Archives des tags : ruralité

Après le PLUi, ce n’est pas le beau temps !

MLP maires rurauxMarine Le Pen à l’écoute de maires ruraux en Indre et Loire.
Encore une fois le FN avait raison, mais il n’a pas été entendu par les élus locaux. Il faut dire qu’ils ne sont pas toujours vraiment libre de leurs décisions.
Défendre la commune et la vraie démocratie de proximité.

La question de l’intercommunalité revient dans l’actualité avec les plans d’urbanisme, désormais intercommunaux (PLUi).

Le Front National a toujours été le défenseur de la commune, qui doit rester l’échelon essentiel de la démocratie de proximité et pour cela conserver un certain nombre de prérogatives, dont l’urbanisme.
Nous l’avons souvent répété, à Blois comme au sein de l’Agglo, l’intercommunalité se justifie pour traiter de sujets qui dépassent le périmètre communal : transports urbains, réseaux d’assainissement et parfois d’eau potable, collecte et traitement des ordures ménagères, réalisation d’équipements structurants intéressant tout un bassin de vie.
Mais il existait depuis longtemps pour cela des syndicats de communes, à vocation unique ou multiple, adaptés aux différent périmètres selon le sujet à traiter.
Des formes plus intégrées d’intercommunalité ne sont pas non plus à écarter systématiquement dans un objectif de cohésion du territoire autour d’une ville-centre par exemple, où afin de mutualiser des charges et des moyens.
Mais nous avons toujours défendu la délégation de compétence plutôt que le transfert vers une collectivité qui délibère trop loin de la population. On le voit lors des conseils d’agglomération, où le public est pratiquement absent.
Nous avions aussi alerté sur la question de l’urbanisme.
Une politique de reconcentration urbaine.
Il y a longtemps déjà que des maires nous avaient alerté. Avant même la PLUi, les différents schémas de cohésion territoriale avaient imposé des contraintes, parfois contradictoires, aux maires ruraux.

Durant la campagne des législatives de 2012, un maire du sud de Blois s’était déjà plaint auprès de notre candidat des contraintes qui lui étaient imposées. Dans un premier temps, on l’avait obligé à construire des « logements sociaux », que l’Agglo voulait répartir sur le territoire. Mais dans le même temps, les zones d’activités étant de la compétence de la même Agglo, il n’avait plus la liberté de faire venir de nouvelles entreprises. On lui demandait donc d’accueillir des gens qui ne pourraient pas trouver de travail dans sa commune et devraient aller à Blois tous les jours… si toutefois ils avaient un emploi.
Puis, revirement après le « Grenelle de l’environnement », il fallait limiter l’emprise urbaine sur les terrains agricoles et limiter les déplacements domicile-travail, donc faire revenir des habitants vers la ville-centre… qui se dépeuplait et perdait en même temps des contribuables !
Ce qu’avoue Stéphane Baudu en disant qu’il faut stopper l’hémorragie des villes chefs-lieux. Mais pour cela il faudrait peut-être se demander ce qui pousse beaucoup de nos concitoyens à les quitter : impôts, prix du foncier, insécurité, cohabitation devenue impossible dans certains quartiers avec des populations inassimilées…
Les maires n’ont plus la parole.
Aujourd’hui avec le PLUi les maires ont définitivement perdu leurs prérogatives en matière de permis de construire, et se voient imposer des quotas.

Alors que chacun dans son discours prétend défendre la ruralité, on vit bien que la politique suivie par nos gouvernants c’est au contraire la reconcentration urbaine, qui favorisera d’ailleurs les métropoles jugées plus attractive. On le voit avec Blois, qui continue à se dépeupler malgré ces nouveaux dispositifs, et c’est même l’Agglo qui enregistre pour la première une légère diminution de population selon l’INSEE.
Ce débat va se retrouver au coeur l’élaboration du SRADDET.
En contrepartie les communes rurales se voient imposer des secteurs « NGV » ( zone naturelle gens du voyage ») que les élus ont eu la surprise de découvrir dans le document final.
Moins d’habitants, plus de gens du voyage… et de migrants !
« Moins d’habitants mais plus de gens de voyage » conclut l’article de la Nouvelle République publié ce lundi. Sans compter les migrants que M. Macron veut accueillir encore plus nombreux pour satisfaire Mme Merkel et que le gouvernement, là aussi, veut répartir pour « revitaliser nos campagnes » !
Il serait temps que tous ces élus locaux réagissent, en particulier au sein des conseils communautaires, où malheureusement ils craignent trop souvent de prendre la parole.
Sinon, comme le constate Daniel Roinsolle, le maire de Thenay : « Ils nous emmènent où ils veulent : on parle de concertation, mais on voit bien que les décisions sont déjà prises ».
C’est la même chose pour la fameuse « démocratie participative » dont le FN dénonce la supercherie.
Encore une fois les faits nous donnent raison.

