L’édito de la semaine n°1
La campagne des européennes est terminée. Nous allons pouvoir nous consacrer davantage à l’amélioration de notre site, en revoyant le classement des articles, en ouvrant de nouvelles rubriques, pour vous offrir toujours plus d’information. Nous vous présentons le n°1 de « l’édito de la semaine ».
Il est temps, une semaine après le scrutin, d’en faire une analyse à froid. Les commentateurs attitrés y ont vu deux vainqueurs : le parti présidentiel et les écologistes. Le Figaro Magazine, toujours aussi servile, titre ce week-end « la claque des anti-sarko« . Pourtant, si l’on prend le temps d’examiner les chiffres, on peut se demander qui a pris une claque. La réalité est que la « majorité présidentielle » qui cette fois-ci présentait une liste unique, réalise un petit 28% des suffrages exprimés, moins que le total des listes soutenant la majorité présidentielle en 2004. Et comme il faut bien admettre que le MoDem est désormais dans l’opposition, cela veut bien dire que 72% des Français ont voté contre Sarkozy, pour qui la situation va rapidement devenir intenable. Contrairement à ce qui s’est passé entre les deux tours des présidentielles de 2007, il n’a désormais plus aucune réserve de voix dans l’électorat de droite, déçu par l’ouverture à gauche et les promesses non tenues. Certains observateurs avaient interprété cette ouverture comme une manœuvre destinée à affaiblir la gauche. Mais l’entrée de ministres socialistes au gouvernement n’a pas d’effet sur l’électorat. Les voix perdues par le PS ne sont pas allées à la « majorité » présidentielle, mais chez les « Verts » ou à l’extrême-gauche. Ce n’est pas Sarkozy qui a fait perdre le PS, c’est le duo Aubry-Royal : on pouvait d’ailleurs lire sur le blog de cette dernière des appels à voter pour la liste du Cohn-Bendit !
Le Front National de son côté amorce une remontée qui va se confirmer bientôt. Je suis convaincu que désormais la période la plus difficile est derrière nous. Les Français abusés par les mensonges de Sarkozy commencent à ouvrir les yeux. De Villiers ne parvient plus à tromper, il va sombrer dans le naufrage de Libertas. Le mouvement dissident lancé par quelques déçus du FN qui contestaient les choix de la commission d’investiture est en état de mort clinique.
Dès la fin du mois, l’élection partielle qui va se dérouler à Hénin-Beaumont va servir de révélateur. En cas de succès du Front National, l’effet sera le même que le fameux « tonnerre de Dreux« . Ce serait un véritable tremplin pour les régionales de 2010. Si nous sommes battus ce sera par une coalition allant de l’UMP à l’extrême-gauche, et cela démontrerait une fois de plus que l’UMP préfère la gauche -même pourrie- au Front National. Dans les deux cas, cette élection aura le mérite de remettre les pendules à l’heure.
N’en déplaise à nos adversaires, le Front National est de retour, et l’avenir nous appartient !
Michel Chassier
Marine Le Pen et Steve Briois en campagne à Hénin-Beaumont
le Front ne peut que remonter. Les désillusions ne font que commencer. La crise s’annonce longue et très dure. L’attitude arrogante de certains immigrés n’en finit plus de fatiguer et d’excéder la population. Le Front National est là plus que jamais.