l’ouverture à la concurrence.
Les élus du groupe FN avait assuré le Président de Région de leur soutien à ces voeux. Le groupe UDC avait été de jouer « perso » en déposant deux voeux sur les mêmes sujets. Ils ont finalement préféré les retirer.
Cela dit, nous ne sommes pas dupes. Comme nous l’avons déjà dit la question des zones défavorisées résulte d’une décision de Bruxelles, et la carte définitive ne sera connue, en principe le 1er mars, qu’après validation par la Commission européenne. Or le Président souhaitait, dans un rapport présenté au cours de la même session, donner encore plus de pouvoirs à l’Union européenne. D’où l’observation de Charles de Gevigney : « ils maudissent les effets dont ils chérissent les causes« .
Nous aurions pu faire la même réflexion sur le ferroviaire, puisque la fermeture annoncées des lignes secondaires résulte de la mise en concurrence imposée par Bruxelles.
C’est Michel Chassier qui est intervenu sur le sujet, en expliquant comment la mise en concurrence s’opposait au principe même du service public, qui repose sur la notion de péréquation : les lignes rentables financent celles qui ne le sont pas.
Si l’on appliquait les conclusions du rapport Spinetta à tous les transports en commun, même le métro parisien ne roulerait plus !
Sans parler de la Poste, qui devrait abandonner la distribution du courrier en zone rurale.
On voit bien à quel point Macron est soucieux de suivre la feuille de route qui lui a été assignée par ses commanditaires. A vrai dire il n’a guère le choix, car les mêmes qui l’ont fait élire grâce aux médias qu’ils contrôlent peuvent demain le faire tomber s’il ne respectait pas ses engagements.
Lire la réponse de Michel Chassier sur le site du Groupe FN-CVL.
Mises en avant
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Mathilde PARIS, tête de liste « Un autre avenir pour Blois » était jeudi soir l’invitée de la rédaction de @TVTOURS. Revoir la vidéo....
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