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Dans le procès des filières d’immigration clandestine turque qui se tient à Blois, on ne peut qu’approuver Me Jacques Sieklucki, l’avocat du fonctionnaire de préfecture qui avait fourni de faux documents avec la caution tacite de sa hiérarchie, quand il dit qu’il y a eu « dysfonctionnement de toute la chaîne, du préfet à son chef de service en passant par le secrétaire général et le directeur de la réglementation. Jamais mon client n’aurait dû comparaître et il est injuste qu’il se retrouve seul à la barre alors même que toute sa hiérarchie faisait pression pour qu’il accède aux demandes de M. Izmirlioglu. » (la Nouvelle République du 29/6/2016).
Il va de soi que TOUTES les consignes, lois ou règlements, toute la « Politique de la Ville » votés, annoncés officiellement ou tacitement par le gouvernement visent à amplifier massivement la politique d’immigration. Une visite dans la salle d’attente de la préfecture le montre au premier coup d’oeil. Toute la hiérarchie administrative porte une grande part de responsabilité dans cette attitude vis-à-vis d’une immigration pas tellement clandestine.
Le système politique local y trouve son compte en se constituant une clientèle électorale (*) en attendant que… ce public électoral peu intégré ou assimilé et solidaire de ses origines lui échappe et prenne son autonomie dans un sens communautaire.
Les responsables économiques y trouvent aussi leur compte puisqu’à travers cette immigration clandestine certains employeurs trouvent une main d’œuvre bon marché surtout dans le bâtiment.
Me Bertrand Couderc a rappelé que « tout le monde savait et que ça convenait au préfet puisqu’il y avait une contrepartie concernant les reconduites à la frontière». Des reconduites de pure forme pour les statistiques et rassurer ceux qui voient et s’inquiètent du remplacement de population dans leur pays! Sauf que, lorsque ce sont des élus FN qui dénoncent cela publiquement, ils sont taxés de paranoïaques ou de racistes. Maintenant tout le monde sait que l’administration préfectorale est au courant mais laisse faire. à moins que ce procès l’incite à plus de prudence, au moins en surface.
Ali Izmirlioglu a été condamné à 4 ans de prison, dont 2 ferme, et 30 000 euros d’amende. Nous faisons le pari qu’il sera libéré avant la fin de sa peine.
(*) pour preuve les récents encouragements du maire de Vendôme, Pascal Brindeau, à l’équipe turque de football dans l’Euro 2016.