« La théorie du genre n’est pas enseignée dans nos écoles ». Le ministre de l’Education nationale le dit et le répète et il faudrait la croire. Mais pourtant, dans le cadre des cours ou dans celui de la lutte contre la délinquance (on se demande bien pourquoi la délinquance) les élèves de 6ème du Collège Rabelais de Blois suivent pourtant des cours destinés à « casser les idées reçues » sur les relations filles/garçons (la Nouvelle République du 13/10/2016) Ce que les néo psycho-pédagogues appellent les « stéréotypes ».
Au bout du compte, ils veulent à tout prix nous démontrer que les hommes et les femmes sont interchangeables. Interchangeables au point de se passer d’un père et d’une mère puisque la GPA existe s’il y a un « désir d’enfant ». Et cela, bien sûr, au nom de l’égalité, pour donner un argument irréfutable. Ce qui est moins visible c’est la donnée humaine et économique sous jacente : un certain patronat rêve d’employer des femmes qui, n’étant jamais enceintes, pourraient remplacer les hommes à tous les postes de travail pour en faire des numéros indifférenciés et productifs. D’ailleurs, ce sont les mêmes qui rétablissent le travail de nuit des femmes.
Le problème est que si vous observez une cour de récréation du primaire et du début du Collège, vous constatez que, spontanément, les garçons et les filles se séparent. Vous constatez aussi que les jeux choisis sont différents, tranquilles pour les unes et physiques pour les autres. C’est ainsi, on peut le regretter mais il y a des données physiques que les enfants sentent spontanément. Et cela, nos pédagogues n’en veulent pas et c’est ainsi qu’ils créent de nouveaux stéréotypes alors qu’ils pensaient les combattre. Sisyphe n’est pas loin !