Conseil municipal de Blois : beaucoup d’interrogations, peu de réponses.
Blois : le carré Saint Vincent est-il toujours la priorité, où bien faut-il se pencher sur la redynamisation du commerce en coeur de ville ?
Si l’examen du budget 2018 constituait le plat de résistance du conseil municipal du 18 décembre, beaucoup d’autres sujets étaient à l’ordre du jour, d’autant plus que le vote du budget permet de faire le point sur tous les projets en cours.
La question du Carré Saint Vincent est revenue dans les débats. Michel Chassier estime qu’il serait nécessaire de repenser cette opération, sur laquelle nous avions déjà émis des doutes, tant sur la pertinence que sur la faisabilité du projet.
Intervenant à la suite Jacques Chauvin, qui a toujours défendu cette opération aux côtés du maire de Blois, se deamnde à son tour s’il ne faudrait pas envisager un « plan B ».
En effet, le début des travaux est reporté à 2019, sous réserve d’obtenir le permis d’aménager et en fonction de la durée des fouilles archéologiques. On se souvient du précédent de l’ancien hôpital psychiatrique en Vienne.
Mais Marc Gricourt ne veut pas en démordre, il maintien qu’il n’y a que le plan « A ». Tout en concédant qu’on ne peut pas présumer des enseignes qui viendront s’installer.
Autre question relative au commerce : le magasin Biocoop de la rue de Flandres va déménager pour s’agrandir avenue de Chateaudun, près du Jeu de Paume. Le problème c’est d’une part qu’il remplissait aussi le rôle de commerce de proximité dans la quartier des Provinces, d’autre part qu’il y a un projet d’implantation de l’enseigne au carré Saint Vincent. Selon le maire il ne serait pas remis en cause, mais on est en droit de se poser la question.
En marge du budget, la question de l’attractivité de Blois soulevée par Michel Chassier a permis d’ouvrir le débat sur le commerce, le logement, le problème du stationnement. Mais là encore s’il y a un certain consensus au niveau du constat, le maire n’a pas pu apporter de véritables réponses.
De même l’élu FN a évoqué le Plan d’action du gouvernement en faveur des villes moyennes, tout en soulignant que pour le moment il n’y a rien de validé en matière de financement. On risque malheureusement de voir une fois plus un simple fléchage de budgets repris sur d’autres dotations. Le maire de Blois fait preuve à ce sujet de la même prudence.
Dans un tout autre domaine la délégation de service public pour les musiques « actuelles ou amplifiées« a été renouvelée.
Le problème c’est qu’une seule candidature a été reçue, celle du délégataire actuel, l’association MARS.
On pouvait s’y attendre vu le contexte.
c’est donc reparti pour 5 ans avec la garantie d’une compensation financière de la ville de 300 000 euros pas an, moyennant la promesse de l’association d’améliorer la gestion et son offre de spectacle. Attendons le prochain compte de résultat pour en juger.