La municipalité socialiste de Blois confirme sa volonté de dépenser davantage pour la montée de l’ADA en N2 et d’aménager le gymnase St Georges. Elle accepte de passer sous les fourches caudines de la Fédération Française de BasketBall en prétextant que ces aménagements ( parquet neuf, de gradins et système d’éclairage) seraient durables (la Nouvelle République 2/6/2016).
On ne voit pas bien sûr pourquoi ils ne seraient pas durables, mais sont-ils pour autant justifiés ? Pourquoi investir autant pour faire homologuer H3 un terrain de réserve alors que le terrain actuel était homologué H2 ?
Le maire considère comme négligeable le difficile partage des créneaux horaires avec les autres clubs et il pense, mystérieusement, que « ce choix d’investissement ne s’entend pas avec des contreparties à trouver sur le financement des clubs ou associations sportives » (???)
Il va de soi qu’il convenait de négocier à temps avec la Fédération Française de BasketBall afin d’obtenir une dérogation, prévue dans les réglements : réglement_salles_terrains. C’est dans un sens que les élus blésois du Front National ont adressé le communiqué suivant à la presse locale.
ADA : une seule solution, la dérogation.
« Suite à l’accession de l’ADA en pro B, la FFB fait preuve d’une intransigeance incompréhensible, sachant que, dans ce cas de figure, le règlement fédéral des salles et terrains prévoit une possibilité de dérogation pour une saison.
C’est donc dans cette direction que les dirigeants et les élus devraient faire pression pour éviter une dépense de 220 000 € pour quelques rencontres ! Bel exemple de gaspillage de l’argent public.
Quant à la somme « débloquée sans sourciller » par la Ville de Blois, il ne s’agit pour l’instant que d’une promesse du maire, dont le prochain conseil municipal devra débattre. »
Michel Chassier
Conseiller municipal de Blois
Conseiller régional de Loir et Cher
Secrétaire départemental du Front National