Jean-Yves Narquin sur TV Libertés

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Jean-Yves Narquin, ancien attaché parlementaire, spécialistes des médias, maire de Villedieu le Château et membre de CAP économique dans l’équipe de campagne de Marine Le Pen était l’invité de TV Libertés. 

Les maires ruraux sont ignorés par l’Education nationale

Bus Route 41L’association des maires ruraux de Loir-et-Cher, présidée par Agnès Thibault, n’est pas contente des regroupements pédagogiques intercommunaux. Elle considère qu’il n’y a pas de concertation alors que les communes supportent les dépenses liées aux « lourds investissements tant pour l’école que pour les équipements périscolaires » (la Nouvelle République 17/02/2016). Elle souhaite que les élus des communes visées par un projet de fermeture ou de regroupement puissent rencontrer la directrice d’Académie, afin de mettre sur la table tous les arguments à prendre en compte, et pas seulement ceux de l’Éducation nationale.
Cette demande simple et directe est pétrie de bon sens. Nous ajouterions que les responsables scolaires ne tiennent pas assez compte des conséquences que ces regroupements scolaires entraînent en matière de déplacement pour nos enfants.
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Selles sur Cher et Bouzieux en Sologne même combat ?

OLYMPUS DIGITAL CAMERALa nouvelle saison de la série télévisée « Fais pas ci, fais pas ça » suscite de nombreuses réactions en Sologne, tant le portrait de ce pays et de ses habitants y est peu flatteur : climat détestable, chasseurs alcooliques, gastronomie réduite à sa plus simple expression.
Beaucoup de Solognots n’ont pas apprécié cet humour, qu’aucune série télévisée ne se permettrait au sujet de certaines populations de peur d’être accusée de les « stigmatiser ». Imaginez un épisode où la famille Lepic habiterait les abords de la place Lorjou à la ZUP de Blois ! C’est impensable.
Mais les ruraux peuvent toujours être traités avec dédain par la petite caste médiatique parisienne, voire avec mépris, car chacun a bien compris que dans « Bouzieux » il faut entendre « bouseux », terme péjoratif et insultant désignant les paysans et plus généralement ceux qui vivent à la campagne.
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Communes rurales : condamnées à la mort lente.

MLP maires rurauxMarine Le Pen à l’écoute des maires ruraux.
Nous avons déjà,évoqué plusieurs fois la question des « communes nouvelles« , cette nouvelle couche du mille-feuilles territorial inventée par Nicolas Sarközy en 2010 ( loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010).

Ce nouveau dispositif qui ne rencontrait guère l’adhésion des communes a été « favorisé » par François Hollande en 2015 (loi du 16 mars 2015) pour accélérer le processus en supprimant tout simplement la consultation des électeurs, auparavant indispensable pour tout projet de fusion de communes !
C’est ce qui avait sauvé la commune de Chambord que l’Etat voulait rayer de la carte.
On constate bien là le mépris de la classe politique UMPS pour le peuple.
C’est donc tout à l’honneur du maire de Chambon sur Cisse de vouloir consulter les habitants.
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Régionales 2015 : Campagne au fin fond d’Agglopolys.

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Michel Chassier était en campagne dans l’ouest et le nord du canton d’Onzain (anciens cantons d’Herbault et de Blois 5) avec Cédric Pelé, responsable du canton.
Après la rencontre de commerçants à Saint-Sulpice de Pommeray, une visite sur le marché d’Herbault et un détour par les petits villages isolés, comme Mesland, Saint-Étienne des Guérets, Saint Cyr-du-Gault, Francay, Lancôme, Landes-le-Gaulois et d’autres, les habitants font part de leur inquiétude quand à l’avenir et à la vitalité de leur territoire. Une préoccupation tout aussi importante que le chômage ou l’insécurité pour lesquelles ils reconnaissent aisément que seul le Front National s’y intéresse.
11222408_513495002146560_3935921392067442848_nPour plusieurs communes rurales, le dernier rempart du service public ne sont autres que la mairie et l’agence postale. Plus absurde encore, il faut rappeler qu’entre fermes et petites exploitations agricoles, elles font partie intégrante du périmètre d’Agglopolys, dont les villes-centre situées à 25 ou 30 km captent la majorité des dotations au détriment de la ruralité.
Le Front National par la voix de Philippe Loiseau, n’est pas hostile à la ville : il estime simplement qu’il est prioritaire de rééquilibrer et de restaurer l’attractivité des « grands oubliés », en particulier dans le domaine de la santé et de l’aménagement du territoire. Nos propositions en la matière seront en ligne en milieu de semaine. 

Guillaume Peltier veut faire sa loi parisienne à Vernou en Sologne.

Image illustrative de l'article Vernou-en-SologneLes regroupements des communes ou d’intercommunalités, parfois imposées commencent à susciter des réactions de plus en plus vives. Nous l’avons vu pour le Vendômois. Maintenant c’est le cas de la Sologne où le maire de Vernou en Sologne, Jack Terrier, s’oppose à Guillaume Peltier, président de la communauté de communes de la Sologne des Étangs.
Ce dernier vient de retirer au maire de Vernou, par ailleurs vice-président de la Communauté de communes, sa délégation aux questions agricoles ainsi que les indemnités afférentes. Ce conflit n’est pas du type de Clochemerle, il révèle la mainmise des apparatchiks politiciens sur les intercommunalités au détriment de l’enracinement de ceux qui, comme Jacky Terrier, défendent la Commune, véritable creuset de la démocratie.
Le maire de Vernou en Sologne a fait savoir que « l
a communauté de communes ne sert à rien», surement pas à faire des économies. (la Nouvelle République du 15/10/2015). Vernou en Sologne sera peut-être le premier village gaulois qui refuse d’être vassalisé par les cols blancs, comme Guillaume Peltier, qui prennent leurs ordres à Paris et font leur carrière en Province. Affaire à suivre.

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Communes nouvelles ou fin des communes ?

MLP maires rurauxMarine le Pen à la rencontre de maires ruraux en Indre et Loire. le Front national défend la ruralité et l’indépendance des petites communes.

Après « Beauce-la-Romaine » autour d’Ouzouer le Marché, c’est au tour de Montrichard, Bourré et Chissay d’envisager leur fusion dans le cadre du dispositif des « communes nouvelles ».
Ce nouveau dispositif qui ne rencontrait guère l’adhésion des communes a été « favorisé » par la loi du 16 mars 2015 pour accélérer le processus, l’Etat maniant, comme pour l’intercommunalité, la carotte et le bâton.
La carotte, c’est la promesse d’un maintien des dotations pendant 3 ans – mais après ? – et un bonus de 5% de la dotation forfaitaire pendant la même période. Le bâton, c’est la date-couperet du 1er janvier 2016 : les communes qui ne seraient pas entrées dans le dispositif d’ici là pourront se la voir imposer par le Préfet ou par l’Intercommunalité.
La grande nouveauté, c’est que la délibération des conseils municipaux suffit pour décider la fusion, sans consultation des électeurs. C’est beau leur démocratie !
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Les agriculteurs du Loir-et-Cher en route pour Paris.

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Les agriculteurs du Loir-et-Cher ont rejoint les deux cortèges rassemblés au nord (Vendômois) et au sud du département (Sologne) avec leurs voisins de la Région Centre (Indre, Indre-et-Loire, Cher) pour atteindre Chartres dans la nuit de mercredi puis Paris pour manifester devant l’Assemblée Nationale ce jeudi matin, où sont attendus plus de 1 500 engins agricoles. 

 


VIDEO (41) : Lamotte-Beuvron – Paris en tracteur par lanouvellerepublique

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